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À son goût

À son goût (Tastefully Yours) 당신의 맛 est un drama de 2025 en 16 épisodes.

Le pitch

De riches propriétaires de restaurants sont célèbres pour leurs recettes… qu’ils volent à de petits restaurants.

Netflix K-Content – Tastefully Yours | Official Trailer

Un régal pour les yeux et les papilles – Critique du drama À son goût

Une savoureuse aventure culinaire

Avec À son goût, préparez-vous à un véritable festin visuel. On y plante, on y émince, ça mijote, ça frémit… chaque scène déborde d’amour pour la cuisine. La gastronomie y est magnifiée, sublimée par une réalisation léchée qui donne irrésistiblement envie de ressortir sa planche à découper. Une série qui titille les sens et qui risque fort de réveiller le cuisinier qui sommeille en vous.

Un casting aux petits oignons

La série doit aussi beaucoup à sa distribution impeccable. Difficile de ne pas s’attacher à l’équipe de Jungjae, un groupe de personnages qu’on adopte immédiatement.

Les deux têtes d’affiche sont parfaitement choisies.
Kang Ha-neul incarne un voleur de recettes pas si méchant, avec ce charme maladroit et cette intensité qui font sa renommée. À 35 ans, il enchaîne les rôles marquants : Moon Lovers: Scarlet Heart Ryeo, The Pirates: The Last Royal Treasure, When the Camellia Blooms, Curtain Call, ou encore la saison 3 de Squid Game.

Face à lui, Go Min-si est lumineuse dans le rôle de la restauratrice au caractère bien trempé. Actrice montante, elle confirme ici son talent déjà entrevu dans Smugglers, Sweet Home, Youth of May et Les Silences de la forêt.

Et ce n’est pas tout !

Kim Shin-rok, dans le rôle de l’aide-cuisinière repêchée sur le tard, surprend agréablement. Habituée à des personnages plus sombres (Undercover High School, Reborn Rich), elle se révèle ici dans un registre plus léger, et ça fonctionne à merveille.

Mention spéciale aussi à Yoo Su-bin (Crash Landing on You, Start-Up, D.P. 2), irrésistible dans un rôle volontairement un peu ridicule – et c’est ce qu’on aime !

Des antagonistes qu’on adore détester

Yoo Yeon-seok (Vanishing, Dr. Romantic, Mr. Sunshine, Hospital Playlist, When the Phone Rings) fait également une apparition marquée. Son personnage, ambivalent à souhait, provoque une seule envie : qu’il sorte de la cuisine, et vite.

Autre figure trouble : une cheffe brillante mais à l’éthique contestable. Elle non plus, on ne lui donnerait pas les clés du restaurant.

Et que dire de Jang Na-ra ? Révélé dans Weak Hero Class 2, il campe ici un méchant qu’on adore détester. Bluffant, notamment dans sa capacité à se métamorphoser d’un rôle à l’autre – jusqu’à se faire passer crédiblement pour un lycéen grâce à un simple uniforme !

Verdict : une série à croquer

Malgré quelques longueurs dans l’épisode 7 (le détour par Sapporo aurait mérité plus de concision), l’ensemble reste incroyablement attachant. Un drama plein de tendresse, une romance qu’on adopte avec le sourire, et une morale qui triomphe, comme on aime.

En résumé : À son goût, c’est du bonheur en tranches. À savourer sans modération.

Acteurs

Kang Ha-neul : Han Beom-woo
Go Min-si : Mo Yeon-joo
Kim Shin-rok : Jin Myeong-sook
Yoo Su-bin : Shin Chun-seung
Bae Na-ra : Han Seon-woo
Bae Yoo-ram : Lee Yu-jin
Yoo Yeon-seok : Jeon Min
Park Ji-hoon : Eun-jae (cameo)

Scénario: Jung Soo-yoon
Réalisation: Park Dan-hee

J’ai regardé À son goût en 2025 sur Netflix.

Plus de À son goût sur le net

La page de Tastefully yours sur Wikipedia (en anglais)

Interview

Marie Claire Korea – 이렇게까지 웃으시면 촬영이 불가합니다..🤣 강하늘&고민시와 함께한 지목 인터뷰!(Eng sub)

스튜디오지니 – [ENG SUB] [당신의 맛 : 가오픈 FULL] 안 보면 손해! ‘당신의 맛’ 스페셜 예능 풀코스로 개봉박두 🍽 Tastefully Yours: Soft Opening

Behind the scenes

YY Entertainment – 박지훈,한지안 ‘당신의 맛 – 은재 안고 뛰어’ 특별출연 비하인드

OST

Stone Music Entertainment – [당신의 맛 (Tastefully Yours) OST Part 2] 헤이즈 (Heize) – You are the one MV

Dimensional mercenary

Dimensional mercenary 이차원 용병 est un manhwa publié en Corée du Sud en 2017.

Le pitch éditeur

Malgré son diplôme en poche, impossible pour Chulho de décrocher un boulot ! Il sombre peu à peu dans la misère et tombe un beau jour sur un mystérieux site d’offres d’emploi. Croyant d’abord à une arnaque, il finit par soumettre sa candidature. Après tout, il est prêt à vendre son âme pour un job. Mais il ne s’attendait sûrement pas à être… mercenaire dans une autre dimension !

Critique du manhwa Dimensional Mercenary

Au hasard des rayons

C’est souvent au détour d’un rayon, sans trop y penser, que l’on tombe sur des inattendus. C’est exactement ce qui m’est arrivé avec Dimensional Mercenary. Je n’avais jamais entendu parler de ce manhwa avant de tomber sur son premier tome, et j’avoue que ma curiosité a été piquée par son titre aussi étrange qu’intriguant. Le genre de nom qui peut annoncer une grande aventure… ou un énorme délire.

La couverture, elle aussi, a attiré mon œil : un homme en armure en avant-plan, l’air déterminé, flanqué de deux jeunes femmes en tenue contemporaine. Un mélange des genres qui pose tout de suite une question : dans quel univers est-on en train de mettre les pieds ?

Un premier tome plein de mystères

Dès les premières pages, l’ambiance se met en place et, comme le titre, le début du récit intrigue. L’histoire commence sans fioritures : on fait rapidement la connaissance de Chulho, le protagoniste, qui se retrouve embarqué dans une expérience bien particulière. Il est projeté dans un monde alternatif qui ressemble à un jeu vidéo grandeur nature, à la différence près que les risques sont bien réels. S’il meurt dans ce monde, c’est terminé pour de bon.

Notre héros est alors engagé comme mercenaire interdimensionnel. Et il découvre très vite que ses missions peuvent lui rapporter énormément d’argent une fois de retour dans la réalité. Un argument de poids qui le pousse à accepter d’autres contrats, chacun l’entraînant dans un univers différent, avec ses propres règles, dangers et intrigues.

Ce premier tome réussit à capter l’attention en instaurant un rythme dynamique et une atmosphère immersive. Le personnage principal est attachant, et l’on suit avec intérêt ses premiers pas dans cet étrange métier. On ressent bien la tension liée à l’idée que chaque erreur peut être fatale.

Les deux personnages féminins qu’on aperçoit sur la couverture sont, pour l’instant, assez secondaires. Elles semblent davantage là pour éveiller la curiosité que pour réellement influencer l’intrigue… du moins pour le moment. Espérons qu’elles prendront plus de place dans les tomes suivants.

Un univers prometteur

L’univers que traverse Chulho dans ce volume a un petit goût de fantasy médiévale, ce qui ajoute un vrai dépaysement. Costumes d’époque, décors de châteaux, quêtes chevaleresques… On s’y croit. Et surtout, la fin du tome relance l’intérêt avec une mission particulièrement tendue : Chulho doit escorter un jeune héritier dont le propre père souhaite la mort. Un scénario qui promet suspense et retournements de situation.

En somme, Dimensional Mercenary démarre bien. Ce premier volume pose les bases d’un concept . Une chose est sûre : j’ai envie de connaître la suite.

Détails de Dimensonal mercenary

Auteurs : Gmho, Jae Hwan Kim (illustrateur)

Publication version papier en France:
Collection : Kbooks fantasy
Éditeur : Delcourt
Date de sortie France : 2022-2026

Exhuma

Exhuma 파묘 est un film de 2024 en 134 minutes.

Le pitch

Un couple d’exorcistes appelés pour s’occuper d’une personne va se retrouver face à une puissance démoniaque qui va mettre leur vie en jeu.

Avis express sur Exhuma

Exhuma : un voyage mystique au cœur des ténèbres

Dès les premières secondes, Exhuma m’a littéralement happée. La qualité visuelle est stupéfiante : une photographie somptueuse, des cadrages soigneusement composés, une mise en scène à la fois précise et poétique. L’introduction frappe fort, installant immédiatement une atmosphère lourde et envoûtante, presque hypnotique.

Ce film sud-coréen, qui a séduit plus de 11 millions de spectateurs dans son pays d’origine et a été distribué dans 133 territoires à travers le monde, n’a clairement pas volé son succès. Il s’impose dès les premières scènes comme un objet cinématographique singulier, à mi-chemin entre horreur, spiritualité et réflexion culturelle.

