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Dear Hyeri

Dear Hyeri 나의 해리에게 est un drama de 2024 en 16 épisodes.

Le pitch

Hyeri a un dédoublement de personnalité depuis qu’elle a perdu sa sœur de manière tragique. Du coup le jour elle est elle-même, une journaliste qui a de l’assurance mais peu de succès, et la nuit elle est Hyeri, une gardienne de parking.

Évidemment elle ignore tout de son état, et les gens qui la côtoient aussi. Mais sa rencontre avec Kang Joo-yeon va tout changer

Critique du drama coréen Dear Hyeri : entre double identité et relations toxiques

🎭 Deux visages pour Shin Hye-sun

Dans Dear Hyeri, Shin Hye-sun impressionne une nouvelle fois par sa capacité à incarner deux facettes radicalement différentes d’un même personnage.

D’un côté, Hyeri suit à la lettre les codes de la société : sérieuse, austère, presque rigide dans son attitude. En tant que présentatrice télé, elle doit afficher un visage irréprochable, mais derrière ce masque professionnel se cachent de nombreuses névroses, nourries notamment par une relation amoureuse destructrice.

De l’autre côté, on découvre une Hyeri complètement décalée : gardienne de parking installée sur une chaise à roulettes, drôle malgré elle, excentrique à l’extrême et dotée d’un rire mémorable. Elle semble parfois vivre dans un monde parallèle, à côté de la réalité. Un contraste qui donne tout son relief au personnage et permet à Shin Hye-sun de briller dans un registre dramatique.

💕 Le gentil Kang Hoon

Face à elle, Kang Hoon incarne un personnage bienveillant, patient et sincère. Il apprécie Hyeri dans toute sa complexité et ne se laisse pas rebuter par ses extravagances. On comprend qu’il trouve de la valeur dans sa différence, qu’il aime sa compagnie et qu’il admire sa spontanéité.

Cependant, sur le plan amoureux, la crédibilité de leur relation peut laisser perplexe. L’attachement de Kang Hoon reste touchant, mais l’alchimie amoureuse est parfois difficile à saisir.

💔 Un ex destructeur

Le troisième pilier de l’intrigue, joué par Lee Jin-wook, est sans doute le plus marquant… et le plus irritant. L’ex-petit ami de Hyeri se comporte comme un manipulateur toxique. Sa manière de la quitter est d’une brutalité incroyable, et la façon dont il réapparaît dans sa vie par la suite ne fait qu’aggraver la situation.

Le coup de massue quand leurs relations se renouent. Ouah!! Il mérite des coups de pelle avant d’être pendu par les c*** (Oui, c’est l’effet que ça m’a fait). Certes il avait ses raisons, mais n’importe quel assassin en a aussi.

Il exerce sur elle une emprise émotionnelle forte, jouant sans cesse avec ses faiblesses et ses sentiments. Derrière les apparences d’un homme amoureux, il inflige en réalité une véritable violence psychologique. La série illustre bien comment ce type de relation peut enfermer une personne dans un cercle vicieux, malgré la souffrance qu’elle engendre.

⚖️ Mon ressenti global

Si j’apprécie les trois acteurs principaux (la 4e sert juste de pis-aller final) pour leur justesse et leur énergie, le scénario m’a rapidement lassée. Les situations deviennent répétitives, l’héroïne semble tourner en rond, et le poids de la relation toxique prend trop de place par rapport au reste.

J’ai malgré tout regardé neuf épisodes, portée par l’envie de voir comment Shin Hye-sun allait continuer à jongler entre ses deux personnalités. Mais globalement, Dear Hyeri m’a plus frustrée qu’enthousiasmée.

👉 En résumé :

  • ✅ Une performance remarquable de Shin Hye-sun
  • ✅ Un Kang Hoon attachant et sincère
  • ❌ Une intrigue plombée par une relation toxique trop centrale
  • ❌ Un scénario qui s’essouffle rapidement
Dear Hyeri - Elle Korea
|Elle

Acteurs

Shin Hye-sun : Joo Eun-ho / Joo Hye-ri
Lee Jin-wook : Jung Hyun-oh
Kang Hoon : Kang Joo-yeon
Jo Hye-joo : Baek Hye-yeon
Kang Sang-joon : Moon Ji-on

Scénario: Han Ga-ram
Réalisation: Jung Ji-hyun, Heo Seok-won

J’ai regardé 9 épisodes de Dear Hiery en 2024 sur Viki.

Plus de Dear Hyerisur le net

Sa page sur Wikipedia (en anglais): https://en.wikipedia.org/wiki/Dear_Hyeri

Interview

Behind the scenes

OST

Trigger – Sur la gâchette

Trigger 트리거 (Sur la gâchette) est un drama de 2025 en 10 épisodes.

Le pitch

En Corée du Sud, pays où la possession d’armes à feu est strictement interdite, une série de meurtres par balles vient soudain bouleverser l’ordre établi. D’où viennent ces armes? Qui tire les ficelles? Et surtout, comment une société pacifiée réagit-elle face à l’irruption brutale de la violence armée?

[Critique] Trigger : et si les armes faisaient irruption en Corée du Sud ?

Trigger est un polar qui sort des sentiers battus, tant par son sujet que par son traitement. Si la bande-annonce laissait présager un thriller haletant, la réalité est un peu plus nuancée. Le drama commence lentement, prenant le temps de poser son univers et ses enjeux, avant de s’accélérer brutalement avec une première tuerie marquante. Puis le rythme s’essouffle… jusqu’à l’arrivée d’un personnage charismatique qui relance l’intrigue.

Ce que j’ai trouvé particulièrement intéressant, c’est l’angle presque dystopique du scénario : et si les armes à feu devenaient soudain accessibles en Corée? À partir de cette question, Trigger explore un large éventail de réactions humaines — les « bons », les « méchants », et tous ceux qui se débattent entre les deux — chacun avec ses propres justifications.

On voit les réactions des gens face aux injustices, dans un société dure, qui laisse peu de place aux plus faibles. La conclusion, un peu trop morale à mon goût, reste cohérente avec le propos général plutôt gentillet (d’ailleurs il n’y a qu’à voir comment le héros évite les pluies de balles).

Un casting au top

Je suis venue pour Kim Nam-gil, mais c’est un autre acteur — Kim Young-kwang — qui m’a vraiment bluffée. Il incarne un antagoniste haut en couleurs, presque fascinant, qu’il parvient à rendre très vivant à l’écran. Dommage que le script n’aille pas plus loin dans la subtilité de son écriture, car le potentiel était là.

On suit plusieurs personnages, chacun confronté à la possession d’une arme. Le drama s’intéresse à leurs choix, leurs dilemmes, et les conséquences de leurs décisions. Cette multiplicité de points de vue enrichit le récit.

Une réalisation soignée

Visuellement, Trigger est réussi : la mise en scène, les jeux de lumière, les couleurs, tout est pensé pour servir l’atmosphère pesante et parfois anxiogène du drama.

Verdict

Même si Trigger n’atteint pas toujours les sommets espérés, il propose une réflexion intéressante et originale sur la violence et la responsabilité individuelle. Un drama imparfait mais stimulant, qui reste un bon divertissement — avec quelques vrais moments de tension et une galerie de personnages qu’on n’oublie pas facilement.

