Peter est un vieux tueur plutôt mourant qui tient un librairie de livres d’occasion. Le problème c’est que sa tête a été mise à prix. Ce qui fait que certains tueurs ont décidé qu’il ne le laisseraient pas trépasser de manière naturelle…
|Webtoon
Avis express sur Killer Peter
Une quête de vengeance
Vous serez d’accord pour dire que même si on est vieux, on n’a pas envie de se faire dézinguer, surtout quand on se tient tranquille. Du coup, le vieux Peter a un peu les glandes. Comme c’est un petit chanceux qui retrouve sa jeunesse par on ne sait quel mystère, ça va saigner dans les chaumières de l’ennemi.
|Tome 1 – Michel Lafon
Une association qui forme des tueurs
Dans le 1er volume, on fait connaissance avec l’association Gloire qui forme – à la dure – des enfants pour en faire des tueurs d’exception. C’est Gloire qui a formé Peter, et c’est elle qui veut le tuer. Elle lance tous ses juniors à ses trousses.
Le personnage de Lee Yuna est intéressant. Elle passe « d’irritante » au début à « qui a du potentiel ». Les frères sans cervelle Dokgo Hyung et Dokgo Jae servent à amuser la galerie.
|Webtoon
Un univers qui se met en place
On revisite des souvenirs d’enfance des différents protagonistes, qui mettent en lumière certaines raisons à ce qu’ils sont aujourd’hui. Les personnages ont des côtés attachants, des points faibles, et bien sûr des forces. Comme dans les quêtes, on affronte des boss de plus en plus puissants. Dans le tome 1 on a Park Sangdo le découpeur de jambes, dans le 2 Nathanaël.
J’ai lu les 2 premiers volumes de Killer Peter. Et j’ai bien aimé !
|Tome 2 – Michel Lafon
Détails
Scénario: Kim Junghyun Dessin: Lim Lina Éditeur : Michel Lafon Collection : Sikku Date de sortie T1 en France: juillet 2024 Date de sortie T2 en France : octobre 2024
Dans la ville de Hwaseong, une jeune femme est retrouvée assassinée, puis une deuxième. Un policier spécialement dépêché depuis Séoul vient renforcer l’équipe locale, qui a des méthodes pour le moins discutables pour faire avouer les suspects.
Telerama – Bande-annonce de « Memories of Murder »
Avis express sur Memories of murder
Des amateurs incompétents et ripoux aux manettes
Ce qui frappe de prime abord quand on voit se dérouler cette enquête, c’est le foutoir, l’amateurisme et l’incompétence de la police locale. On peine à imaginer une situation pareille à la fin du 20e siècle. Les scènes de crime sont souillées, les inspecteurs passent leur temps à fabriquer de fausses preuves et de faux coupables, pourvu qu’ils bouclent l’enquête.
|Sidus pictures
Des meurtres qui s’enchaînent
Dans Memories of murder, les victimes du tueur en série s’empilent. Au début ce sont des inconnus pour le spectateur, mais ensuite ce n’est plus le cas. Des protagonistes que l’on a vu vivants à l’écran vont tomber dans les pattes de l’assassin, ce qui crée une tension, poussant à se demander qui sera le suivant, ou plutôt la suivante. Le film nous tient en haleine pendant ses 2h12, au rythme des meurtres qui s’accélèrent, en attente du dénouement final.
Pour aller plus loin : Une histoire vraie
Ce film s’inspire malheureusement d’une histoire vraie. Il retrace librement les premiers meurtres en série de documentés de l’histoire de la Corée. Cela s’est passé entre 1986 et 1991 dans la province de Gyeonggi. L’affaire n’a été élucidée que récemment, grâce à des aveux. L’injustice subie par les suspects est avérée. Plus d’infos sur le coupable et sur l’innocent qui a fait 19 ans de prison : https://en.wikipedia.org/wiki/Lee_Choon-jae
Sidus pictures
Acteurs
le policier Park Doo-man : Song Kang-ho Seo Tae-yoon, l’inspecteur venu de Séoul : Kim Sang-kyeong Jo Young-goo, le coéquipier de Park Doo-man: Kim Roi-ha Shin Ban-jang, le supérieur des inspecteurs: Song Jae-ho le suspect Baek Kwang-ho : Park No-shik
Un ancien urgentiste est devenu chirurgien esthétique depuis que sa future épouse a été brutalement assassinée. 7 ans plus tard, le meurtrier sort de prison et vient s’en prendre à lui
|wavve 웨이브 – [페이스 미] 이게 다 너 때문이야 | 메인 예고 | 웨이브 오리지널
Mes remarques, avec spoilers
Mais pas mal du tout ce petit polar !