Une esthétique soignée, presque picturale

Chaque plan semble avoir été pensé comme une œuvre d’art. Le travail sur les couleurs, les jeux de lumière et les contrastes plongent le spectateur dans un univers visuel dense, presque irréel. Exhuma ne se contente pas de raconter une histoire : il la peint, la sculpte, la chorégraphie. On est happé dans une ambiance oppressante, mais d’une beauté troublante, où chaque séquence a quelque chose d’onirique et de dérangeant à la fois.

Un duo d’exorcistes face à l’indicible

Au cœur du récit, deux exorcistes : Lee Hwa-rim, incarnée par une Kim Go-eun impressionnante de maîtrise, et Yoon Bong-gil, interprété par Lee Do-hyun, dont la présence, bien que plus clairsemée, laisse une forte empreinte. Ensemble, ils forment un tandem complémentaire, aux compétences spirituelles aussi affûtées que leur lien humain semble tangible.

Kim Go-eun brille littéralement à l’écran. Une scène en particulier, où elle exécute une danse rituelle avec des sabres, est à couper le souffle. Ce moment, à la fois mystique et esthétique, résume bien l’essence du film : une œuvre qui marie le sacré et l’artistique avec une élégance rare.

Lee Do-hyun, quant à lui, incarne avec sobriété un exorciste calme et déterminé. Même si son temps à l’écran est mesuré, sa prestance est indéniable. Et il faut le dire : son look, entre tatouages chamaniques et catogan discret, accentue son charisme.

Une plongée dans les croyances coréennes

Exhuma s’inscrit dans une tendance actuelle du cinéma et des dramas sud-coréens : le retour du chamanisme à l’écran. Tantôt traité avec légèreté et humour comme dans Head Over Heels ou The Haunted Palace, tantôt abordé de manière sombre et inquiétante comme ici, cet héritage culturel refait surface dans la fiction — mais aussi, parfois, dans des faits divers bien réels.

Le film aborde ce thème sans détour, en montrant la puissance mais aussi les dangers de certaines pratiques spirituelles. Un parallèle glaçant peut d’ailleurs être fait avec un événement survenu en 2025 : une jeune femme a perdu la vie, brûlée vive lors d’un rituel chamanique en plein cœur de Séoul. Exhuma, sans être un film à message, interroge tout de même, en filigrane, notre rapport à l’invisible, au sacré, et aux traditions qui perdurent dans la modernité.

Une œuvre à voir, à ressentir, à méditer

En résumé, Exhuma est bien plus qu’un simple film d’horreur surnaturelle. C’est une expérience sensorielle et spirituelle, qui marie avec finesse tension dramatique, beauté plastique et profondeur culturelle. L’ambiance est pesante, parfois angoissante, mais toujours captivante. On ressort de la salle à la fois troublé et fasciné, marqué par cette incursion dans un monde où les morts ne sont jamais loin, et où les vivants doivent faire face à l’invisible.

Un film à ne pas manquer, surtout pour ceux qui aiment être dérangés… avec élégance.

J’ai regardé Exhuma en 2024 sur Korean Air.

Acteurs

Kim Go-eun : la shamane Lee Hwa-rim
Lee Do-hyun : le shaman Yoon Bong-gil
Choi Min-sik : Kim Sang-deok
Kim Jae-cheol : le client Park Ji-yong
Yoo Hae-jin : Yeong-geun
Kim Sun-young : le shaman Oh Gwang-shim
Kim Ji-an : le jeune shaman Park Ja-hye

Réalisation : Jang Jae-hyun
Scénario : Jang Jae-hyun

Plus de Exhumasur le net

Sa page sur Wikipedia (en anglais): https://en.wikipedia.org/wiki/Exhuma

Article Asialyst: « Exhuma » : le cinéma sud-coréen sort-il de sa tombe ? – Antoine Coppola

Article Vanity Fair: Le film sud-coréen Exhuma rencontre un grand succès en Corée du Nord, alors qu’il est interdit dans le pays

Article Koreaboo : Woman Burned To Death In Exorcism Ritual By Shaman Aunt – Serah S. Cherrie

Interview

Le palais hanté

Le palais hanté (The haunted palace) 귀궁 est un drama de 2025 en 16 épisodes.

Le pitch

Les héritiers du trône meurent les uns après les autres, frappés par une malédiction.

Le roi envoie chercher une chamane pour exorciser son fils.

Quand romance historique et créatures magiques se croisent

Une série historique originale, pleine de charme, saupoudrée de fantastique et d’une pincée de romance, voilà Le Palais hanté ! Dès le premier regard, le visuel promotionnel accroche l’œil : des teintes acidulées, un personnage à l’allure humaine, mais dont la tenue laisse subtilement entrevoir… une queue de bête. Cette simple image résume à merveille l’ambiance du drama : un monde où les frontières entre réalité et légendes sont floues.

Entre mythe et émotions humaines

Au cœur de cette histoire, un vieux dragon, Kang Chul, qui a échoué à son ascension spirituelle et se retrouve coincé entre deux mondes. C’est à travers les yeux de Yeo-ri, une jeune femme au tempérament bien trempé, que nous le découvrons. Depuis l’enfance, elle nourrit envers lui une profonde rancune. Et on la comprend : il a causé la mort de sa grand-mère adorée ! Ajoutez à cela qu’il élimine ensuite son premier amour… autant dire qu’entre eux, les débuts sont plus que tendus.

Et pourtant, comme souvent dans les dramas coréens, les apparences sont trompeuses. Ce « grand méchant » n’est peut-être pas aussi sombre qu’il n’y paraît. Les rancœurs laissent progressivement place à des sentiments plus nuancés… et à une alchimie indéniable. On assiste ainsi à l’évolution d’une relation complexe, tissée de blessures passées, de méfiance, mais aussi de tendresse naissante.

Jeux de pouvoir et intrigues de palais

En toile de fond, l’univers du palais impérial regorge de complots et de luttes pour le pouvoir. On retrouve tous les ingrédients classiques du genre : des nobles sans scrupules, des ambitions dévorantes, mais aussi des figures plus attachantes, prêtes à résister à la corruption ambiante. Mention spéciale à l’eunuque en chef, qui passe de ronchon ambigu à personnage comique tout à fait savoureux. Ce revirement bien amené apporte une touche légère comme on aime. D’ailleurs ce n’est pas la seule. Le dragon amateur des saveurs humaines est aussi un élément souvent drôle.

Un soupçon d’ésotérisme

L’un des aspects les plus marquants du drama reste sans doute l’intégration d’éléments spirituels et folkloriques. Un esprit vengeur d’une rare cruauté sème la terreur, assisté d’un shaman sournois prêt à tout pour faire avancer ses propres intérêts. Le shamanisme, omniprésent dans cette série, est traité ici sous un angle coloré, presque festif – un contraste avec d’autres œuvres récentes comme Exhuma, qui abordent ces pratiques sous un jour beaucoup plus sombre et oppressant.

Fantaisie, romance et tension bien dosées

Le Palais hanté séduit par son habile mélange de genres. Il y a ce qu’il faut de magie pour éveiller la curiosité, de mystère pour maintenir le suspense, et une romance qui, bien que prévisible, fonctionne à merveille. Les scènes entre Kang Chul et Yeo-ri oscillent entre acidité et douceur. On passe facilement de la tension à l’émotion, tout en se laissant porter par une intrigue bien rythmée.

En résumé

Ce drama historique est une belle surprise : visuellement attrayant, narrativement bien construit, et émotionnellement engageant. Il explore des thématiques universelles comme la vengeance, la rédemption et l’amour impossible, tout en les habillant d’un manteau fantastique inspiré des mythes coréens. Que vous soyez amateur de romances surnaturelles, de récits de cour ou simplement à la recherche d’une série divertissante à partager en famille, Le Palais hanté a de sérieux arguments pour vous convaincre.

Acteurs

Yook Sung-jae : Yoon Gap, Gangcheori, Kang Chul
Kim Ji-yeon : la shamane Yeo-ri
Kim Ji-hoon : le roi Lee Seong
Kim Sang-ho : le shaman Pung-san
Cho Han-Gyeol : Bibi
Shin Seul-ki : Choi In-sun
Byong-ho : Kim Bong-in
Gil Hae-yeon : Neup-deok
Han So-eun : la reine Park
Han Soo-yeon : Da-bi
Kim In-kwon : Kim Eung-soon
Cha Chung-hwa : Yeong-geum
Lee Won-joong : Monk Gassob

Scénario: Yoon Soo-jung
Réalisation: Yoon Sung-sik, Kim Ji-yeon

J’ai regardé Le palais hanté en 2025 sur Viki.

Plus de Le palais hantésur le net

La page de The haunted palace sur Wikipedia (en anglais)

Sa page sur SBS (en coréen)

Interview

Behind the scenes

OST

Law and the city

Law and the city 서초동 est un drama de 2025 en 12 épisodes.

Le pitch

Le quotidien de 5 avocats.