Acteurs

Kim Nam-gil : Lee Do
Kim Young-kwang : Moon Baek
Park Hoon : Koo Jeong-man
Gil Hae-yeon : Oh Kyung-sook
Kim Won-hae : Jo Hyeon-sik

Scénario: Kwon Oh-seung
Réalisation: Kwon Oh-seung

J’ai regardé Trigger en 2025 sur Netflix.

Plus de Trigger sur le net

La page de Trigger sur Wikipedia (en anglais)

Interview

Behind the scenes

K-Lesson Débutant – Le coréen pour tous

Une méthode motivante, mais exigeante pour les vrais débutants

Avec les volumes consacrés à l’écriture coréenne, à la grammaire et au vocabulaire, la collection K-Lesson a évidemment aussi l’opus : Le coréen pour tous.

Publié par K! World, cet ouvrage signé Soo KIM se présente comme une porte d’entrée complète et conviviale pour découvrir la langue coréenne. Un livre agréable et visuellement attractif, mais qui pourrait dérouter les vrais débutants.


Une approche douce et visuelle

Ce manuel adopte une approche globale : on apprend le coréen pas à pas à travers des dialogues, du vocabulaire et des explications simples.
La présentation est particulièrement soignée, avec :

  • des couleurs acidulées,
  • des illustrations mignonnes et expressives,
  • une mise en page aérée et de nombreux espaces de respiration.
  • de chouettes pages culture pour en savoir plus sur le pays

L’organisation des chapitres est claire et répétitive, ce qui facilite la lecture :
chaque leçon propose un dialogue, une liste de vocabulaire, puis des explications et exercices.
On retrouve la touche graphique et pédagogique propre à la collection K! Passion, qui rend le livre plaisant à feuilleter autant qu’à utiliser.


Un livre idéal pour les faux-débutants

Le coréen pour tous conviendra parfaitement à celles et ceux qui ont déjà un petit bagage en coréen : par exemple, ceux qui connaissent déjà le hangeul ou quelques bases de grammaire.

Les dialogues sont vivants et naturels, et plongent rapidement dans des situations de la vie quotidienne.
En revanche, pour un débutant complet, certains passages risquent de sembler un peu complexes :
des particules comme 이/가, ou des verbes conjugués au passé, apparaissent sans être toujours expliqués en profondeur.

Cette méthode mise sur la fluidité et la simplicité, mais cette même simplicité peut devenir un talon d’Achille pour ceux qui n’ont aucun repère grammatical.
Une banque de mots est bien présente pour aider à s’y retrouver, mais elle ne suffit pas toujours à lever toutes les zones d’ombre.


Des exercices utiles, mais des corrections trop succinctes

Les exercices proposés permettent de réviser le vocabulaire et les structures vues dans les chapitres.
Cependant, les corrections sont parfois trop brèves : les réponses sont données sans explications détaillées, ce qui peut frustrer les apprenants curieux de comprendre leurs erreurs.

Autre point relevé : certaines phrases ou dialogues ne sont pas entièrement traduits, ce qui rend la compréhension parfois difficile, surtout pour les tout premiers niveaux.
Un peu plus de guidage aurait sans doute permis à chacun de progresser avec plus de confiance.

K lesson débutant - 4e de couverture - K-world

Un manque d’audio qui se fait sentir

Le grand absent de cet ouvrage reste l’accompagnement audio.
Dans une langue comme le coréen, où la prononciation, les tons et le rythme sont essentiels, c’est une lacune importante.

Toutes les descriptions du monde ne remplacent jamais l’écoute d’un natif.
Pouvoir entendre les dialogues, expressions ou mots de vocabulaire aurait été un atout majeur — surtout pour un public débutant qui découvre les sons du coréen pour la première fois.


En résumé

K-Lesson – Le coréen pour tous est un livre charmant, clair et bien construit, idéal pour les faux-débutants ou ceux qui souhaitent rafraîchir leurs bases.
Sa mise en page colorée, ses chapitres bien structurés et son ton accessible en font un excellent compagnon de route pour consolider ses premiers acquis.

En revanche, pour les débutants absolus, la méthode pourra paraître un peu ambitieuse sans appui audio ou accompagnement complémentaire.

On aime : la clarté, les dialogues vivants, la présentation soignée
On regrette : le manque d’audio, les corrections trop sommaires, l’absence de traductions complètes


Et à compléter avec les autres volumes de la série :

K-lesson par Soo Kim

KANG Yuchan : Rebel et talent

A.CE. et Solo

Kang Yuchan (강유찬), né le 31 décembre 1997, est un chanteur – et acteur – sud-coréen que beaucoup connaissent déjà sous le nom de Chan ou Yuchan, membre du groupe A.C.E, formé en 2017.

« Sometimes I walk outside without a destination and listen to music. »

KANG Yuchan – davide-kpop interview 2025

Je dois avouer que ma redécouverte de Yu-chan s’est faite en avril 2025, lors de son arrivée dans l’agence Way Better, fondée par from20 et Hello Gloom. Techniquement, ce n’était donc pas une véritable découverte — plutôt une renaissance artistique.

Après la fin du contrat d’A.C.E cette même année, Chan choisit de se lancer en solo, et quel excellent choix !

Une nouvelle ère musicale

Champagne Poppin’

Dès ses premiers pas en solo, il frappe fort avec le single Champagne Poppin’, un morceau énergique et addictif. Moi je l’ai écouté en boucle :
🎧 Écouter sur YouTube:

Behind the scenes:

Interviews pour Champagne Poppin’

Interview et photos de Kang Yuchan sur Genie pour la sortie de Champagne poppin

1er EP Rebel

Quelques mois plus tard, il enchaîne avec son premier album Rebel, un projet abouti qui confirme son identité musicale.
🎵 Découvrir Close to you de l’album Rebel

Tracklist :

  1. The Call of The Wild
  2. Close To You
  3. Champagne Poppin’
  4. Body Talk
  5. Best For Me

👉 Écouter “The call of the wild”

Les crédits de l’album témoignent d’un réel soin artistique — une équipe talentueuse, des sonorités modernes, et une direction visuelle qui sublime le tout. Le CD, quant à lui, s’accompagne d’un livret de 24 pages et d’une photocard, de quoi faire plaisir aux collectionneurs et aux ajumma dans mon genre.

Interview pour Rebel

Un artiste introspectif. Dans une récente interview exclusive pour davide k-pop, Kang Yuchan confie :

« Through this album, I wanted to capture the diverse faces of youth — wandering, passion, pain, emptiness, hurt, love, etc. »

KANG Yuchan – davide-kpop interview 2025

Des mots simples, sincères, qui traduisent bien l’essence de Rebel : une exploration des émotions et de la jeunesse, entre vulnérabilité et force.

Kang Yu-chan signe ici un début solo prometteur, plein de fraîcheur et de maturité. On a hâte de voir jusqu’où il ira.

The bad guys : Reign of Chaos

The bad guys 나쁜 녀석들: 더 무비est un film de 2019 en 1h49.

Le pitch

Des criminels sont chargés d’en arrêter d’autres en fuite, en échange de remises de peine.

CJU ENM – Main Trailer

Avis Express

On passe un bon moment avec ce film policier qui enchaîne traque et courses poursuites.