Lee Min-ki
On a un Lee Min-ki qui vit sa vie comme anesthésié depuis la mort de sa fiancée. Il fait son job sans sentiments, du moins en apparence. La sortie de prison de Lee Jin Seok fait remonter à la surface l’horreur du jour de l’assassinat. Mais surtout se met à déterrer des choses que son personnage lui-même ignorait. C’est cette enquête en même temps que les protagonistes qui rend le drama passionnant.
|KBS2
Han Ji-hyun
Han Ji-hyun est une actrice que j’aime de plus en plus. Après l’avoir détestée dans The penthouse, puis trouvée charmante dans No gain no love, je l’aime aussi beaucoup dans ce rôle de détective déterminée. Elle est toute menue, avec les fringues décontractées « je m’en fous de ce que je porte pourvu que je puisse courir avec » dont sont généralement vêtus les policiers dans les séries, et ce look naturel lui va très bien, elle arrive à être jolie sans en faire des tonnes. Son personnage veut absolument bien faire. Si elle se rend compte qu’elle a été trop prompte à juger, elle réfléchit sur ses erreurs passées et met tout en œuvre pour les corriger.
|KBS2
Des opérations de chirurgie esthétique
A chaque épisode, les gens de la clinique reçoivent de nouveaux patients qui veulent se faire opérer, avec leurs histoires, et cela rend la série attachante. Les 10 premiers épisodes sont souvent centrés sur des cas qui arrivent à la clinique, avec le chirurgien et la détective qui travaillent main dans la main. C’est sympa et le concept pourrait tout à fait être décliné en saisons. Le fil rouge autour du meurtre de la fiancée est finalement le moins intéressant du drama. Le meurtrier a la rage d’avoir fait 7 ans de prison à tord, mais son attitude à sa sortie est comme à l’époque ; son côté hargneux n’incite pas à l’écouter.
|KBS2
La découverte de l’assassin
Pour le dénouement, j’avais mon idée, comme à peu près la moitié de la planète. L’épisode 11 qui dévoile le meurtrier que l’on soupçonnait depuis le début est du coup un peu ennuyeux, et l’épisode 12 n’est pas très utile, c’est juste une conclusion un peu lente en mode « que sont-ils devenus ? ».
Face me est un drama bien sympa, le tandem Lee Min-Ki / Han Ji-Hyun fonctionne très bien, on n’aurait rien contre une saison 2 !
|KBS2
Acteurs
Lee Min-ki : le chirurgien Cha Jung-woo Han Ji-hyun : la détective Lee Min-hyung Lee Yi-kyung : le chirurgien Han Woo-jin Jeon Bae-soo : le directeur Kim Seok-hoon Yoon Jung-il : Lee Jin Seok Lee Seung-woo : Seo Gang Ho
Suite à la découverte d’un cadavre en décomposition trop avancée pour prendre ses empreintes, un policier sud-coréen et une scientifique française s’associent pour enquêter.
|맑은시네마#I MereCinema – Trailer
Mes remarques, avec spoilers
Un film coréen ?
Vous allez peut-être dire que j’abuse de ranger Vanishing dans les films coréens, avec une réalisation du très français Denis Dercourt, et des Français à la musique, au montage, à la photographie… Mais c’est aussi entièrement tourné en Corée avec une équipe coréenne et des acteurs coréens, sauf la jolie Olga Kurylenko. Ainsi nous avons là un film franco-coréen. Donc voilà, je me permets.
