Dernière mise à jour le 5 juin 2025
Dear Hongrang 탄금 est un drama de 2025 en 11 épisodes.
Principaux titres
Le pitch
Une riche famille de marchands recherche son enfant disparu bien des années plus tôt.
Lorsqu’un énième prétendu fils se présente, cette fois-ci ils en sont tous convaincus : c’est bien lui.
Tous sauf sa sœur Jae-yi, et le fils adoptif Mu-jin qui l’a remplacé et que ça n’arrange pas.
Mes remarques, avec spoilers
Une fresque visuelle et narrative captivante
Hongrang séduit autant par son récit que par son esthétique remarquable. L’histoire est solidement construite, avec une intrigue qui tient en haleine jusqu’au bout. On se laisse porter par les mystères et les révélations, entre drames familiaux, secrets d’identité et enquête artistique.
Visuellement, le drama est une véritable réussite. Chaque plan semble pensé comme une œuvre, avec des compositions si soignées qu’on rêverait d’en faire des affiches ou des fonds d’écran. Même les nombreuses scènes plongées dans l’obscurité bénéficient d’un éclairage maîtrisé, qui sublime l’image sans jamais perdre en lisibilité.
Les scènes de combat sont, elles aussi, impressionnantes. À la fois chorégraphiées avec finesse et d’une grande intensité visuelle, elles offrent de véritables moments de spectacle. J’ai adoré.
Héros et antagonistes
Les personnages, qu’ils soient du côté des héros ou des antagonistes, sont complexes et bien écrits. On s’attache à eux, même lorsqu’ils ne sont pas du bon côté. L’intrigue avance notamment grâce à deux enquêtes parallèles: l’une sur la véritable identité de Hongrang, l’autre sur celle d’un mystérieux peintre. Ces fils narratifs donnent du rythme et du relief à l’ensemble.
Côté romance, le lien passionnel et inconditionnel entre les deux protagonistes est fort… mais le moment du « déclic » amoureux m’a semblé un peu flou. Cela dit, ce sentiment n’altère pas la puissance émotionnelle de leur relation.
Des bémols
Certains éléments scénaristiques, comme la folie du peintre, m’ont moins convaincue : j’ai toujours une préférence pour des antagonistes pleinement conscients de leurs actes. À ce titre, le personnage du père de Hongrang est une vraie surprise. Froid, manipulateur, il se révèle plus sombre qu’on ne l’imaginait.
Enfin, un mot sur la fin : elle m’a laissée partagée. En tant que romantique, j’aurais espéré une conclusion plus lumineuse. Mais les amateurs de drames puissants y trouveront sans doute une belle intensité émotionnelle.
Acteurs
Lee Jae-wook : Hong-rang
Jo Bo-ah : Jae-yi
Jung Ga-ram : Mu-jin
Uhm Ji-won : Min Yeon-ui
Park Byung-eun : Shim Yeol-guk
Kim Jae-wook : le Prince Han Pyeong
D’après Tangeum: Swallowing Gold de Jang Da-hye
Scénario: Kim Jin-ah
Réalisation: Kim Hong-sun
J’ai regardé Dear Hongrang en 2025 sur Netflix.
Plus de Dear Hongrang sur le net
La page de Dear Hongrang sur Wikipedia (en anglais)