Critique du drama coréen Law and the City : entre ambition, éthique et relations humaines

Si vous avez aimé Hospital Playlist ou Resident Playbook, préparez-vous à retrouver un esprit similaire… mais cette fois dans l’univers du droit. Law and the City troque les blouses bleues pour les toges noires et nous plonge dans le quotidien de cinq avocats aux personnalités contrastées, liés par leur métier mais aussi par des moments conviviaux partagés autour d’un repas.


Un casting solide et charismatique

La série peut compter sur un casting de haut niveau. Lee Jong-suk, que l’on ne présente plus (Pinocchio, Two Worlds), incarne un avocat froid et méthodique. Brillant dans son travail, il garde ses émotions soigneusement verrouillées, ce qui le rend à la fois impressionnant et un peu déroutant.

Son quotidien bien réglé est chamboulé par l’arrivée de Moon Ga-young (True Beauty, My Dearest Nemesis), une avocate empathique qui prend le temps d’écouter ses clients et de s’impliquer personnellement dans leurs affaires. Leur relation prend un tour surprenant lorsque l’on découvre qu’ils ont été ensemble dans le passé… mais lui feint de ne pas la reconnaître.


Des personnalités contrastées et attachantes

Aux côtés de ce duo, la série nous présente :

  • Im Seong-jae, discret mais redoutablement efficace dans les plaidoiries.
  • Ryu Hye-young, pétillante et chaleureuse, qui illumine chaque scène avec son style soigné et sa coupe courte parfaitement assumée.
  • Kang You-seok (Black knight, Payback), bavard invétéré et éternel optimiste. Son énergie débordante frôle parfois l’excès, au point qu’on se demande si cette bonne humeur est toujours spontanée ou cache autre chose.

La série s’enrichit également de rôles secondaires marquants, comme Yeom Hye-ran, mystérieuse propriétaire d’immeuble, et Yoon Kyun-sang (Clean with Passion for Now), parfait dans le rôle du mari de Ryu Hye-young.


Un équilibre entre affaires judiciaires et histoires personnelles

Law and the City parvient à maintenir un équilibre agréable entre les relations humaines et les affaires juridiques. On suit les protagonistes dans leurs défis professionnels, qu’il s’agisse de défendre un client injustement accusé, de négocier un accord complexe ou de jongler avec les pressions éthiques du métier.

Chaque épisode mêle ainsi l’intensité des salles d’audience à des instants plus légers et intimes : repas partagés, conversations entre collègues, ou moments de doute face à des décisions difficiles.

Et lorsque les avocats se retrouvent confrontés à leur propre conscience, la série pose une question centrale : jusqu’où peut-on aller pour gagner un procès sans trahir ses valeurs ?


Un drama qui captive du début à la fin

Grâce à une écriture soignée et à des personnages nuancés, Law and the City réussit à captiver aussi bien les amateurs de dramas professionnels que ceux qui recherchent une série plus humaine, centrée sur les émotions et les interactions. Les intrigues judiciaires tiennent en haleine, tandis que les liens entre les personnages se tissent avec subtilité au fil des épisodes.

✅ Pour les fans de dramas professionnels avec une touche humaine
✅ Pour ceux qui aiment les dynamiques de groupe à la Hospital Playlist
✅ Pour réfléchir à ses rêves

Acteurs

Lee Jong-suk : Ahn Joo-hyung
Moon Ga-young : Kang Hee-ji

Kang You-seok : Jo Chang-won
Ryu Hye-young : Bae Moon-jung
Im Seong-jae : Ha Sang-ki

Yeom Hye-ran : Kim Hyung-min
Lee Seo-hwan : Seong Yoo-deok
Jung Hye-young : Kang Jung-yoon
Park Hyung-soo : Noh Kyung-min
Kim Ji-hyun : Kim Ryoo-jin

Yoon Kyun-sang : Kim Ji-Seok

Scénario: Lee Seung-hyun
Réalisation: Park Seung-woo

J’ai regardé Law and the city en 2025 sur Viki.

Law and the city - rakuten Viki
|rakuten Viki

Plus de Law and the city sur le net

Sa page sur Wikipedia (en anglais): https://en.wikipedia.org/wiki/Law_and_the_City

Sa page sur TvN (en coréen): https://tvn.cjenm.com/ko/Law-and-The-City/

Interview

Behind the scenes

OST

Bitch and rich, saison 1 et saison 2

Critique du drama coréen Bitch and Rich : entre satire sociale et pur makjang

Dans le vaste univers des dramas coréens, il y a des séries qui misent sur la subtilité… et puis il y a Bitch and Rich. Avec son titre provocateur et ses rebondissements excessifs, cette télésérie ne fait clairement pas dans la dentelle. Et pourtant, malgré son apparente exubérance, elle captive. Si vous êtes amateur de makjang — ce genre dramatique coréen fait de scandales, de trahisons et d’invraisemblances assumées — cette série pourrait bien vous accrocher dès les premiers épisodes.


Résumé : une lycéenne boursière parmi les ultra-riches

Le point de départ est simple : une jeune fille issue d’un milieu modeste parvient à intégrer un lycée d’élite réservé aux héritiers de familles fortunées. Grâce à une bourse un peu étrange, elle débarque dans ce microcosme de privilèges… mais sans être vraiment acceptée.

Dès son arrivée, elle découvre que richesse ne rime pas forcément avec noblesse d’âme. Et elle-même n’est pas aussi innocente qu’elle en a l’air. Très vite, on comprend que l’héroïne est prête à franchir certaines limites pour survivre — voire dominer — dans cet environnement hostile.


Pourquoi j’ai failli ne pas regarder cette série

Honnêtement, rien ne me donnait envie de lancer Bitch and Rich au départ. Le titre me rebutait, et la bande-annonce ne m’inspirait pas plus que ça.

Mais… il y a Lee Eun-saem.

J’ai eu la chance de la rencontrer lors du Festival de Canneseries, où elle était présente pour promouvoir une autre série, S-line. Et quelle personnalité ! En interview, elle dégage une présence rare. Charismatique, vive, naturelle — elle m’a marquée. Ce type de rencontre change parfois notre regard sur un acteur ou une actrice, et m’a donné envie de lui laisser sa chance dans ce rôle.


Un drama exagéré… mais franchement divertissant

Et j’ai bien fait. Car si Bitch and Rich part dans tous les sens, c’est précisément ce qui fait son charme.

Attention tout de même : il faut accepter les codes du makjang. Ce genre se caractérise par des intrigues poussées à l’extrême : meurtres au lycée, harcèlement scolaire violent, secrets de naissance, chantage entre élèves et professeurs… On atteint parfois un degré d’absurdité qui frôle la parodie. Mais c’est aussi ce qui rend ces séries addictives.

Plus les épisodes avancent, plus l’intrigue s’enfonce dans le chaos, mais aussi plus on a envie de connaître le dénouement. Ce n’est clairement pas une série réaliste, mais elle joue à fond la carte du drama excessif, et assume totalement son ton.


Une héroïne moralement ambivalente

Le personnage principal, Kim Hae-in, est loin d’être une sainte. Tantôt gentille fille, tantôt manipulatrice, elle agit sans scrupules pour se faire une place dans ce monde de privilégiés. Il est parfois difficile de s’attacher à elle : elle peut se montrer dure, voire injuste.

Et pourtant, au fil des épisodes, on s’interroge sur ses motivations, sur son besoin de reconnaissance et de revanche sociale. Son ambiguïté est intéressante, même si certaines de ses décisions restent discutables — notamment sa culpabilité finale vis-à-vis d’un personnage qui ne lui a jamais montré la moindre bienveillance.


Des personnages secondaires marquants

Côté « rich kids », Baek Je-na finit par devenir l’un des personnages les plus intrigants. Fière, distante, mais profondément complexe, elle est bien plus qu’une simple rivale.

Cha Jin-wook, quant à lui, oscille entre sincérité et calcul. Sa beauté (merci à l’acteur Kim Min-kyu) n’est probablement pas étrangère à son attrait, mais son rôle reste suffisamment nuancé pour ne pas se résumer à un joli minois.

Je n’ai jamais réussi à accrocher avec Kim Hae-in. Son comportement envers Seo Do-eon reste, pour moi, totalement incompréhensible. Elle se montre froide, distante, et même franchement cruelle avec lui, en particulier dans la saison 2. Et pourtant, la dévotion de Seo Do-eon à son égard ne faiblit jamais. Cette loyauté obstinée n’est pas crédible pour moi, car rien dans leur relation ne justifie un tel attachement. Elle n’a ni la douceur ni le charisme pour expliquer une telle fascination, ce qui rend ce duo assez frustrant à suivre.


Une saison 2 encore plus folle… et une fin ouverte

La deuxième saison pousse encore plus loin les intrigues, les tensions, et les rebondissements invraisemblables. On sent que la série assume de plus en plus son côté soap survolté, ce qui plaira aux fans du genre, mais risque d’en perdre d’autres en route.

Le dernier épisode résout l’intrigue mais laisse entrevoir de nombreuses pistes, et il est clair que la porte est grande ouverte pour une saison 3. Et honnêtement, malgré toutes ses exagérations, je serai probablement au rendez-vous.