|Kobis
D’après le roman
C’est Denis Dercourt qui s’est attelé, outre la réalisation, à l’écriture du scénario, d’après le roman Les Disparues de Shanghai de Peter May. Le film a été entièrement tourné à Séoul et Incheon en pleine période Covid, avec un quarantaine de 14 jours obligatoire. Denis Dercourt a été influencé par Memories of a murder et Burning. Il ne voulait pas que son film soit un cliché venu d’Europe, c’est pourquoi il a laissé beaucoup de liberté aux acteurs. L’actrice Ye Ji-won (Im-soo) a rencontré Denis Dercourt deux ans avant le tournage. Pendant tout ce temps intermédiaire, elle a travaillé son français, ce qui lui a permis de dire tout son texte elle-même, sans passer par une voix de doublage, et de façon très compréhensible.
|Kobis
Organes et dissection
Le film lui-même nous parle de trafic d’organes. Les prises de vue sur les actes chirurgicaux sont un peu gores pour les non initiés et tous ceux qui n’ont pas les mêmes goûts qu’Olga Kurylenko. J’avoue avoir au moins 2/3 fois détourné le regard de l’écran. En plus, le grattage sous les ongles, je ne vais pas vous faire un dessin, il vaut mieux voir par vous-même.
|Kobis
Un thriller réussi
Le film nous même sur une enquête sur des meurtres et du trafic d’organes. L’histoire est bien menée, la réalisation efficaces, les acteurs nickels.
Un film réussi !
Fun fact : Denis Dercourt a engagé Yoo Yeon-seok pour ses qualités d’acteur, il n’avait absolument aucune idée de la célébrité de celui-ci. Ce n’est qu’au cours du tournage, face aux remarques autour de lui qu’il a compris !
Acteurs
Yoo Yeon-seok : Park Jin-ho Olga Kurylenko : Alice Launey Ye Ji-won : Im-sook Choi Moo-sung: le transporteur Lee Seung-joon : le mari de Im-soo
Pour sauver la succursale de son entreprise menacée de fermeture, une jeune femme déterminer part à l’assaut d’un brasseur de bière pour lui faire signer un contrat. Mais il n’y a pas que le houblon qui va fermenter entre eux.
Viu Philippines – Trailer
Mes remarques, avec spoilers
L’humour est un peu lourd au début, ensuite ça se calme.
C’est mignon, familial, bienveillant, romantique … et puis Lee Jong-won.
|ENA
La rentre-dedans et le sensible
Kim Se-jeong (Chae Young-ju) joue une jeune femme garçon manqué, qui adore jouer à la guerre, tirer avec des armes et battre tout le monde au bras de fer. Elle est sportive, débrouillarde, honnête en amitié comme en amour, travailleuse… n’en jetez plus ! Ah si, en plus elle est jolie. L’histoire ne dit pas si elle sait cuisiner pour être parfaite. C’est le genre qui rote, qui pète et qui t’envoie valser d’une bourrade sur l’épaule. En l’état elle a toutes les qualités pour plaire au père de Lee Jong-won, qui n’a pas le fils qu’il désirerait.
Lee Jong-won (Yoon Min-ju ) c’est un jeune homme presque précieux, en tous cas très sensible. Il ressent tellement les sentiments des autres qu’il les prend pour lui.
Les deux n’ont pas une alchimie de fou, mais ils sont sympas et on aime bien leur romance. Et puis Lee Jong-won.
|ENA
Le couple secondaire
J’adore Baek Sung-chul (Once Upon a Small Town) et ses pupilles qui mangent ses yeux. Dans le drama, il est Oh Chan-hwi, un garçon peu mystérieux. Il cache ses blessures derrière ses grands sourires. Il craque complètement pour Bang A-reum.
Au début je ne l’aimais pas trop cette fille très froide et je ne comprenais pas bien Oh Chan-hwi, à part qu’il la trouvait jolie. Mais ça ne fait pas tout dans un couple, non ? Qui a envie de se traîner avec un conjoint super beau mais odieux à la maison ?
Bref, finalement elle est sympa. Je valide ce choix ! C’est un couple tout choupinou et on milite pour eux !
|ENA
Les amuseurs de galerie
Les gens du village sont là pour être sympathiques, et ils y réussissent fort bien. On a les deux vieilles, le couple dépareillé et le chef de village, qui tous dans leur style unique mettent de la bonne humeur dans la série.
Les vieilles m’énervaient aussi au début, à trop à foutre leur nez partout, mais finalement on s’y attache.
|ENA
Vous prendrez bien une petite bière ?