L’intérêt de la chose tient pour l’essentiel au groupe de chasseurs de têtes. Évidemment on a le charismatique Ma Dong-seok. Il s’inscrit dans son registre habituel, fait de biceps et d’une touche d’humour (The roundup, Badland hunters). Mon fils aime bien, je cite : « comment il massacre des gens en les serrant contre son ventre ».

Ses compères font un groupe de choc. On aime bien découvrir Jang Ki-yong dans un rôle plus énervé que ses romances (Now we are breaking up, My roommate is a gumiho), ça lui va vraiment bien. La nana est chiante et badass, mais les gars finissent par l’apprécier.

Côté cascades, mon fils (oui, encore lui) aime bien la scène du bus renversé, même si il trouve parfois que c’est exagéré et peu crédible, comme la voiture qui fait quatre tonneaux et qui s’enflamme.

Côté reproches, une petite facilité scénaristique: hop hop hop je place des ficelles sur une carte de Corée et tadaaa, j’ai trouvé le criminel. Mouais.

Comme j’étais accompagnée pour le visionner, je l’ai regardé en VF. Je pense que le charme du film en prend un coup et qu’une partie de l’humour tombe à plat de ce fait.

L’un dans l’autre, on passe une soirée divertissante.

Acteurs

Ma Dong-seok : Park Woong-cheol
Kim Sang-jung : Oh Gu-tak
Kim Ah-joong : Kwak No-soon
Jang Ki-yong : Ko Yoo-sung
Park Sang-wook : Kim Chang-sik
Kang Min-tae : un voyou dans l’entrepôt

Scénario: Son Young-ho
Réalisation: Son Young-ho

J’ai regardé The bad guys : Reign of chaos en 2024 sur la Médiathèque numérique.

Plus de The bad guys : Reign of Chaos sur le net

Sa page sur Wikipedia (en anglais): https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Bad_Guys:_Reign_of_Chaos

Interview

Cine 21 씨네21 – « 나쁜 녀석들: 더 무비 » 커버 인터뷰 – 마동석, 김상중, 김아중, 장기용

Arirang K-pop
Arirang K-pop

Behind the scenes

CJU ENM Movie – [나쁜 녀석들: 더 무비] ‘그 현장이 알고싶다’ 영상

Beware the villainess !

Beware the villainess ! aussi appelé Gare à la vilaine ! 그 악녀를 조심하세요! est un manhwa publié en Corée du Sud en 2020.

Le pitch

Une jeune femme se trouve projetée dans un roman. Son personnage est celui d’une méchante. Attention, ça va déménager !

Mes remarques, avec spoilers

Un premier tome intriguant et prometteur

Le point de départ est original et bien amené. Si l’idée de se retrouver projeté dans un roman n’est pas nouvelle, le traitement ici apporte une vraie fraîcheur. L’héroïne, familière de l’intrigue qu’elle a lue, utilise ses connaissances pour tenter d’influer sur les événements à venir. Ce décalage entre ce qu’elle sait et ce que les autres ignorent crée une dynamique particulièrement intéressante.

Certains personnages secondaires, en revanche, manquent de clarté. Le prince, par exemple, reste difficile à cerner. Son acharnement à vouloir épouser Mélissa interroge : s’agit-il d’un calcul politique mal expliqué ou d’un sentiment amoureux maladroitement exprimé ? Dans les deux cas, ses intentions restent floues, ce qui nuit à l’attachement qu’on pourrait ressentir pour lui.

Le jeune frère, lui aussi, intrigue. On nous dit qu’il éprouve une forte hostilité envers Mélissa, sans que la cause en soit véritablement dévoilée. Résultat : il devient difficile de le juger ou même de s’y opposer franchement, tant ses motivations restent opaques. Ce manque de lisibilité chez plusieurs protagonistes laisse une impression d’inachevé.

Quant à l’héroïne, elle commence comme une figure détestée par son entourage — et le mérite dans une certaine mesure. Mais en vivant les événements à travers ses yeux, le lecteur découvre peu à peu ses failles, ses raisons d’agir, et s’interroge : et si nous étions à sa place, comment réagirions-nous ?

Ce premier tome de Beware the Villainess! parvient à éveiller la curiosité. Malgré quelques zones d’ombre dans le développement de certains personnages, l’univers et l’approche narrative donnent envie de lire la suite.

Détails de Beware the villainess !

Auteurs : Berry, Soda Ice, Blue Canna (Dessins)

Publication version papier en France:
Collection : KODA
Éditeur : Albin Michel
Date de sortie: 2024-2025

Come Closer de Lee LEO 리오 : une pépite enfin entre mes mains

Ça y est, j’ai enfin reçu l’album Come Closer de LEO !
Je l’avais manqué lors de sa sortie en 2024 — rupture de stock oblige — mais l’attente en valait la peine : le mini-album est enfin arrivé, et je l’adore.

Honnêtement, c’est assez rare, mais j’aime les quatre titres sur quatre. Pas un seul skip.


Un artiste à suivre de près

J’ai commencé à m’intéresser à LEO lorsqu’il a rejoint 131 Label en 2023 — le label fondé par B.I, un artiste que j’admire énormément.
Et comme un clin d’œil, B.I a d’ailleurs écrit les paroles de Farewell, l’un des morceaux de Come Closer. Il a aussi co-écrit et co-composé avec LEO le titre Pretty Plzzz. Autant dire que le niveau est là.

Mais avant ça, LEO n’était pas un inconnu : il faisait partie du fameux groupe pré-début Trainee A de BigHit. Ce projet avait beaucoup fait parler de lui avant d’être finalement annulé, sans réelle explication. Heureusement, les anciens membres ont rebondi : par exemple Woochan a rejoint Allday Project, James est chez Cortis, et Lee Sangwon chez ALD1.

LEO - Come closer - mini-album
|CD, photobook, photocard et sticker de l’album Come Closer

De 131 à GRID, puis vers ALD1

Après son single digital One Look et le mini-album Come Closer, LEO a quitté 131 Label (snif 😢).
Mais 2025 marque un nouveau tournant : il signe chez GRID, sort Tenderly, puis participe au survival show Boys II Planet.
Résultat ? Une victoire, et une place méritée au sein du nouveau groupe Alpha Drive One (ALD1).

LEO - Come closer - mini-album

Qui est LEO ?

LEO est un artiste chanteur, auteur et compositeur coréano-australien, né le 22 août 2002 à Sydney.
Aujourd’hui, il se produit sous le nom Lee Leo, et son univers musical, entre douceur et intensité, ne cesse de grandir.

On lui souhaite une belle carrière au sein d’ALD1 — et si vous n’avez pas encore écouté Come Closer, il est temps de tendre l’oreille. 💿✨

Come closer - mini-album - LEO

Bon appétit Your Majesty

Bon appétit, Your Majesty 폭군의 셰프 est un drama de 2025 en 12 épisodes.

Le pitch

Une cuisinière d’exception se retrouve à la cour d’un roi tyrannique lors d’un voyage dans le temps. Celui-ci est un fin gourmet, qui promet à tout moment de l’exécuter si son repas n’est pas bon.