Conclusion : un drama chaotique, mais addictif

Bitch and Rich est tout sauf une série subtile. Mais c’est précisément son excès, son audace narrative et son énergie débordante qui font qu’on y revient épisode après épisode. Ce n’est pas un chef-d’œuvre de finesse, mais c’est un divertissement efficace.

✅ À regarder si vous aimez les dramas makjang
✅ Pour les amateurs de twists improbables et de confrontations explosives
✅ À éviter si vous cherchez une série réaliste ou mesurée

Acteurs

Lee Eun-saem : Kim Hye-in
Kim Ye-rim : Baek Je-na
Lee Jong-hyuk : Seo Do-eon
Park Si-woo : Min Yul-hee
Jang Deok-su : Park Woo-jin
Yoo Jung-hoo : Lee So-mang
Jang Sung-yoon : Kim Hae-in
Kim Min-kyu : Cha Jin-wook
Won Kyu-bin : Lee Sa-rang

Scénario: Jeong Seung-eun (S1), Kwak Young-im (S2)
Réalisation: Min Ji-young, Lim Dae-woong (S2), Park Hyung-won (S2)

J’ai regardé Bitch and Rich S1 et 2 en 2025 sur Netflix.

Plus de Bitch and richsur le net

La page de Bitch en rich sur Wikipedia (en anglais)

Interview

Behind the scenes

OST

Mieux vaut tard que célib

Mieux vaut tard que célib (Better late than single) 모태솔로지만 연애는 하고 싶어. Téléréalité de 2025 en 10 épisodes.

Le pitch

Des gens en milieu de vingtaine qui n’ont jamais connu l’amour se retrouvent dans une téléréalité pour faire une rencontre amoureuse.

Critique de la téléréalité coréenne Mieux vaut tard que célib : authenticité, maladresses et émotions

Parmi les nombreuses émissions de téléréalité coréennes qui émergent ces dernières années, Mieux vaut tard que célib (Better Late than Single) se démarque par sa fraîcheur et son authenticité. Diffusée récemment, cette première saison a été pour moi un vrai coup de cœur. À la fois touchante, drôle et parfois un peu cruelle, elle offre un regard sincère sur des jeunes adultes en quête de leur première expérience amoureuse.


Un casting attachant et sincère, loin des clichés de la téléréalité

Ce qui rend cette émission particulièrement plaisante, c’est que c’est une première saison. Et dans les premières saisons, les candidats n’ont pas encore appris à « jouer » avec les caméras. Ils sont souvent plus naturels, spontanés, parfois même naïfs. Ce qui donne lieu à des situations à la fois touchantes et cocasses.

On est loin ici des candidats ultra-coachés, sur-maquillés et ultra présents sur les réseaux sociaux de certaines autres téléréalités, bien qu’il y ait eu un relooking initial. Ce sont de vraies personnes, avec leurs maladresses, leur nervosité, et surtout leur inexpérience amoureuse. Car oui, Mieux vaut tard que célib fait le pari original (et courageux) de réunir des participants dans la vingtaine… qui n’ont jamais été en couple.


Des célibataires de longue date

Pour bien comprendre le concept, il faut replacer cette émission dans son contexte culturel. En Corée du Sud, les rencontres arrangées restent relativement courantes. Cela ne signifie pas forcément un mariage imposé par les familles. Mais plutôt des rencontres organisées via des recommandations, des amis communs ou des cercles professionnels.

Ainsi, le format de Mieux vaut tard que célib, qui met en scène des célibataires inexpérimentés dans un cadre semi-encadré, n’a rien d’étrange pour un public coréen. Pour les spectateurs internationaux, cela peut surprendre — notamment le fait que certains participants n’ont littéralement jamais eu de rendez-vous amoureux de leur vie.


Des candidats très maladroits, mais profondément humains

Certains participants sont extrêmement réservés, voire socialement maladroits. Entre ceux qui fuient du regard, et ceux qui fuient physiquement les autres (l’un d’eux se cache carrément derrière des buissons pour éviter de croiser deux candidates), on assiste à des scènes à la fois gênantes et attendrissantes.

Il y a aussi ceux qui sur-analysent chaque interaction, incapables de simplement se laisser porter par le moment. L’un des moments les plus marquants : un candidat établit un planning ultra-précis de ce que serait une relation idéale pour lui, allant jusqu’à déterminer quel jour sa future copine ou lui devra se déplacer, à quelle heure ils mangeront ensemble, et quand il ira se coucher. Autant dire qu’avec une telle rigueur logistique, l’amour spontané a du souci à se faire…


Un rythme inégal et des candidats laissés de côté

L’un des petits reproches que l’on peut adresser à cette première saison concerne la répartition du temps d’écran. Certains participants sont clairement mis en avant, tandis que d’autres sont quasiment invisibles. Le cas du médecin, arrivé en cours d’émission, est frappant. Dans une émission comme Single’s Inferno, les nouveaux venus bousculent les dynamiques et deviennent des éléments centraux. Ici, les derniers arrivés semblent presque oubliés.

Le médecin, par exemple, apparaît si rarement qu’on pourrait croire qu’il a quitté l’émission prématurément. Il n’a droit qu’à quelques furtives apparitions, notamment près de la piscine ou au coin d’un plan lors de la dernière soirée. On comprend qu’il n’a pas trouvé chaussure à son pied, mais quand même…


Des triangles amoureux, des incompréhensions et des moments touchants

Comme toute bonne émission de rencontres, Mieux vaut tard que célib propose son lot de love triangles, de doutes, de quiproquos et de sentiments non partagés. Certains participants se retrouvent seuls. D’autres hésitent entre deux prétendants, et la plupart naviguent à vue dans cet univers émotionnel nouveau pour eux.

Ce qui est fascinant, c’est de voir à quel point leurs questionnements sont profonds et sincères. Ici, on ne parle pas simplement de « feeling » ou de « flirt ». On va tout de suite sur des sujets sérieux : la compatibilité familiale, les projets de vie, les attentes précises dans une relation. On est loin du « On se plaît, sortons ensemble et on verra bien ». Ce niveau de réflexion rend les situations à la fois drôles, poignantes, et complexes.


Des commentateurs au top

Le dernier épisode, censé être un moment de convivialité autour du feu, est sans doute le point humainement décevant de la série. Les questions posées entre candidats sont trop directes, parfois intrusives, créant une ambiance un peu tendue. Ce moment, qui aurait pu conclure l’émission sur une note chaleureuse, se transforme en malaise collectif.

A côté de cela, les commentateurs de l’émission sont au top de bout en bout. Avec leur humour, leur bienveillance et leurs analyses souvent justes, ils apportent un vrai plus au visionnage. Leur dynamique est fluide, leurs échanges font sourire, et ils permettent au spectateur de prendre du recul tout en s’amusant.


Conclusion : une téléréalité coréenne sincère et rafraîchissante

Mieux vaut tard que célib est une émission de rencontres atypique, loin des standards bling-bling et scénarisés de nombreuses téléréalités occidentales. Son ton sincère, ses participants imparfaits mais attachants, et son approche respectueuse en font un programme original, à découvrir absolument si vous aimez les téléréalités, coréennes ou non, ou simplement les histoires humaines pleines de maladresse et de tendresse.

✅ Pour ceux qui aiment les émotions vraies.
✅ Pour découvrir un autre regard sur l’amour et la solitude.
✅ Pour les curieux de téléréalité coréenne plus humaine que trash.

Casting

Candidats

Ha Jeong-mok @hajeonmok47
Kim Seung-li @sunni.bs
No Jae-youn @ojae_fx
Kim Sang-ho @sh_kyle2025
Kang Hyeon-gyu @@xxvikhynk
Lee Seung-chan @ssngchan_917

Kim Mi-ji
Kim Yeo-myong @your_myoung
Park Ji-yeon @jiyeonpvrk
Kang Ji-soo @maybe_im_jisu
Lee Min-hong @mini_hongg
Lee Do @yidoforyou

Présentateurs

Lee Eun-ji
Seo In-guk
Kang Han-na
Car, the Garden

J’ai regardé Mieux vaut tard que célib en 2025 sur Netflix.

Interview des présentateurs

Head over heels (La fée et le bouvier)

Head over heels (La fée et le bouvier) 견우와 선녀 est un drama de 2025 en 16 épisodes.

Le pitch

Une jeune chamane essaye de se faire passer pour une lycéenne normale.

Un lycéen destiné à mourir jeune intègre sa classe.

Elle est bien décidée à la protéger.

Critique du drama coréen La Fée et le Bouvier : romance, fantômes et twist inattendu

Quelle super série ! Je l’ai aimée du début à la fin.

On a une romance lycéenne, un triangle amoureux pas bien redoutable, des fantômes plus ou moins maléfiques, des chamanes, une méchante. C’est super, on prend plaisir de bout en bout.

Mélange savoureux entre amour, esprits et légendes, ce K-drama offre un ton accessible et des personnages attachants. Voici notre avis complet.