Qu’on aime ou non la bière, Brewing love nous plonge jusqu’au cou dans le houblon et nous apprend en passant deux trois trucs sur la fabrication et la fermentation. C’est un décor à la fois novateur et séduisant (évidemment présenté en mode carte postale acidulée).
Le monde de l’entreprise déroule ses petits combats internes, ses jalousies et sous coups-bas. On a droit au traître qui fout sa m**. Mais pas d’inquiétude, vous l’aurez compris, tout finit bien.
Et puis Lee Jong-won.
Acteurs
Kim Se-jeong : Chae Young-ju Lee Jong-won : Yoon Min-ju Shin Do-hyun : Bang A-reum Baek Sung-chul : Oh Chan-hwi Ha Min-hyuk : Sim Ra-oh
Une femme s’engage dans de fausses relations arrangées sous forme de mariages d’un an.
Son dernier mari vient comme attendu de décéder. Son nouveau est un gars un peu accro aux médocs et surtout complètement sous l’emprise de son ex-femme.
Netflix Asia – Official teaser
Mes remarques, avec spoilers
Un lent jeu psychologique
C’est indiqué thriller et on nous distille au compte-goutte l’histoire d’un mort et les interrogatoires de la police, mais le suspense sur l’assassin n’est pas fou fou. Pour seul bagage est largement plus un thriller psychologique, avec un quatuor qui joue à poker face. C’est surtout très lent. Si vous êtes adepte d’action, ce n’est pas pour vous.
|Netflix
Des héros marqués par leurs fêlures
Le compositeur Han Jeong-won est traumatisé par son enfance, son père violent et la mort de sa mère. Il s’est placé sous l’emprise d’une personnalité dominatrice maniaque du contrôle. Son ex-épouse est une vraie tarée manipulatrice et perverse. Et ne m’énervez pas à lui chercher des excuses, du genre elle a été malheureuse d’être enceinte. C’est déjà arrivé à un tas de femmes, sans pour autant qu’elles deviennent des ordures. D’autant plus que son comportement ne date pas de ce moment-là, on se rappelle le moment de la remise des diplômes. Lee Seo-yeon est une méchante assumée, qui comme elle le dit a toujours eu tout ce qu’elle convoitait. Par contre j’aime bien son nouveau mari, hormis que je ne vois aucune raison pour lui de tomber amoureux d’elle. Il ne doit pas tourner rond non plus. Mais l’acteur Jo Yi-Gunse se démarque bien.
|IMBC
De la belle qualité
Les acteurs principaux Gong Yoo et Seo Hyun-jin sont épatants de justesse. Leur expérience en tant qu’acteurs saute aux yeux, et ils arrivent à faire passer plein de choses sans en faire des tonnes.
The trunk a fait un gros travail sur l’esthétique et les ambiances. Le réalisateur aime visiblement bien les plans verticaux par drone. Les couleurs, les tons, tout est très réfléchi, comme les décors. La chambre à coucher en vagues, le salon minimaliste, et le lustre qui devient plus qu’un élément de décor, tout cela relève clairement d’une conscience esthétique poussée.
Pourquoi je suis mitigée
Bon je l’ai dit, c’est lent. Le truc qui m’a vraiment gavé, c’est quelque chose que les Coréens adorent, le « ils s’étaient déjà rencontrés avant », sous-entendu ils sont liés par le destin. Et alors quoi, si on ne s’est jamais rencontré avant avec quelqu’un, on ne peut pas avoir de destin commun ? Je n’ai pas trop aimé la fin, pour la même raison. Les Coréens ont besoin de laisser passer du temps pour prouver que leur amour est solide, moi je suis du genre « Allez hop hop on fonce ! » Et puis la méchante n’est pas punie, donc ce n’est pas moral.
Acteurs
Seo Hyun-jin : Noh In-ji Gong Yoo : Han Jeong-won Jung Yun-ha : l’ex-femme Lee Seo-yeon Jo Yi-gun: Yoon Ji-O
Scénario: Park Eun-young d’après le roman de Kim Ryeo-ryeong Réalisation: Kim Kyu-tae
Dans la province de Yanbian, Gu-nam est un homme endetté suite à l’achat d’un faux visa pour sa femme partie gagner de l’argent en Corée du Sud. Non seulement elle ne donne plus de nouvelles et n’envoie par d’argent, mais en plus lui est poursuivi par les prêteurs. Il a beau travailler du matin au soir, il ne pourra jamais rembourser. Myun lui propose alors un accord : s’il tue une personne qu’il lui désigne et lui rapporte son pouce, il annule sa dette.