Critique du drama coréen Bon appétit, Your Majesty : entre cuisine, romance et voyages temporels

🍲 Un drama feel-good qui met de bonne humeur

Dès les premières minutes, Bon appétit, Your Majesty installe une ambiance chaleureuse et amusante. Après avoir vu le trailer, j’avais un peu peur que l’humour tombe dans l’exagération, notamment avec les scènes d’arts martiaux de Yoona. Heureusement, la mise en scène reste subtile et légère. Le ton comique est bien dosé, sans jamais devenir ridicule, ce qui contribue au charme de la série. Résultat : on sourit parfois, sans que cela vire au burlesque.

👩‍🍳 Une intrigue culinaire au cœur du récit

Si le fil conducteur repose sur l’histoire de Yeon Ji-yeon, une cuisinière propulsée dans une autre époque et cherchant à survivre pour pouvoir rentrer chez elle, l’essentiel du drama est… en cuisine !

Les préparations, les dégustations et les découvertes gastronomiques occupent une grande partie du temps d’écran. C’est une véritable ode à la gastronomie, avec des plats mis en valeur par une réalisation soignée. On sent presque les saveurs et les textures à travers l’écran.

👉 Mon petit bémol : parfois, la part culinaire prend tellement de place que le rythme s’alourdit un peu. Pour les passionnés de cuisine, c’est un régal. Pour les autres, certaines scènes pourront sembler un peu longues.

💕 Une romance douce et équilibrée

Au-delà de la cuisine, la série joue aussi sur la romance. On retrouve le duo improbable entre un roi autoritaire et une jeune femme moderne, franche et rebelle, qui ne se plie pas facilement aux codes de l’époque. Leur relation évolue lentement, mais avec douceur.

Certains spectateurs craignaient que la différence d’âge entre Yoona et Lee Chae-min soit gênante. Finalement, l’alchimie fonctionne parfaitement à l’écran, et leur complicité rend la romance crédible et attachante.

⏳ Le dilemme du voyage temporel

Comme dans tout drama impliquant un voyage dans le temps, une question centrale reste en suspens : que se passera-t-il lorsque l’héroïne devra choisir entre retourner dans son époque ou rester auprès de celui qu’elle aime ? Cette incertitude maintient le suspense jusqu’au dernier épisode et tient le spectateur en haleine.

🇰🇷 Un succès confirmé en Corée

Lors de sa diffusion, Bon appétit, Your Majesty a rencontré un vrai succès en Corée du Sud. Le mélange de comédie, de romance historique et de gastronomie a séduit un large public. La série s’inscrit ainsi parmi les dramas feel-good les plus appréciés de l’année, grâce à sa capacité à divertir tout en offrant une histoire pleine de cœur.


👉 En résumé :

  • ✅ Un drama léger et gourmand, qui met en avant la cuisine
  • ✅ Une romance douce et crédible malgré les différences
  • ✅ Des touches d’humour réussies et jamais forcées
  • ❌ Parfois un peu trop de temps passé sur les scènes culinaires

Bon appétit, Your Majesty est donc un drama idéal pour celles et ceux qui veulent passer un bon moment, sourire et se laisser emporter par une histoire tendre et savoureuse.

Personnellement, j’aime bien la fin 😉.

Acteurs

Im Yoon-ah : la cuisinière Yeon Ji-yeong
Lee Chae-min : le roi Yi Heon
Kang Han-na : la concubine Kang Mok-ju
Choi Gwi-hwa : le Prince Je Seon

Yoon Seo-ah : la cuisinière Seo Gil-geum
Kwang-kyu : le cuisiner Uhm Bong-shik
Hong Jin-ki : Maeng Man-soo
Kim Hyun-mok : Min Gae-duk
Joo Kwang-hyun : Shim Mak-jin

Seo Yi-sook: la grand-mère de Yi Heon
Oh Eui-shik : Im Song-jae

Scénario: fGRD
Réalisation: Jang Tae-yoo

J’ai regardé Bon appétit Your Majesty en 2025 sur Netflix.

Plus de Bon appétit, Your Majestysur le net

Bon appétit Your Majesty sur Wikipedia (en anglais)

Sa page sur TvN (en coréen)

Interview

Behind the scenes

OST

Mon beau voyage – My lovely journey

My lovely journey (Mon beau voyage) 여행을 대신해 드립니다 est un drama de 2025 en 10 épisodes.

Le pitch

Une ex-idol devenue présentatrice télé en bave avec sa vie, traitée injustement puis virée. Son agence lui confie un petit boulot qui n’est pas en lien avec sa carrière : voyager pour quelqu’un d’autre.

Critique du drama coréen My Lovely Journey : une série douce

🎬 Une belle surprise pour le premier épisode

Quelle agréable découverte ! Je n’avais pas de grandes attentes en lançant My Lovely Journey. Les informations autour du drama étaient plutôt discrètes, et je ne pensais pas être particulièrement emballée. J’ai tout de même décidé de tenter, notamment grâce à la présence de Kim Jae-young, acteur que j’apprécie beaucoup.

Ironie du sort : il apparaît finalement assez peu dans le premier épisode… et pourtant, je n’ai pas vu le temps passer ! La mise en place est fluide, l’ambiance chaleureuse, et le ton léger donne envie d’enchaîner.

🌟 Une héroïne attachante portée par Gong Seung-yeon

La véritable force de ce début de série repose sur Gong Seung-yeon (My only love song, Are you human?). Elle incarne une jeune femme solaire, persévérante et pleine de bonne humeur malgré les obstacles qui jalonnent son quotidien. Quelles que soient les difficultés professionnelles ou les contrariétés de la vie, son personnage avance avec un sourire contagieux.

Jolie, drôle, pétillante et très humaine, elle capte immédiatement l’attention du spectateur. On s’attache vite à elle et on a envie de suivre son parcours, ses aventures comme ses épreuves.

😕 Un ralentissement après un bon départ

Malheureusement, après cet excellent lancement, l’enthousiasme retombe un peu. L’épisode 3 en particulier m’a laissée sur ma faim. L’histoire autour de Kate manque de profondeur et repose sur un schéma assez classique :

  • un malentendu un peu forcé, avec une héroïne accusée à tort ;
  • une réaction exagérée (un panier de sel envoyé au visage !) ;
  • puis, quelques heures plus tard, un retournement soudain sous un arbre… et tout est pardonné.

Cette écriture un peu simpliste casse le rythme et donne l’impression que la série s’installe dans une routine où les conflits se résolvent trop facilement.

✈️ Une agence de voyage comme décor original ?

Ce qui pourrait néanmoins m’inciter à continuer, ce sont deux éléments :

  • le jeu des acteurs, tous convaincants et sincères ;
  • et le cadre de l’agence de voyage naissante, qui pourrait apporter une touche dépaysante et des situations intéressantes.

Malgré tout, l’ensemble reste assez doux, calme, parfois même trop « mou » pour ceux qui aiment les récits plus intenses.

💭 Verdict

My Lovely Journey est un drama qui devrait surtout plaire aux amateurs de séries coréennes feel-good, légères et sans excès dramatiques. Les spectateurs qui recherchent un rythme posé, une ambiance « chill » et des personnages attachants y trouveront leur compte.

En revanche, si vous aimez les intrigues pleines de rebondissements et d’émotions fortes, vous pourriez rester sur votre faim.