Un K-drama romantique et fantastique à ne pas manquer

Dès le premier épisode, La Fée et le Bouvier nous plonge dans un univers captivant où cohabitent lycéens, chamanes, fantômes et secrets bien enfouis. Ce mélange de genres fonctionne à merveille, créant une atmosphère douce mais rythmée, parfaite pour les amateurs de romance comme de fantastique.


Une romance lycéenne portée par un couple charismatique

Le cœur de la série, c’est bien sûr son couple principal. Le duo fonctionne à la perfection : elle, pétillante et lumineuse, rayonne d’enthousiasme ; lui, beau et taciturne, cache sa sensibilité blessée derrière son regard sombre. Ensemble, ils forment un binôme « sunshine & grumpy » classique mais efficace. Leur complicité évolue avec naturel, rendant chaque interaction savoureuse.

Le triangle amoureux, avec Ji-ho en meilleur ami éperdument amoureux mais discret, ajoute une touche marrante. On est désolé pour lui! Ce personnage, à la fois loyal et frustré, enrichit la dynamique émotionnelle sans jamais virer au mélodrame.


Fantômes et chamanes : une intrigue surnaturelle bien dosée

Les fantômes apportent quelques moments de tension, sans pour autant sombrer dans l’horreur. Grosso modo ils ne sont pas bien terribles. On reste généralement dans une ambiance légère.

Bong-su, l’un des personnages supposément antagonistes, illustre bien cette nuance : présenté d’abord comme une menace, il devient finalement un personnage touchant. À l’inverse, on déteste à fond Yeomhwa. Elle incarne une méchanceté plus profonde et dérangeante. D’abord pour ce qu’elle a fait subir à Gyeon-woo depuis des années, puis pour ce qu’elle fait en ce moment. Ses actes sont impardonnables, même si on comprend les blessures qui les motivent. Elle est clairement la figure sombre du récit. Celle pour laquelle d’autres vont se sacrifier.


Des personnages secondaires qui gagnent en intérêt

Le groupe d’élèves qui entoure les protagonistes peine au départ à trouver sa place. Mais à mesure que l’histoire avance, leurs personnalités s’affinent, révélant des dynamiques plus intéressantes. L’acteur Kim Seong-jeong sort clairement du lot.

On apprécie aussi l’enseignant de tir à l’arc, maladroit mais bienveillant, qui ajoute une touche d’humour et d’humanité bienvenue.

Côté chamanes, on a la mère bien sûr, et Kkotdoryeong, personnage drôle et toujours si dramatique!


Un retournement de situation bluffant à l’épisode 9

Sans spoiler l’intrigue, on peut affirmer que l’épisode 9 réserve l’un des meilleurs twists du drama. Ce retournement, totalement inattendu, relance l’histoire avec intensité. On ne s’y attend pas du tout ! J’ai vraiment kiffé.

⚠️ Spoiler : l’acteur Choo Young-woo est particulièrement impressionnant. Lorsqu’il change de registre et incarne une version bien plus sombre de son personnage, la transformation est saisissante. Il change de visage en une fraction de seconde. Son jeu d’acteur est maîtrisé.


Une série lumineuse… peut-être un peu trop ?

L’unique (petit) reproche que l’on pourrait faire à La Fée et le Bouvier, c’est de rester un peu trop dans le registre « bon enfant ». Si cette douceur générale est agréable, elle empêche parfois les enjeux plus sombres d’atteindre tout leur potentiel. On aurait aimé que certains personnages antagonistes aillent plus loin dans leur noirceur, notamment Bong-su, dont l’évolution reste très gentille.


Conclusion : un drama coréen à voir absolument

La Fée et le Bouvier est une belle réussite. Portée par un duo principal attachant, une intrigue bien rythmée, et une atmosphère chaleureuse, cette série coréenne séduit par son équilibre entre romance, mystère et émotion.

✅ Pour les fans de romance fantastique
✅ Pour ceux qui aiment les dramas accessibles, avec un brin de mystère
✅ Pour découvrir un drama coréen touchant et bien construit

Acteurs

Cho Yi-hyun : Park Seong-ah
Choo Young-woo : Bae Gyeon-woo/Bongsu
Cha Kang-yoon : Pyo Ji-ho
Choo Ja-hyun : Yeom-hwa
Kim Mi-kyung : la chamane Dong-cheon
Yoon Byung-hee: Kkotdoryeong

Scénario: Yang Ji-hoon
Réalisation: Kim Yong-wan

J’ai regardé Head over heels en 2025 sur Prime Vidéo.

Plus de Head over heels sur le net

La page de Head over heels sur Wikipedia (en anglais)

Sa page sur TVN (en coréen)

Interview

Behind the scenes

OST

Deliver us from evil

Deliver us from evil 다만 악에서 구하소서 est un film de Hong Won-Chan de 2020 en 1h48.

Le pitch

Un tueur à gages, qui a un passé sentimental avec une femme, se retrouve à cause d’elle sur la piste de trafiquants d’organes en Thaïlande.

CJ ENM – Official Int’l Main Trailer

Deliver Us From Evil – Un polar brutal et bouleversant

Un film coup de poing, mais pas pour les âmes sensibles

Deliver Us From Evil est un thriller d’une rare intensité. Remarquablement réalisé, il n’en demeure pas moins extrêmement violent. Âmes sensibles s’abstenir : certaines scènes sont difficilement soutenables, tant dans leur brutalité que dans ce qu’elles suggèrent.

La direction artistique accompagne habilement la tension croissante : les premières images, baignées de teintes froides, évoluent progressivement vers des nuances plus chaudes, presque étouffantes, à mesure que le récit s’enfonce dans les abysses moraux de ses protagonistes.

Un récit sombre, porté par un anti-héros implacable

Au centre de l’histoire, un tueur à gages au passé trouble se retrouve malgré lui plongé dans un trafic d’organes en Thaïlande. Ses méthodes sont expéditives — il commence par sectionner des doigts avant de poser des questions. Poussé par un lien affectif avec une femme du passé, il va tout risquer pour sauver une fillette en danger.

Loin d’être un justicier, c’est un homme usé, sans illusions, mais prêt à affronter l’enfer pour une cause.

Lee Jung-jae, intense et inoubliable

Face à lui, Lee Jung-jae livre une prestation magistrale. Son personnage, tout en rage et en froide détermination, impose une présence écrasante. Ce n’est pas seulement la vengeance qui le motive, mais un code de l’honneur qui finit par prendre le dessus. Son engagement est total. Il a décidé d’aller au bout, quoi qu’il en coûte.

Une escalade de violence assumée

Si les scènes d’action sont percutantes dès les premières minutes, le film franchit un cap en fin de parcours. On passe de bastons à mains nues et coups de poing bien placés, à une véritable guerre ouverte à l’arme à feu. Le réalisme cru de ces affrontements rend chaque séquence d’autant plus marquante.

Des personnages secondaires qui marquent les esprits

Impossible de ne pas mentionner un second rôle particulièrement marquant : un personnage transgenre, plein de courage et d’humanité malgré sa peur. Derrière son apparence fragile se cache une vraie loyauté. Une figure essentielle à l’équilibre émotionnel du récit.

Une conclusion poignante, pleine de nuances

Malgré la noirceur ambiante, Deliver us from evil se termine sur une note inattendue, douce-amère. Deux êtres cabossés par la vie trouvent, dans les cendres du chaos, un espoir de rédemption. Une fin touchante, sans artifice, mais profondément humaine.

En résumé : Un film percutant, à la mise en scène soignée, au rythme haletant et aux personnages puissants. Un voyage violent, éprouvant, mais émouvant.

Deliver us from evil - poster

Acteurs

Hwang Jung-min : Kim In-nam
Lee Jung-jae : Ray
Park Jeong-min : Yui
Hee-seo : la mère de la petite fille Seo Young-joo
Park So-yi : la petite fille Yoo-min

Scénario: Hong Won-Chan
Réalisation: Hong Won-Chan

J’ai regardé Deliver us from evil en 2025 sur Prime video.

Plus de Deliver us from evil sur le net

La page de Deliver us from evil sur Wikipedia (en anglais)

Interview

Far East Film Festival 27 | FEFF 23 Interview

High school mercenary

La présentation éditeur

Ijin est un jeune mercenaire qui est le seul survivant d’un accident d’avion survenu dans son enfance. Il vient tout juste de retourner auprès de sa famille qui le croyait mort durant ses 10 ans d’absence. Ijin pourra-t-il mettre de côté son passé sombre et mener une vie normale de lycéen ?

High School Mercenary : Un début explosif et captivant

Coup de cœur immédiat pour les deux premiers tomes de High School Mercenary !
Découvert un peu par hasard lors d’une promotion (2 tomes pour le prix d’un — qui aurait pu résister ?), ce manhwa m’a accroché dès les premières pages. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que l’action ne tarde pas à pointer le bout de son nez.