KoreanFilmBiz KoBiz – The Yellow Sea
Mes remarques, avec spoilers, sur The Murderer
Le contexte pour comprendre : Yanbian
On aime bien découvrir des endroits et des situations. La question de Yanbian est totalement inconnue par chez nous, du coup on découvre. Coincée entre la Corée du Nord et la Chine, il y a Yanbian. Si vous ne comprenez rien à la situation politique de Yanbian, c’est normal. Pour faire court, bien que située en Chine, elle a le statut de préfecture autonome coréenne. Il y a aussi une deuxième préfecture autonome coréenne en Chine, appelée Changbai. Il n’est pas rare que les dramas et films coréens utilisent Yanbian, au vu de son statut particulier, pour ajouter une problématique et une note exotique à leur scénario.
|KMDB
Un héros englué dans la misère
Gu-nam en est arrivé à être une sorte de déchet qui vit dans un porcherie. Il a fait un croix sur sa vie ; il est juste occupé à survivre, mais sans grande conviction, plutôt par habitude. Sa famille n’existe plus. Sa femme est un souvenir amer et sa fille, il l’a reléguée à la bonne garde de sa mère. Si ce héros est assez apathique avec les événements et prend les choses comme elles viennent, en bien ou en mal, il est par contre c’est quelqu’un de résistant et il surtout terriblement obstiné.
|Showbox
Ça saigne
C’est un gars un peu borné et déterminé qui se retrouve en Corée du Sud avec un contrat à exécuter. On lui a confié une mission, il va la mener à bout. On l’a mené en bateau, il va remonter le pelote et découvrir qui l’a arnaqué. Du coup, même si ce n’est pas son intention, toute cette histoire va devenir assez sanglante. D’un côté on a Gu-nam qui ne lâche pas tant qu’il ne l’a pas décidé, et de l’autre on a le donneur d’ordre Myun qui est un vrai fêlé avec une hache. Au milieu, Kim Tae-won, une sorte de politicien qui n’a de propre que son costume.
The murderer est un thriller efficace.
Aussi appelé The yellow sea, The murderer est le film de Ha Jung-woo qui a suivi le succès de The chaser. Il a été présenté au Festival de Cannes de 2011 dans la section Un certain regard.
|KMDB
Acteurs
Gu-nam: Ha Jung-woo Myun: Kim Yoon-seok Kim Tae-won: Jo Seong-ha le professeur Kim Seung-hyun: Kwak Byoung-kyu Choi: Lee Chul-min la femme de Kim Seung-hyun: Lim Ye-won la femme de Gu-nam: Tak Sung-eun
« Auteur d’origine coréenne, Jung a été adopté à l’âge de 5 ans par une famille belge. Il nous confie son arrivée en Europe, son adaptation, les affres de l’adolescence, et l’étrange lien à la Corée « qui l’avait rejeté ».
La série est une introspection chargée d’émotions que mène l’auteur sur son histoire. Il lève le voile sur l’adoption du point de vue, chose rare, de l’enfant adopté. Il contribue à libérer la parole des enfants, des familles d’adoption, parfois des parents biologiques. C’est à une exploration fine de la notion de « famille », que Jung nous invite. »
« Jun Jung-sik errait dans les rues de Séoul quand un policier l’a pris par la main pour l’emmener au Holt, un orphelinat américain. Il avait alors 5 ans. Quelques photos, un rapport d’orphelinat… Ses souvenirs tiennent à un fil. Mais les questions le taraudent.