My lovely journey - Chanel A - galerie des personnages
|Chanel A

Acteurs

Gong Seung-yeon : la présentatrice Kang Yeo-reum
Yoo Joon-sang : le CEO Oh Sang-sik
Kim Jae-young : Lee Yeon-seok
Hong Soo-hyun : Yoo Ha-na
Oh Hyun-joong : Hyun-poong

Scénario: Jung Hoe-hyun
Réalisation: Kang Sool

J’ai regardé 3 épisodes de My lovely journey en 2025 sur Viki.

Plus de Mon beau voyage / My lovely journey sur le net

My lovely journey sur Wikipedia (en anglais)
Sa page sur Chanel A (en coréen)

Behind the scenes

OST

À son goût

À son goût (Tastefully Yours) 당신의 맛 est un drama de 2025 en 16 épisodes.

Le pitch

De riches propriétaires de restaurants sont célèbres pour leurs recettes… qu’ils volent à de petits restaurants.

Netflix K-Content – Tastefully Yours | Official Trailer

Un régal pour les yeux et les papilles – Critique du drama À son goût

Une savoureuse aventure culinaire

Avec À son goût, préparez-vous à un véritable festin visuel. On y plante, on y émince, ça mijote, ça frémit… chaque scène déborde d’amour pour la cuisine. La gastronomie y est magnifiée, sublimée par une réalisation léchée qui donne irrésistiblement envie de ressortir sa planche à découper. Une série qui titille les sens et qui risque fort de réveiller le cuisinier qui sommeille en vous.

Un casting aux petits oignons

La série doit aussi beaucoup à sa distribution impeccable. Difficile de ne pas s’attacher à l’équipe de Jungjae, un groupe de personnages qu’on adopte immédiatement.

Les deux têtes d’affiche sont parfaitement choisies.
Kang Ha-neul incarne un voleur de recettes pas si méchant, avec ce charme maladroit et cette intensité qui font sa renommée. À 35 ans, il enchaîne les rôles marquants : Moon Lovers: Scarlet Heart Ryeo, The Pirates: The Last Royal Treasure, When the Camellia Blooms, Curtain Call, ou encore la saison 3 de Squid Game.

Face à lui, Go Min-si est lumineuse dans le rôle de la restauratrice au caractère bien trempé. Actrice montante, elle confirme ici son talent déjà entrevu dans Smugglers, Sweet Home, Youth of May et Les Silences de la forêt.

Et ce n’est pas tout !

Kim Shin-rok, dans le rôle de l’aide-cuisinière repêchée sur le tard, surprend agréablement. Habituée à des personnages plus sombres (Undercover High School, Reborn Rich), elle se révèle ici dans un registre plus léger, et ça fonctionne à merveille.

Mention spéciale aussi à Yoo Su-bin (Crash Landing on You, Start-Up, D.P. 2), irrésistible dans un rôle volontairement un peu ridicule – et c’est ce qu’on aime !

Des antagonistes qu’on adore détester

Yoo Yeon-seok (Vanishing, Dr. Romantic, Mr. Sunshine, Hospital Playlist, When the Phone Rings) fait également une apparition marquée. Son personnage, ambivalent à souhait, provoque une seule envie : qu’il sorte de la cuisine, et vite.

Autre figure trouble : une cheffe brillante mais à l’éthique contestable. Elle non plus, on ne lui donnerait pas les clés du restaurant.

Et que dire de Jang Na-ra ? Révélé dans Weak Hero Class 2, il campe ici un méchant qu’on adore détester. Bluffant, notamment dans sa capacité à se métamorphoser d’un rôle à l’autre – jusqu’à se faire passer crédiblement pour un lycéen grâce à un simple uniforme !

Verdict : une série à croquer

Malgré quelques longueurs dans l’épisode 7 (le détour par Sapporo aurait mérité plus de concision), l’ensemble reste incroyablement attachant. Un drama plein de tendresse, une romance qu’on adopte avec le sourire, et une morale qui triomphe, comme on aime.

En résumé : À son goût, c’est du bonheur en tranches. À savourer sans modération.

Acteurs

Kang Ha-neul : Han Beom-woo
Go Min-si : Mo Yeon-joo
Kim Shin-rok : Jin Myeong-sook
Yoo Su-bin : Shin Chun-seung
Bae Na-ra : Han Seon-woo
Bae Yoo-ram : Lee Yu-jin
Yoo Yeon-seok : Jeon Min
Park Ji-hoon : Eun-jae (cameo)

Scénario: Jung Soo-yoon
Réalisation: Park Dan-hee

J’ai regardé À son goût en 2025 sur Netflix.

Plus de À son goût sur le net

La page de Tastefully yours sur Wikipedia (en anglais)

Interview

Marie Claire Korea – 이렇게까지 웃으시면 촬영이 불가합니다..🤣 강하늘&고민시와 함께한 지목 인터뷰!(Eng sub)

스튜디오지니 – [ENG SUB] [당신의 맛 : 가오픈 FULL] 안 보면 손해! ‘당신의 맛’ 스페셜 예능 풀코스로 개봉박두 🍽 Tastefully Yours: Soft Opening

Behind the scenes

YY Entertainment – 박지훈,한지안 ‘당신의 맛 – 은재 안고 뛰어’ 특별출연 비하인드

OST

Stone Music Entertainment – [당신의 맛 (Tastefully Yours) OST Part 2] 헤이즈 (Heize) – You are the one MV

Dimensional mercenary

Dimensional mercenary 이차원 용병 est un manhwa publié en Corée du Sud en 2017.

Le pitch éditeur

Malgré son diplôme en poche, impossible pour Chulho de décrocher un boulot ! Il sombre peu à peu dans la misère et tombe un beau jour sur un mystérieux site d’offres d’emploi. Croyant d’abord à une arnaque, il finit par soumettre sa candidature. Après tout, il est prêt à vendre son âme pour un job. Mais il ne s’attendait sûrement pas à être… mercenaire dans une autre dimension !

Critique du manhwa Dimensional Mercenary

Au hasard des rayons

C’est souvent au détour d’un rayon, sans trop y penser, que l’on tombe sur des inattendus. C’est exactement ce qui m’est arrivé avec Dimensional Mercenary. Je n’avais jamais entendu parler de ce manhwa avant de tomber sur son premier tome, et j’avoue que ma curiosité a été piquée par son titre aussi étrange qu’intriguant. Le genre de nom qui peut annoncer une grande aventure… ou un énorme délire.

La couverture, elle aussi, a attiré mon œil : un homme en armure en avant-plan, l’air déterminé, flanqué de deux jeunes femmes en tenue contemporaine. Un mélange des genres qui pose tout de suite une question : dans quel univers est-on en train de mettre les pieds ?

Un premier tome plein de mystères

Dès les premières pages, l’ambiance se met en place et, comme le titre, le début du récit intrigue. L’histoire commence sans fioritures : on fait rapidement la connaissance de Chulho, le protagoniste, qui se retrouve embarqué dans une expérience bien particulière. Il est projeté dans un monde alternatif qui ressemble à un jeu vidéo grandeur nature, à la différence près que les risques sont bien réels. S’il meurt dans ce monde, c’est terminé pour de bon.

Notre héros est alors engagé comme mercenaire interdimensionnel. Et il découvre très vite que ses missions peuvent lui rapporter énormément d’argent une fois de retour dans la réalité. Un argument de poids qui le pousse à accepter d’autres contrats, chacun l’entraînant dans un univers différent, avec ses propres règles, dangers et intrigues.