High school mercenary entre directement dans le vif du sujet en nous présentant … au travers de sa vie dans un « pays étranger » où il exécute des missions en tant que mercenaire. On voit à quel point c’est dangereux, et à quel point il est doué. Dès l’ouverture, on fait la connaissance d’Ijin dans un contexte tendu et violent, chaque mission peut être sa dernière. On comprend rapidement qu’il ne s’agit pas d’un adolescent ordinaire : il est incroyablement compétent, calme sous pression, et d’une efficacité redoutable. Cette introduction met la barre très haut en termes de tension et de mise en scène.

Puis retour à la vie civile dans sa famille d’origine qu’il avait oubliée, puisque, oh surprise, il a perdu la mémoire. Bref, retrouvailles, on est content pour eux, et direction le lycée où il compte se fondre dans la masse.

Un scénario maîtrisé

Dans l’idée de reprendre une vie normale, notre ancien soldat se retrouve inscrit au lycée. Son objectif : passer inaperçu, s’intégrer, mener une existence paisible. Mais, évidemment, rien ne se passe comme prévu. Il découvre rapidement que sa sœur est victime de harcèlement scolaire.
Du coup, notre super héros badass va tout faire pour mettre un terme à cette situation sans faire de vagues. Et bien entendu, ce n’est pas un simple cas d’intimidation ordinaire : la responsable est la fille d’un puissant homme politique, et donc intouchable. En face, la famille de notre héros, modeste, n’a aucun moyen de se défendre.

Ça fait cliché tout ça, mais on s’en fout. Pourquoi ? Parce que c’est super bien scénarisé. On est happé par l’histoire et on veut juste la suite. C’est bien écrit, rythmé, et surtout, addictif. On enchaîne les pages sans voir le temps passer, captivé par les choix du héros et les tensions.

Dans le second tome, l’intrigue s’étoffe encore. Une jeune héritière fait son apparition et vient bouleverser l’équilibre fragile qui s’était installé. Une nouvelle mission se profile, et cette fois-ci, notre protagoniste va devoir sortir de l’ombre. Son rôle de protecteur silencieux laisse malgré lui place à une intervention beaucoup plus directe.

De l’action efficace

Alors, qu’est-ce qui rend cette série si efficace ?
Tout, ou presque. Les dessins : les expressions, les scènes d’action, les décors… Les personnages sont bien construits, avec une vraie personnalité. Et surtout, l’histoire avance vite, avec juste ce qu’il faut de rebondissements, de suspense et de développement émotionnel pour qu’on s’attache aux protagonistes.

Aujourd’hui, huit tomes sont déjà disponibles en France, et franchement, il serait dommage de passer à côté. Que vous soyez amateur de récits d’action, de tranches de vie scolaires sous haute tension, ou simplement en quête d’un bon divertissement bien mené, High School Mercenary mérite toute votre attention.

Détails

High school mercenary
Scénariste: YC
Dessinateur: Rak Hyun
Editions: Michel Lafon – Collection Sikku

En format webtoon : https://www.webtoons.com/fr/

KPop demon hunters

KPop Demon Hunters est un film animé musical américain de 2025 en 100 minutes.

Le pitch

Rumi, Mira et Zoey, les chanteuses du groupe de kpop Huntr/x sont en fait des chasseuses de démon.

Et que ce passe-t-il soudain ? Un groupe de démon déguisés en chanteurs de kpop, les Saja boys, vient leur voler leur public !

KPop Demon Hunters : un concentré de pop, d’action et d’émotion coréenne

C’est un peu le phénomène animé du moment, et franchement, difficile de passer à côté. Avec un titre aussi extravagant que KPop Demon Hunters, on pouvait s’attendre à un concept farfelu ou à un coup marketing. Et pourtant, surprise : l’animé tient toutes ses promesses — et même plus. C’est drôle, rythmé, visuellement pétillant, et profondément ancré dans la culture coréenne.

Un univers visuel acidulé et inventif

Dès les premières minutes, on est frappé par la direction artistique audacieuse et assumée. Les couleurs explosent à l’écran : du rose flashy pour les démons (ça change!), des teintes sucrées dignes d’un magasin de bonbons, et des effets visuels dignes des meilleurs clips K-pop. Cette forte ambiance rose bonbon acidulé sert à merveille la tonalité du récit.

Les personnages sont un véritable point fort. Il sont les plus attachants de la planète, très vivants, leurs expressions faciales très animées.

Le trio de chasseuses de démons, toutes aussi stylées que singulières, crève l’écran. Elles sont à croquer ! Chacune a sa personnalité, son look, son énergie. On s’attache rapidement à elles, et il y en a toujours une avec qui on connecte plus. Pour ma part, j’ai un faible pour Zoey, mais vous aurez sûrement votre propre chouchoute !

Des démons aussi adorables qu’intrigants

Côté créatures infernales, là aussi, c’est une réussite visuelle. C’est carton plein, on les aime tous ! Les démons sont originaux, excentriques et… attendrissants. On aurait aimé qu’ils soient un peu plus développés, car ils mériteraient davantage de temps à l’écran, mais leur design et leur charisme suffisent à marquer les esprits. Et puis, il faut bien le dire: Jinu, le démon au charme ravageur, vole la vedette dès qu’il apparaît (en plus, il est doublé par Ahn Hyo-seop, pour les fans du drama Business Proposal qui a son propre clin d’oeil pendant le film).

La musique au cœur du récit

Impossible de parler de KPop Demon Hunters sans évoquer sa bande-son ultra-efficace. Les chansons, véritables hymnes de courage et d’espoir, ne sont pas là juste pour décorer : elles accompagnent l’action, renforcent les émotions et donnent envie de chanter à tue-tête. Les spectateurs sont unanimes, la BO cartonne dans les classements musicaux, et les fans s’en sont emparés à travers des challenges et covers sur les réseaux sociaux. Mention spéciale aux paroles inspirantes de “Golden”, qui résument bien l’esprit de la série :


« I’m done hiding, now I’m shining
Like I’m born to be
We dreaming hard, we came so far
Now I believe
We’re going up, up, up
It’s our moment
You know together we’re glowing »

Un humour tendre et décalé

L’animé regorge aussi de petits moments comiques savoureux, qui allègent l’intrigue sans jamais la tourner en dérision. Des cœurs dans les yeux aux pyjamas improbables (mention spéciale aux nounours et petits trains !), en passant par des pectoraux d’acier ou du pop-corn qui explose dans les yeux, des épaules qui remuent en rythme, tout est prétexte à sourire sans forcer. C’est un humour pop, tendre, qui colle parfaitement à l’univers kawaii-démoniaque du show.

Le tigre comme mascotte ajoute au charme.

Une immersion totale dans la culture coréenne

Bien que la version originale soit en anglais, KPop Demon Hunters respire la culture coréenne à chaque plan. Et c’est l’idée, puisqu’il s’agit de célébrer l’héritage culturel coréen. Vous allez prendre de la Corée plein les yeux !

L’action se déroule à Séoul, les enseignes sont en hangeul, et les références sont nombreuses : la tour Namsan, les saunas traditionnels, les rites funéraires, les vêtements d’époque façon Joseon, les fameux jeux télévisés, ou encore les casquettes transparentes portées par les ajummas. Le tout donne un vrai sentiment d’authenticité — un plaisir pour les connaisseurs, et une belle porte d’entrée pour les curieux.

Et bien sûr la nourriture : les gimbap, les nouilles instatannées, les banchan…

On retrouve aussi tous les codes de la K-pop : lightsticks, visual de groupe, maknae rappeuse ayant grandi à l’étranger, cheveux arc-en-ciel, tablettes de chocolat, et bien sûr, des titres ultra-accrocheurs comme “Soda Pop”, qui jouent la carte du cute à fond.

Une œuvre positive et inspirante

Le film vient avec son message de cacher qui on est vraiment, ou justement de se dévoiler au monde et de s’assumer. Il distille ses messages de force et de courage.

Ce qui fait la force de KPop Demon Hunters, au-delà de son style visuel et de ses références, ce sont ses personnages expressifs, ses messages positifs, et cette ambiance feel-good qui donne envie d’aller de l’avant. On y célèbre l’amitié, la persévérance, l’acceptation de soi et la force collective. Bref, c’est fun, frais, touchant, et surtout… ça fait du bien.

kpop demon hunters Sony pictures animation Jinu et les Saja boys
|Sony pictures animation

Acteurs

Cela dépendra de la langue dans lequel vous le regardez !

Scénario: Danya Jimenez, Hannah McMechan, Maggie Kang, Chris Appelhans
Réalisation: Maggie Kang, Chris Appelhans

J’ai regardé KPop Demon Hunters en 2025 sur Netflix.

kpop demon hunters Poster

Plus de KPop Demon Hunterssur le net

La page de KPop Demon Hunters sur Wikipedia (en anglais)

Interview

OST

Héros fragile – saison 1 et saison 2

Héros fragile (Weak heros class) 약한영웅 class est un drama de 2022 et 2025 en 16 épisodes.