2007 : Jung décide de remuer les souvenirs ou les fantasmes de sa vie, en tout cas d’en finir avec une certaine période teintée de l’incertitude qui ronge. Il se raconte dans ce récit terriblement intime : sa survie en Corée, sa nouvelle famille belge. Une adoption pas toujours très réussie, contrairement à d’autres gamins. Mais cette histoire est la sienne : il a grandi avec, s’est construit avec, jours après jours, vaille que vaille. Les fous rires, les drames, le quotidien, les bêtises de gosses et les questions sans réponses… Sans aucune réponse ? »
Couleur de peau : miel, une introspection à fleur de peau
Le roman graphique de Jung ne relate pas seulement une histoire, mais son histoire. Il retrace des moments forts de sa biographie, liés à son adoption en Corée du sud.
Avec le trait de Jung, on entre dans son intimité, sans fards ni tabous, dans sa psyché.
Le cheminement intérieur qu’il emprunte raconte l’acceptation de soi et le pardon. C’est un texte universel qui nous parle de ceux qui ont fait la paix avec eux-mêmes, de ceux qui ne l’ont pas fait, et de ceux qui se cherchent.
|JUNG / QUADRANTS
Au travers de son roman graphique, Jung éclaire un pan d’histoire contemporaine méconnu en Europe : les adoptions massives d’enfants sud-coréens qui ont au lieu dans la deuxième moitié du 20e siècle. Ce ne sont pas moins de 200 000 jeunes coréens qui, déracinés, sont allés grandir ailleurs. D’ailleurs, les racines, Jung ne se prive pas de les dessiner.
Couleur de peau : Miel est une lecture poignante, qui interroge aussi sur la parentalité et sur les raisons d’adopter. Elle met en avant l’amour porté à son enfant, et sa façon de l’exprimer, ou non. Car chacun est fait d’imperfections.
Détails
Couleur de peau : Miel existe en 4 volumes ou en intégrale de 2 volumes. Scénario et illustrations : Jung Éditions : Soleil Collection : Quadrants
Le film
Couleur de peau : Miel existe aussi en film.
Réalisation : Jung, Laurent Boileau
|CineartBE – Couleur de peau: miel trailer
En novembre 2024, le réseau des médiathèques de Provence Alpes Agglomération et le Cinématographe de Château-Arnoux ont organisé une projection du film sous forme de ciné-rencontre.
Honnêtement, je n’étais pas tentée. J’avais lu la BD, je ne savais pas trop que penser de cette œuvre animée et je n’ai pas trouvé d’accroche avec l’affiche. Sans la présence de l’auteur pour cette soirée, j’aurais certainement passé mon tour.
Ah si vous saviez tous les efforts que j’ai dû faire pour ne pas fondre en larmes plusieurs fois durant la diffusion ! Couleur de peau : Miel prend aux tripes. Pendant la diffusion, on est avec cet enfant. On se sent souffrir avec lui. On a envie de le serrer dans ses bras et de lui dire 괜찮아 gwenchana ça va aller mon gars.
Même si j’y étais préparée puisque je connaissais l’histoire, ça m’a profondément émue.
Le film mélange les images animées, les prises de vues réelles et les images de films de famille.
Le gros de l’histoire est en animé.
Pour le reste, on voit les enfants tels que filmés à l’époque avec la caméra familiale. Le film de famille s’est transformé en fragment de l’Histoire.
En temps réel, on a aussi le Jung adulte qui revinent pour la première fois en Corée, en quête de lui-même. Il accède à son bien maigre dossier d’adoption. On le voit au palais Gyeongbokgung de Séoul, dessiner le célèbre Hyangwonjeong Pavilion. Tantôt il est dans un bus, tantôt il arpente un marché. Il donne l’impression d’être dans la confusion, un peu comme quelqu’un qui ne sait pas ce qu’il fait là. J’aurais aimé plus de ces traces de retour.
Après la séance, Jung s’est exprimé face au public, d’abord dans une large introduction, puis en répondant aux questions de la salle.
La soirée ses terminée avec deux chants interprétés par sa femme Laetitia. Elle aussi coréenne adoptée, ensemble ils préparent un film « Tout ce qui nous relie », pour lequel ils sont sont passés par un financement participatif Ulule
Jung se prononce « Young » car c’est ainsi que ses parents l’appellent.
Même quand une adoption se passe très bien, l’adopté doit accepter ses origines et trouver sa place.
Avec le recul, Jung peut dire qu’il a eu une enfance extrêmement heureuse. La vie lui a offert une nouvelle famille, d’ailleurs il est encore très proche de deux de ses sœurs.