Ce premier tome réussit à capter l’attention en instaurant un rythme dynamique et une atmosphère immersive. Le personnage principal est attachant, et l’on suit avec intérêt ses premiers pas dans cet étrange métier. On ressent bien la tension liée à l’idée que chaque erreur peut être fatale.

Les deux personnages féminins qu’on aperçoit sur la couverture sont, pour l’instant, assez secondaires. Elles semblent davantage là pour éveiller la curiosité que pour réellement influencer l’intrigue… du moins pour le moment. Espérons qu’elles prendront plus de place dans les tomes suivants.

Un univers prometteur

L’univers que traverse Chulho dans ce volume a un petit goût de fantasy médiévale, ce qui ajoute un vrai dépaysement. Costumes d’époque, décors de châteaux, quêtes chevaleresques… On s’y croit. Et surtout, la fin du tome relance l’intérêt avec une mission particulièrement tendue : Chulho doit escorter un jeune héritier dont le propre père souhaite la mort. Un scénario qui promet suspense et retournements de situation.

En somme, Dimensional Mercenary démarre bien. Ce premier volume pose les bases d’un concept . Une chose est sûre : j’ai envie de connaître la suite.

Détails de Dimensonal mercenary

Auteurs : Gmho, Jae Hwan Kim (illustrateur)

Publication version papier en France:
Collection : Kbooks fantasy
Éditeur : Delcourt
Date de sortie France : 2022-2026

Exhuma

Exhuma 파묘 est un film de 2024 en 134 minutes.

Le pitch

Un couple d’exorcistes appelés pour s’occuper d’une personne va se retrouver face à une puissance démoniaque qui va mettre leur vie en jeu.

Avis express sur Exhuma

Exhuma : un voyage mystique au cœur des ténèbres

Dès les premières secondes, Exhuma m’a littéralement happée. La qualité visuelle est stupéfiante : une photographie somptueuse, des cadrages soigneusement composés, une mise en scène à la fois précise et poétique. L’introduction frappe fort, installant immédiatement une atmosphère lourde et envoûtante, presque hypnotique.

Ce film sud-coréen, qui a séduit plus de 11 millions de spectateurs dans son pays d’origine et a été distribué dans 133 territoires à travers le monde, n’a clairement pas volé son succès. Il s’impose dès les premières scènes comme un objet cinématographique singulier, à mi-chemin entre horreur, spiritualité et réflexion culturelle.

Une esthétique soignée, presque picturale

Chaque plan semble avoir été pensé comme une œuvre d’art. Le travail sur les couleurs, les jeux de lumière et les contrastes plongent le spectateur dans un univers visuel dense, presque irréel. Exhuma ne se contente pas de raconter une histoire : il la peint, la sculpte, la chorégraphie. On est happé dans une ambiance oppressante, mais d’une beauté troublante, où chaque séquence a quelque chose d’onirique et de dérangeant à la fois.

Un duo d’exorcistes face à l’indicible

Au cœur du récit, deux exorcistes : Lee Hwa-rim, incarnée par une Kim Go-eun impressionnante de maîtrise, et Yoon Bong-gil, interprété par Lee Do-hyun, dont la présence, bien que plus clairsemée, laisse une forte empreinte. Ensemble, ils forment un tandem complémentaire, aux compétences spirituelles aussi affûtées que leur lien humain semble tangible.

Kim Go-eun brille littéralement à l’écran. Une scène en particulier, où elle exécute une danse rituelle avec des sabres, est à couper le souffle. Ce moment, à la fois mystique et esthétique, résume bien l’essence du film : une œuvre qui marie le sacré et l’artistique avec une élégance rare.

Lee Do-hyun, quant à lui, incarne avec sobriété un exorciste calme et déterminé. Même si son temps à l’écran est mesuré, sa prestance est indéniable. Et il faut le dire : son look, entre tatouages chamaniques et catogan discret, accentue son charisme.

Une plongée dans les croyances coréennes

Exhuma s’inscrit dans une tendance actuelle du cinéma et des dramas sud-coréens : le retour du chamanisme à l’écran. Tantôt traité avec légèreté et humour comme dans Head Over Heels ou The Haunted Palace, tantôt abordé de manière sombre et inquiétante comme ici, cet héritage culturel refait surface dans la fiction — mais aussi, parfois, dans des faits divers bien réels.

Le film aborde ce thème sans détour, en montrant la puissance mais aussi les dangers de certaines pratiques spirituelles. Un parallèle glaçant peut d’ailleurs être fait avec un événement survenu en 2025 : une jeune femme a perdu la vie, brûlée vive lors d’un rituel chamanique en plein cœur de Séoul. Exhuma, sans être un film à message, interroge tout de même, en filigrane, notre rapport à l’invisible, au sacré, et aux traditions qui perdurent dans la modernité.

Une œuvre à voir, à ressentir, à méditer

En résumé, Exhuma est bien plus qu’un simple film d’horreur surnaturelle. C’est une expérience sensorielle et spirituelle, qui marie avec finesse tension dramatique, beauté plastique et profondeur culturelle. L’ambiance est pesante, parfois angoissante, mais toujours captivante. On ressort de la salle à la fois troublé et fasciné, marqué par cette incursion dans un monde où les morts ne sont jamais loin, et où les vivants doivent faire face à l’invisible.

Un film à ne pas manquer, surtout pour ceux qui aiment être dérangés… avec élégance.

J’ai regardé Exhuma en 2024 sur Korean Air.

Acteurs

Kim Go-eun : la shamane Lee Hwa-rim
Lee Do-hyun : le shaman Yoon Bong-gil
Choi Min-sik : Kim Sang-deok
Kim Jae-cheol : le client Park Ji-yong
Yoo Hae-jin : Yeong-geun
Kim Sun-young : le shaman Oh Gwang-shim
Kim Ji-an : le jeune shaman Park Ja-hye

Réalisation : Jang Jae-hyun
Scénario : Jang Jae-hyun

Plus de Exhumasur le net

Sa page sur Wikipedia (en anglais): https://en.wikipedia.org/wiki/Exhuma

Article Asialyst: « Exhuma » : le cinéma sud-coréen sort-il de sa tombe ? – Antoine Coppola

Article Vanity Fair: Le film sud-coréen Exhuma rencontre un grand succès en Corée du Nord, alors qu’il est interdit dans le pays

Article Koreaboo : Woman Burned To Death In Exorcism Ritual By Shaman Aunt – Serah S. Cherrie

Interview

Le palais hanté

Le palais hanté (The haunted palace) 귀궁 est un drama de 2025 en 16 épisodes.

Le pitch

Les héritiers du trône meurent les uns après les autres, frappés par une malédiction.

Le roi envoie chercher une chamane pour exorciser son fils.

Quand romance historique et créatures magiques se croisent

Une série historique originale, pleine de charme, saupoudrée de fantastique et d’une pincée de romance, voilà Le Palais hanté ! Dès le premier regard, le visuel promotionnel accroche l’œil : des teintes acidulées, un personnage à l’allure humaine, mais dont la tenue laisse subtilement entrevoir… une queue de bête. Cette simple image résume à merveille l’ambiance du drama : un monde où les frontières entre réalité et légendes sont floues.

