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Séoul copycat, de Lee Jong-kwan

Le pitch de Séoul copycat

Un flic mal en point – brûlé, aveugle et amnésique, rien que ça – se lance sur la trace d’un tueur en série connu pour être un copycat, un imitateur.

GOZKNOCK ENT 고즈넉이엔티 – 기억과 시력을 잃은 형사, 모방범죄 연쇄살인범을 쫓다

Les hasards de la sérendipité

On commence tout de suite par la mauvaise nouvelle : la maison d’édition Matin calme a fermé. Et c’est bien dommage.
Mais on vous donne aussi la bonne : le roman a été repris en poche chez Pocket.
C’est au hasard d’une solderie qui détenait des stocks de Matin clame que je suis entrée en possession du roman policier de Lee Jong-kwan : Séoul copycat.
Il y avait bien longtemps que je n’avais pas tenu un polar entre les mains. Celui-ci ne m’a pas laissée le lâcher avant la fin.
J’ai adoré.

La bio de l’auteur Lee Jong-kwan

La première chose marquante est qu’on sent que l’auteur sait de quoi il parle. Il n’étale pas sa science de l’enquête en la sortant des aventures d’Alice détective. Non, on sent le détail et la justesse.
Du coup on se tourne vers sa bio pour en apprendre plus. Lee Jong-Kwan est diplômé de l’école supérieure de création littéraire de l’université Kookmin de Séoul. Il a été rédacteur en chef de la seule revue coréenne spécialisée dans les enquêtes criminelles pendant 15 ans. Il a aidé des enquêteurs spécialisés et a contributé à l’élargissement de la sensibilisation à la science médico-légale.

OK, ça pose là son homme.
Séoul copycat est son premier roman. En France, il s’est notamment fait remarquer en étant nominé pour le Prix des Nouvelles Voix du Polar Pocket 2022.

Seoul copycal - couverture coréenne

La traque du coupable

Tout au long du roman, on suit l’inspecteur Lee Suyin qui, entre deux perfusions d’antidouleurs, mène une traque sans merci pour retrouver, et sa mémoire, et le tueur en série Copycat. Il est aidé de l’inspectrice Han Jisu, qui elle aussi voudrait bien qu’il retrouve sa mémoire pour avancer dans ses enquêtes.

Un peu comme cet homme qui a perdu la mémoire, le lecteur découvre petit à petit les méfaits du tueur, ses façons de procéder, les personnalités de ses victime, comme une suite de petits cailloux qui formeraient puzzle. Jusqu’au grand final qui dévoile le meurtrier.

Le seul reproche que je pourrais faire à ce livre, mais c’est général à la littérature asiatique, quand il y a un certain nombre de personnages, ce sont les noms des gens. J’ai parfois eu du mal à m’y retrouver, notamment parce que je n’ai pas les références nécessaires ne serait-ce que pour savoir si les prénoms sont masculins et féminins. C’est plus facile pour moi quand les noms des gens sont précédés d’un titre comme « professeur » ou « inspecteur » pour les situer.

Le pas à pas du livre est très prenant, avec des manipulations en poupées russes. Forcément on ne peut pas le lâcher sans connaître le coupable.

Éditeurs France : Pocket, 2022
Matin calme, 2020
Éditeur original : Gozknock entertainment, 2019

Nikki Terlon
Nikki TERLON https://nuitscoreennes.fr/a-propos/

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