Le pitch

Un garçon se fait harceler au lycée. Mais il finit par se faire des amis improbables, et les choses commencent à changer… ou pas.

|Netflix – trailer Saison 2

Weak Hero Class – Un drama coup de poing, aussi intense qu’addictif

Une série percutante

Weak Hero Class (Héros fragile) ne fait pas dans la dentelle. Ce drama coréen aborde sans détour le harcèlement scolaire, dans toute sa brutalité. Attention toutefois : certaines scènes peuvent être difficiles à regarder, tant la violence – d’abord psychologique en saison 1, puis plus physique dans la suite – est au cœur du récit.

Une première saison tendue comme un arc

Dès les premiers épisodes, la tension s’installe et monte crescendo. La série nous mène habilement là où on ne l’attend pas, multipliant les retournements de situation sans jamais tomber dans le cliché.
Yeon Si-eun, incarné avec brio par Park Ji-hoon (Love Song for Illusion, At a Distance, Spring is Green), impose une présence froide mais captivante. À ses côtés, le personnage d’Ahn Su-ho (interprété par Choi Hyun-wook) apporte une dimension plus émotionnelle, à laquelle il est facile de s’attacher.

Impossible de rester de marbre : certains épisodes m’ont rendue franchement nerveuse. À tel point qu’à plusieurs reprises, je me suis surprise à mettre pause, incapable de continuer tant l’angoisse était palpable.

Une deuxième saison qui frappe encore plus fort

La suite ne déçoit pas. On y découvre avec plaisir un nouveau cercle d’amis de Si-eun (avec me mignon Choi Min-young de XO Kitty), soudé malgré les tempêtes.
Le niveau de violence monte d’un cran : ici, chaque affrontement semble plus brutal, plus viscéral. On a l’impression de vivre le même principe que dans un jeu vidéo, où après avoir vaincu le boss final du premier niveau, on tombe sur un adversaire encore plus redoutable.

Un casting remarquable

Park Ji-hoon, justement, a reçu un prix bien mérité pour sa performance impressionnante dans ce rôle intense. À ses côtés, Ryeoun (Twinkling Watermelon, The Secret Romantic Guesthouse) livre lui aussi une prestation marquante.
Et que dire des antagonistes ? Lee Jun-young glace le sang, tandis que Bae Na-ra, tout en subtilité, parvient à susciter une forme d’émotion inattendue. Une vraie réussite dans l’écriture des personnages.

Une série qui ne vous lâche pas

Les épisodes s’enchaînent sans qu’on voie le temps passer. L’histoire est si prenante qu’on veut toujours savoir ce qui attend les protagonistes. On tremble pour eux, on espère, on s’indigne… et on continue, sans pouvoir décrocher.

En résumé : Weak Hero Class est un drama fort, à la fois dérangeant et passionnant. Une œuvre qui ose, qui bouscule, et qui laisse une vraie empreinte. À réserver à un public averti, mais à ne surtout pas manquer si vous cherchez un récit intense, porté par des comédiens exceptionnels.

Acteurs

Park Ji-hoon : Yeon Si-eun
Choi Hyun-wook : Ahn Su-ho
Hong Kyung : Oh Beom-seok
Ryeoun : Park Hu-min
Choi Min-young : Seo Jun-tae
Lee Min-jae : Go Hyun-tak
Yoo Su-bin : Choi Hyo-man
Bae Na-ra : Na Baek-jin
Lee Jun-young : Geum Seong-je
Lee Yeon : Yeong-i

Scénario:Yoo Soo-min, Kim Jin-seok
Réalisation: Yoo Soo-min, Park Dan-hee

J’ai regardé Weak hero class 1 et 2 en 2025 sur Viki et sur Netflix.

|YY_ent - instagram - Park Ji-hoon, Bae Na-ra
|YY_ent – instagram

Plus de Weak hero class (Héros fragile)sur le net

La page de Héros fragile sur Wikipedia (en anglais)

Interview

Marie Claire Korea – 웨이브 시청률 1위✨대유잼 소문난 약한영웅 Class 1🏫 박지훈X최현욱X홍경의 반란! 강한 승자는?!🏆About Me with Weak Hero Class 1(Eng sub)

BuzzFeed UK – The Cast of Weak Hero Class 2: Play Know or No

Behind the scenes

wavve 웨이브 – [약한영웅 Class 1] 과몰입 해제?! 아직 멀었지~ 약영즈의 대혜자 리액션부터 비하인드 썰까지! | 코멘터리 | 웨이브 오리지널

Netflix K-Content – BTS photo gallery talk | Weak Hero Class 2 | Netflix [ENG SUB]

OST

Meego – Hero (Prod. by Primary)

Stone Music Entertainment – [약한영웅 Class 1 OST] 보이비 (Boi B) – 브레스너클 (Brass Knuckle) X 프라임킹즈(PRIMEKINGZ)

Nouvelle page à Séoul

Nouvelle page à Séoul (Our unwritten Seoul ) 미지의 서울est un drama de 2025 en 12 épisodes.

Le pitch

Une jeune femme en proie à d’extrêmes difficultés dans son travail, échange de vie avec sa sœur jumelle.

Un k-drama qui marque l’âme

Ce drama m’a bouleversée. Il m’a véritablement touchée en plein cœur.

Le premier épisode démarre avec une certaine lenteur, comme c’est souvent le cas. Mais dès la seconde moitié, j’ai été complètement happée. Ce n’est pas seulement une série sur le harcèlement au travail – même si ce thème y est central –, c’est une plongée profonde dans la douleur invisible que vivent tant de personnes.

Le récit évoque avec justesse toutes les dimensions de cette violence insidieuse : l’impuissance, le silence face à une hiérarchie partiale, le doute qui s’installe (« Et si c’était moi le problème ? »), la rumeur qui enfle, l’injustice crue, et cette vérité qu’on refuse de croire. Le scénario m’a frappée par sa précision : il reprend point par point ce que tant de victimes ressentent. Un engrenage destructeur. Une humanité parfois bien cruelle.

Un jeu d’acteurs d’une grande finesse

La série avance avec une certaine douceur dans le déroulement, mais avec une intensité émotionnelle remarquable. Park Bo-young est superbe. Elle incarne ses deux rôles – Mi-ji et sa sœur jumelle Mi-rae – avec une telle subtilité qu’il est impossible de les confondre. Son interprétation est précise.

Le drama aborde aussi la question du chômage, perçu comme un véritable stigmate en Corée du Sud, ainsi que le sentiment d’infériorité que peut ressentir une personne n’ayant pas fréquenté l’université, comme si ce parcours était la seule voie vers la réussite. C’est finement traité, sans lourdeur.

Une boucle narrative réussie

La mise en scène boucle avec intelligence sur les premiers instants de la série : Mi-ji, incapable de franchir le seuil de son appartement, fait écho à son ancienne supérieure, elle aussi enfermée dans sa chambre. Une belle symétrie, symbolique et touchante.

Quelques réserves sur les derniers épisodes

L’épisode 10, centré sur l’histoire de Kim Ro-sa, m’a semblé déconnecté du fil principal. Trop long, il m’a sortie de l’intrigue sans m’apporter grand-chose.
L’épisode 11 m’a également laissée perplexe. Pourquoi alourdir le destin de Ho-su avec un handicap supplémentaire, si tard dans l’histoire ? L’ajout semblait superflu. Cela m’a peinée, d’autant plus que je comprends parfaitement sa réaction : vouloir se retirer pour ne pas devenir un poids. Je ressens ce besoin moi aussi, cette peur d’entraver les êtres chers. Pourtant, quand la situation est inversée, lorsqu’une personne que j’aime est en difficulté, jamais je ne me sens freinée par elle. On s’adapte à l’autre, on fait autrement, ensemble.

Alors, face à Ho-su, j’aurais envie de lui dire : “Ce n’est pas grave, ce qui compte, c’est ce que vous ressentez l’un pour l’autre.”

Quant à l’épisode 12, il s’attarde sur la disparition de la grand-mère. C’est un passage joliment filmé, mais dont on aurait pu se passer. Ce n’est pas un moment inutile, mais il prend un peu trop de place.

Ce qu’on a aussi aimé

– Les mères râleuses, aussi fatigantes qu’attachantes.
– Le garçon aux fraises, une petite touche poétique.
– L’ex de Min-ji : détestable au début, profondément adorable ensuite.
– La tendresse de Min-ji envers les aînés, sa grand-mère d’abord, puis Kim Ro-sa.
– Cette phrase, simple mais puissante : « Yesterday is over, tomorrow is yet to come, today is yet unknown. »
– Et une très belle bande son !

Une série qui donne de la force

Nouvelle page à Séoul n’est pas l’œuvre la plus joyeuse qui soit, mais elle est bien plus qu’un simple divertissement. C’est une œuvre sensible, sincère, qui parle avec justesse de la souffrance, de la résilience, et de la capacité à se reconstruire. Un drama qui offre du courage à ceux qui en manquent, et de la lumière à ceux qui traversent l’obscurité.