Entre mythe et émotions humaines

Au cœur de cette histoire, un vieux dragon, Kang Chul, qui a échoué à son ascension spirituelle et se retrouve coincé entre deux mondes. C’est à travers les yeux de Yeo-ri, une jeune femme au tempérament bien trempé, que nous le découvrons. Depuis l’enfance, elle nourrit envers lui une profonde rancune. Et on la comprend : il a causé la mort de sa grand-mère adorée ! Ajoutez à cela qu’il élimine ensuite son premier amour… autant dire qu’entre eux, les débuts sont plus que tendus.

Et pourtant, comme souvent dans les dramas coréens, les apparences sont trompeuses. Ce « grand méchant » n’est peut-être pas aussi sombre qu’il n’y paraît. Les rancœurs laissent progressivement place à des sentiments plus nuancés… et à une alchimie indéniable. On assiste ainsi à l’évolution d’une relation complexe, tissée de blessures passées, de méfiance, mais aussi de tendresse naissante.

Jeux de pouvoir et intrigues de palais

En toile de fond, l’univers du palais impérial regorge de complots et de luttes pour le pouvoir. On retrouve tous les ingrédients classiques du genre : des nobles sans scrupules, des ambitions dévorantes, mais aussi des figures plus attachantes, prêtes à résister à la corruption ambiante. Mention spéciale à l’eunuque en chef, qui passe de ronchon ambigu à personnage comique tout à fait savoureux. Ce revirement bien amené apporte une touche légère comme on aime. D’ailleurs ce n’est pas la seule. Le dragon amateur des saveurs humaines est aussi un élément souvent drôle.

Un soupçon d’ésotérisme

L’un des aspects les plus marquants du drama reste sans doute l’intégration d’éléments spirituels et folkloriques. Un esprit vengeur d’une rare cruauté sème la terreur, assisté d’un shaman sournois prêt à tout pour faire avancer ses propres intérêts. Le shamanisme, omniprésent dans cette série, est traité ici sous un angle coloré, presque festif – un contraste avec d’autres œuvres récentes comme Exhuma, qui abordent ces pratiques sous un jour beaucoup plus sombre et oppressant.

Fantaisie, romance et tension bien dosées

Le Palais hanté séduit par son habile mélange de genres. Il y a ce qu’il faut de magie pour éveiller la curiosité, de mystère pour maintenir le suspense, et une romance qui, bien que prévisible, fonctionne à merveille. Les scènes entre Kang Chul et Yeo-ri oscillent entre acidité et douceur. On passe facilement de la tension à l’émotion, tout en se laissant porter par une intrigue bien rythmée.

En résumé

Ce drama historique est une belle surprise : visuellement attrayant, narrativement bien construit, et émotionnellement engageant. Il explore des thématiques universelles comme la vengeance, la rédemption et l’amour impossible, tout en les habillant d’un manteau fantastique inspiré des mythes coréens. Que vous soyez amateur de romances surnaturelles, de récits de cour ou simplement à la recherche d’une série divertissante à partager en famille, Le Palais hanté a de sérieux arguments pour vous convaincre.

Acteurs

Yook Sung-jae : Yoon Gap, Gangcheori, Kang Chul
Kim Ji-yeon : la shamane Yeo-ri
Kim Ji-hoon : le roi Lee Seong
Kim Sang-ho : le shaman Pung-san
Cho Han-Gyeol : Bibi
Shin Seul-ki : Choi In-sun
Byong-ho : Kim Bong-in
Gil Hae-yeon : Neup-deok
Han So-eun : la reine Park
Han Soo-yeon : Da-bi
Kim In-kwon : Kim Eung-soon
Cha Chung-hwa : Yeong-geum
Lee Won-joong : Monk Gassob

Scénario: Yoon Soo-jung
Réalisation: Yoon Sung-sik, Kim Ji-yeon

J’ai regardé Le palais hanté en 2025 sur Viki.

Plus de Le palais hantésur le net

La page de The haunted palace sur Wikipedia (en anglais)

Sa page sur SBS (en coréen)

Interview

Behind the scenes

OST

Law and the city

Law and the city 서초동 est un drama de 2025 en 12 épisodes.

Le pitch

Le quotidien de 5 avocats.

Critique du drama coréen Law and the City : entre ambition, éthique et relations humaines

Si vous avez aimé Hospital Playlist ou Resident Playbook, préparez-vous à retrouver un esprit similaire… mais cette fois dans l’univers du droit. Law and the City troque les blouses bleues pour les toges noires et nous plonge dans le quotidien de cinq avocats aux personnalités contrastées, liés par leur métier mais aussi par des moments conviviaux partagés autour d’un repas.


Un casting solide et charismatique

La série peut compter sur un casting de haut niveau. Lee Jong-suk, que l’on ne présente plus (Pinocchio, Two Worlds), incarne un avocat froid et méthodique. Brillant dans son travail, il garde ses émotions soigneusement verrouillées, ce qui le rend à la fois impressionnant et un peu déroutant.

Son quotidien bien réglé est chamboulé par l’arrivée de Moon Ga-young (True Beauty, My Dearest Nemesis), une avocate empathique qui prend le temps d’écouter ses clients et de s’impliquer personnellement dans leurs affaires. Leur relation prend un tour surprenant lorsque l’on découvre qu’ils ont été ensemble dans le passé… mais lui feint de ne pas la reconnaître.


Des personnalités contrastées et attachantes

Aux côtés de ce duo, la série nous présente :

  • Im Seong-jae, discret mais redoutablement efficace dans les plaidoiries.
  • Ryu Hye-young, pétillante et chaleureuse, qui illumine chaque scène avec son style soigné et sa coupe courte parfaitement assumée.
  • Kang You-seok (Black knight, Payback), bavard invétéré et éternel optimiste. Son énergie débordante frôle parfois l’excès, au point qu’on se demande si cette bonne humeur est toujours spontanée ou cache autre chose.

La série s’enrichit également de rôles secondaires marquants, comme Yeom Hye-ran, mystérieuse propriétaire d’immeuble, et Yoon Kyun-sang (Clean with Passion for Now), parfait dans le rôle du mari de Ryu Hye-young.


Un équilibre entre affaires judiciaires et histoires personnelles

Law and the City parvient à maintenir un équilibre agréable entre les relations humaines et les affaires juridiques. On suit les protagonistes dans leurs défis professionnels, qu’il s’agisse de défendre un client injustement accusé, de négocier un accord complexe ou de jongler avec les pressions éthiques du métier.

Chaque épisode mêle ainsi l’intensité des salles d’audience à des instants plus légers et intimes : repas partagés, conversations entre collègues, ou moments de doute face à des décisions difficiles.

Et lorsque les avocats se retrouvent confrontés à leur propre conscience, la série pose une question centrale : jusqu’où peut-on aller pour gagner un procès sans trahir ses valeurs ?


Un drama qui captive du début à la fin

Grâce à une écriture soignée et à des personnages nuancés, Law and the City réussit à captiver aussi bien les amateurs de dramas professionnels que ceux qui recherchent une série plus humaine, centrée sur les émotions et les interactions. Les intrigues judiciaires tiennent en haleine, tandis que les liens entre les personnages se tissent avec subtilité au fil des épisodes.

✅ Pour les fans de dramas professionnels avec une touche humaine
✅ Pour ceux qui aiment les dynamiques de groupe à la Hospital Playlist
✅ Pour réfléchir à ses rêves

Acteurs

Lee Jong-suk : Ahn Joo-hyung
Moon Ga-young : Kang Hee-ji

Kang You-seok : Jo Chang-won
Ryu Hye-young : Bae Moon-jung
Im Seong-jae : Ha Sang-ki

Yeom Hye-ran : Kim Hyung-min
Lee Seo-hwan : Seong Yoo-deok
Jung Hye-young : Kang Jung-yoon
Park Hyung-soo : Noh Kyung-min
Kim Ji-hyun : Kim Ryoo-jin

Yoon Kyun-sang : Kim Ji-Seok

Scénario: Lee Seung-hyun
Réalisation: Park Seung-woo

J’ai regardé Law and the city en 2025 sur Viki.

Law and the city - rakuten Viki
|rakuten Viki

Plus de Law and the city sur le net

Sa page sur Wikipedia (en anglais): https://en.wikipedia.org/wiki/Law_and_the_City

Sa page sur TvN (en coréen): https://tvn.cjenm.com/ko/Law-and-The-City/

Interview

Behind the scenes

OST

Bitch and rich, saison 1 et saison 2

Critique du drama coréen Bitch and Rich : entre satire sociale et pur makjang

Dans le vaste univers des dramas coréens, il y a des séries qui misent sur la subtilité… et puis il y a Bitch and Rich. Avec son titre provocateur et ses rebondissements excessifs, cette télésérie ne fait clairement pas dans la dentelle. Et pourtant, malgré son apparente exubérance, elle captive. Si vous êtes amateur de makjang — ce genre dramatique coréen fait de scandales, de trahisons et d’invraisemblances assumées — cette série pourrait bien vous accrocher dès les premiers épisodes.


Résumé : une lycéenne boursière parmi les ultra-riches

Le point de départ est simple : une jeune fille issue d’un milieu modeste parvient à intégrer un lycée d’élite réservé aux héritiers de familles fortunées. Grâce à une bourse un peu étrange, elle débarque dans ce microcosme de privilèges… mais sans être vraiment acceptée.

Dès son arrivée, elle découvre que richesse ne rime pas forcément avec noblesse d’âme. Et elle-même n’est pas aussi innocente qu’elle en a l’air. Très vite, on comprend que l’héroïne est prête à franchir certaines limites pour survivre — voire dominer — dans cet environnement hostile.


Pourquoi j’ai failli ne pas regarder cette série

Honnêtement, rien ne me donnait envie de lancer Bitch and Rich au départ. Le titre me rebutait, et la bande-annonce ne m’inspirait pas plus que ça.

Mais… il y a Lee Eun-saem.

J’ai eu la chance de la rencontrer lors du Festival de Canneseries, où elle était présente pour promouvoir une autre série, S-line. Et quelle personnalité ! En interview, elle dégage une présence rare. Charismatique, vive, naturelle — elle m’a marquée. Ce type de rencontre change parfois notre regard sur un acteur ou une actrice, et m’a donné envie de lui laisser sa chance dans ce rôle.


Un drama exagéré… mais franchement divertissant

Et j’ai bien fait. Car si Bitch and Rich part dans tous les sens, c’est précisément ce qui fait son charme.

Attention tout de même : il faut accepter les codes du makjang. Ce genre se caractérise par des intrigues poussées à l’extrême : meurtres au lycée, harcèlement scolaire violent, secrets de naissance, chantage entre élèves et professeurs… On atteint parfois un degré d’absurdité qui frôle la parodie. Mais c’est aussi ce qui rend ces séries addictives.

Plus les épisodes avancent, plus l’intrigue s’enfonce dans le chaos, mais aussi plus on a envie de connaître le dénouement. Ce n’est clairement pas une série réaliste, mais elle joue à fond la carte du drama excessif, et assume totalement son ton.


Une héroïne moralement ambivalente

Le personnage principal, Kim Hae-in, est loin d’être une sainte. Tantôt gentille fille, tantôt manipulatrice, elle agit sans scrupules pour se faire une place dans ce monde de privilégiés. Il est parfois difficile de s’attacher à elle : elle peut se montrer dure, voire injuste.

Et pourtant, au fil des épisodes, on s’interroge sur ses motivations, sur son besoin de reconnaissance et de revanche sociale. Son ambiguïté est intéressante, même si certaines de ses décisions restent discutables — notamment sa culpabilité finale vis-à-vis d’un personnage qui ne lui a jamais montré la moindre bienveillance.


Des personnages secondaires marquants

Côté « rich kids », Baek Je-na finit par devenir l’un des personnages les plus intrigants. Fière, distante, mais profondément complexe, elle est bien plus qu’une simple rivale.

Cha Jin-wook, quant à lui, oscille entre sincérité et calcul. Sa beauté (merci à l’acteur Kim Min-kyu) n’est probablement pas étrangère à son attrait, mais son rôle reste suffisamment nuancé pour ne pas se résumer à un joli minois.

Je n’ai jamais réussi à accrocher avec Kim Hae-in. Son comportement envers Seo Do-eon reste, pour moi, totalement incompréhensible. Elle se montre froide, distante, et même franchement cruelle avec lui, en particulier dans la saison 2. Et pourtant, la dévotion de Seo Do-eon à son égard ne faiblit jamais. Cette loyauté obstinée n’est pas crédible pour moi, car rien dans leur relation ne justifie un tel attachement. Elle n’a ni la douceur ni le charisme pour expliquer une telle fascination, ce qui rend ce duo assez frustrant à suivre.


Une saison 2 encore plus folle… et une fin ouverte

La deuxième saison pousse encore plus loin les intrigues, les tensions, et les rebondissements invraisemblables. On sent que la série assume de plus en plus son côté soap survolté, ce qui plaira aux fans du genre, mais risque d’en perdre d’autres en route.

Le dernier épisode résout l’intrigue mais laisse entrevoir de nombreuses pistes, et il est clair que la porte est grande ouverte pour une saison 3. Et honnêtement, malgré toutes ses exagérations, je serai probablement au rendez-vous.


Conclusion : un drama chaotique, mais addictif

Bitch and Rich est tout sauf une série subtile. Mais c’est précisément son excès, son audace narrative et son énergie débordante qui font qu’on y revient épisode après épisode. Ce n’est pas un chef-d’œuvre de finesse, mais c’est un divertissement efficace.

✅ À regarder si vous aimez les dramas makjang
✅ Pour les amateurs de twists improbables et de confrontations explosives
✅ À éviter si vous cherchez une série réaliste ou mesurée

Acteurs

Lee Eun-saem : Kim Hye-in
Kim Ye-rim : Baek Je-na
Lee Jong-hyuk : Seo Do-eon
Park Si-woo : Min Yul-hee
Jang Deok-su : Park Woo-jin
Yoo Jung-hoo : Lee So-mang
Jang Sung-yoon : Kim Hae-in
Kim Min-kyu : Cha Jin-wook
Won Kyu-bin : Lee Sa-rang

Scénario: Jeong Seung-eun (S1), Kwak Young-im (S2)
Réalisation: Min Ji-young, Lim Dae-woong (S2), Park Hyung-won (S2)

J’ai regardé Bitch and Rich S1 et 2 en 2025 sur Netflix.

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La page de Bitch en rich sur Wikipedia (en anglais)

Interview

Behind the scenes

OST