Acteurs

Park Bo-young : Yoo Mi-ji / Yoo Mi-rae
Lee Jae-in : la jeune Yoo Mi-ji / Yoo Mi-rae
Jang Young-nam : la mère des jumelles Kim Ok-hee
Park Jin-young : Lee Ho-soo
Yoon-ho : le jeune Lee Ho-soo
Sun-young : la mère de Lee Ho-soo, Yeom Beon-hong
Ryu Kyung-soo : Han Se-jin
Moon Dong-hyeok : le meilleur ami de Mi-ji, Song Gyeong-gu
Im Chul-soo : l’avocat Lee Chung-goo

Scénario: Lee Kang
Réalisation: Park Shin-woo

J’ai regardé Nouvelle page à Séoul en 2025 sur Netflix.

Plus de Nouvelle page à Séoulsur le net

La page de Our unwritten Seoul sur Wikipedia (en anglais)

Sa page sur TvN (en coréen)

Interview

배우들이 말아주는 과몰입 논쟁 토론으로 도파민 폭발했습니다 | 박보영X박진영X류경수 | 할명수 ep.238 – 할명수

Behind the scenes

|[BHIND] 이 구역 마피아 짱은 누구? 보영🐰VS진영🍑ㅣ‹미지의 서울› 포스터 촬영 비하인드 – BH Entertainment
[마지막 메이킹] 〈미지의 서울〉 보내기 싫을 땐 어떻게 하나요..😥 우리 모두에게 감동이 되어주었던 미지즈 안녕🤍 #미지의서울 EP.12 – tvN DRAMA

OST

10CM – Hush of Sunset(노을) – SUPER SOUND Bugs!
Sion(시온) – On Your Side – SUPER SOUND Bugs!
Isaac Hong(홍이삭) – In You – SUPER SOUND Bugs!

Hiver à Sokcho

Hiver à Sokcho est un film de Koya Kamura de 2024 en 1h44.

Le pitch

Un Français un peu mystérieux prend une chambre dans une pension de la ville sud-coréenne de Sokcho. Là travaille la jeune Soo-ha, qui sait seulement de son père qu’il était aussi Français.

Une curiosité mutuelle s’installe peu à peu.

Hiver à Sokcho – Deux solitudes sous la neige

Le film Hiver à Sokcho est une rencontre discrète entre deux êtres en quête de sens, perdus dans le froid lancinant d’un hiver gris. Il ne s’agit pas d’une romance, mais d’un croisement de trajectoires, d’un compagnonnage temporaire entre deux âmes qui se frôlent et s’influencent.

Deux personnages à la dérive

Roschdy Zem incarne un dessinateur français un peu décalé, presque sauvage, qui se consume dans ses phases créatives – au point de manger littéralement son encre.
Face à lui, Bella Kim joue une jeune femme coréenne en pleine crise existentielle. Son quotidien l’ennuie, son travail dans une pension familiale ne la satisfait pas, et sa relation amoureuse semble sans avenir. L’arrivée de cet étranger va bousculer son inertie, réveillant des interrogations profondes sur son identité.

Le film choisit un rythme lent, presque contemplatif, pour explorer leur relation. Il s’attarde sur les silences, les regards, les hésitations. À travers cette proximité imprévue, chacun trouve peu à peu une résonance en l’autre, un miroir déformant mais révélateur.

Une ville froide, presque fantomatique

Sokcho, dans sa version hivernale, ne fait pas rêver. Le quartier où se déroule l’intrigue est modeste, usé par le temps, loin de toute carte postale. Les personnages y errent, souvent filmés sur le même pont, comme prisonniers d’un décor monotone et gelé.

Et pourtant, pour ceux qui connaissent la ville en été, cette grisaille ne rend pas justice à ses paysages. Sokcho, sous le soleil, possède un charme indéniable : plages étendues, grande roue sur fond de ciel bleu, lumière éclatante sur les façades blanches du front de mer. Le contraste entre la réalité estivale et la version hivernale du film est frappant – presque frustrant.

Une ascension et quelques confidences

L’un des rares moments d’évasion a lieu lorsque les deux protagonistes empruntent le téléphérique du mont Seoraksan. Là-haut, entre légendes locales et réflexions intimes, ils se dévoilent un peu plus. La scène, bien que minimaliste, permet de resserrer le lien entre eux.

Dans la réalité, ce lieu est un incontournable pour les visiteurs : la vue panoramique sur Sokcho et la mer y est sublime. Mais dans le film, même ce moment de hauteur reste engourdi par le froid, et Roschdy Zem, bien emmitouflé, semble lutter pour ne pas laisser transparaître qu’il grelotte.

Une tentative formelle inégale

Le long-métrage intègre à certains moments des passages en motion picture, un procédé visuel qui combine image fixe et mouvement. Malheureusement, cette expérimentation peut dérouter : plutôt que d’apporter une dimension poétique, ces séquences peuvent casser le rythme et briser l’immersion. En tout cas, elles m’ont laissée assez perplexe.

Conclusion : un film d’atmosphère, à la beauté fragile

Hiver à Sokcho est une œuvre contemplative, discrète, presque fragile. Il faut accepter son tempo lent, son économie de dialogues, et sa pudeur émotionnelle. Ce n’est pas un film spectaculaire, mais une méditation sur l’absence, le doute, et la quête de soi. Une parenthèse douce-amère, enveloppée dans le silence gris d’un hiver coréen.

Acteurs

Bella Kim : Soo-ha
Roschdy Zem : Yan Kerrand
Park Mi-Hyeon : la mère de Soo-ha
Ryu Tae-ho : M. Park
Do-yu : Jun-oh
Jung Kyung-soon : la tante

Adapté du roman éponyme d’Elisa Shua Dusapin
Scénario: Koya Kamura, Stéphane Ly-Cuong
Réalisation: Koya Kamura

J’ai regardé Hiver à Sokcho en 2025 au cinéma.

Plus de Hiver à Sokcho sur le net

La page de Hiver à Sokcho sur Wikipedia

Interview

Interview C à vous – France télévision, janvier 2025, avec Roschdy Zem et Bella Kim.

Bibimbap ou jambon-beurre

Présentation de l’éditeur

Saviez-vous qu’en Corée, il est mal vu de se moucher en public ? Qu’il faut impérativement enlever ses chaussures en arrivant chez quelqu’un ? Que les Coréens nous trouvent incroyablement lents ? Qu’ils disent « je t’aime » beaucoup plus facilement ? Que les repas en cinq étapes apéritif-entrée-plat-fromage-dessert n’existent pas et qu’on peut voir n’importe quel médecin le jour même, sans rendez-vous ?
Au fil d’une trentaine de courts épisodes, Yoon Yves nous raconte la vie en Corée en posant son regard drôle et incisif sur son quotidien en France.
Découvrez la Corée comme vous ne l’avez jamais vue !

Illustratrice, Yoon Yves est originaire de Corée du Sud et vit à Quimper, où elle a étudié aux Beaux-Arts. Elle raconte ses aventures en France sur son compte Instagram @yoon_yves, où elle est suivie par près de 40 000 abonnés.

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Bibimbap ou jambon-beurre : Les aventures d’une Coréenne en France !

Chronique d’un choc culturel illustré

Quelle belle surprise que cette BD signée Yoon Yves !
Jeune illustratrice sud-coréenne, elle a posé ses valises en France il y a plusieurs années pour y poursuivre ses études. Depuis, elle observe notre quotidien de Gaulois avec une curiosité amusée – et beaucoup d’humour.

Mais attention, quand on dit « France », il faut nuancer : Yoon Yves vit en Bretagne. Autant dire qu’elle a rapidement découvert ce que « climat océanique » veut dire. S’il elle s’était installée à Marseille, elle aurait peut-être compris pourquoi ici, « putain » s’utilise comme ponctuation. Mais laissons-la continuer son exploration du territoire…

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Un régal pas seulement culinaire

Sa BD est un vrai régal : drôle, sincère, pleine de petites observations fines. Yoon Yves n’hésite pas à dire ce qui la surprend encore aujourd’hui – comme le fait qu’on entre chez les gens avec des chaussures sales (sacrilège en Corée !). Mais elle prend toujours soin de rééquilibrer ses propos en soulignant les bizarreries de son propre pays. Un échange de regards croisés, à parts égales.

Elle nous dévoile au passage plein d’aspects du quotidien coréen, et c’est souvent aussi instructif que drôle. J’ai éclaté de rire quand elle raconte à quel point les Français sont bavards à table – ou étonnée qu’on dise bonjour à tous les passants.
Si, comme moi, vous avez vu quelques K-dramas, certains détails vous parleront : les adultes qui vivent chez leurs parents (et se font houspiller, voire gifler, sans broncher)… Mais bon sang, prenez un appart, les gars ! J’ai souvent envie de leur hurler ça à l’écran.

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Le livre est découpé en petits chapitres thématiques, ce qui rend la lecture fluide et très agréable. Parfait pour picorer… ou tout dévorer d’une traite.

Bref, une BD pétillante, intelligente, et pleine de tendresse. Un regard extérieur qui nous en dit long sur nous-mêmes. À mettre entre toutes les mains – que vous soyez team bibimbap ou team jambon-beurre.

Détails

Bibimbap ou jambon-beurre ? Les aventures d’une Coréenne en France !
Auteure et illustratrice: Yves Yoon
144 pages
Editions: Larousse

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