Ce qui lui a donné envie de dessiner ? C’est le manque. Le dessin était une thérapie.
Dans ses BD il aborde ces questions universelle de la vie : comment on se construit, comment on s’accepte. Dans n’importe quelle histoire il faut qu’il y ait des sentiments, des émotions mais aussi de l’humour.
|Jung – Château-Arnoux, novembre 2024
Pour le film, il ne voulait pas faire une adaptation littérale de la bd . On l’y voit car il était important d’ajouter la dimension contemporaine. Il était aussi intéressant de passer d’un genre à l’autre. Le budget a été de 3 millions d’euros.
Couleur de peau : miel a été présenté aux Nations unies à New York. Même s’il n’a pas très bien marché au départ, il connaît maintenant un beau parcours sur la durée. Dans le cadre du dispositif « Collège au cinéma », c’est un vrai bonheur pour Jung d’échanger avec les élèves.
|annecyfestival – Interview : Laurent Boileau (réalisateur de Couleur de Peau : Miel)
Une femme met tout en œuvre pour que sa pire ennemie épouse son mari.
Prime video Philippines – Trailer
Mes remarques, avec spoilers
J’y vais, j’y vais pas ?
Le titre est génial. Il interpelle, il fait qu’on s’interroge et s’intéresse au drama. Pour le trailer par contre, le côté « jeune femme en phase terminale » ne m’inspirait pas du tout. Donc au début, c’est un drama que je ne voulais surtout pas regarder ; j’avais peur de larmoyer tout du long.
|Prime Video Thailand
Finalement, c’est sympa ?
Passé mes frayeurs initiales, j’ai bien accroché. On nous parle de deuxième chance et d’une personne qui fait mieux que le 1ère fois si elle a la possibilité de recommencer. La question à dix sous qu’on peut tous se poser en regardant le drama : et moi, si j’avais la possibilité de revenir en arrière, qu’est-ce que je changerais ? Qu’est-ce que je ferais différemment ?
|TvN
Une héroïne imparfaite
Le hic c’est que Kang Ji-won n’est pas tout à fait ma tasse de thé. Ce que je reproche à cette héroïne, c’est son côté invraisemblable. Une personne aussi soumise et introvertie qu’elle l’a été ne peut pas du jour au lendemain s’affirmer à ce point. On a beau le vouloir, ce n’est pas aussi simple ; le désir de changer n’implique pas forcément qu’on y arrive, du moins à 100 %. Chassez le naturel… Sur la question de la vengeance, je n’accrochais pas vraiment non plus. Ce n’est pas mon truc.
|Prime video Thailand
Faut-il être deux pour rompre ?
Ce qui m’a vraiment agacée c’est que l’héroïne Kang Ji-won quitte le gentil Yoo Ji-hyuk parce qu’il avait été fiancé. On est bien d’accord qu’elle a compris qu’ils ont rompu? Mais bon, la demoiselle fait la fine bouche en disant qu’il faut être deux pour prendre ce genre de décision (ce qui a été le cas ceci dit en passant). Et direct après lui avoir dit ça, elle le quitte de manière unilatérale, faisant donc l’exact inverse de ce qu’elle professe. J’ai vraiment horreur des gens qui se comportent ainsi.
Pour en revenir au fait d’être d’accord à deux pour rompre, je ne suis pas du tout OK là-dessus. (Mais prenez en compte le fait que c’est un point de vue européen que j’expose). Pour moi, c’est malheureux pour celui qui n’a rien vu venir, mais si quelqu’un n’est plus bien dans son couple, il doit pouvoir s’en aller. Sinon quoi, les personnes maltraitées, battues, n’ont pas le droit de quitter leur oppresseur s’il n’est pas d’accord ? C’est quoi cette réflexion à deux balles ?!! Bref, la daronne Kang Ji-won m’a grave énervée.
|Studio Dragon
Les couples
Le côté romance m’a également échappé, je n’ai pas senti les étincelles. Et Na In-woo qui traîne un air de chien battu, ça m’a aussi gavé. Faut prendre le taureau par les cornes, nom d’une pipe en bois ! Le gentil cuisiner Baek Eun-ho m’a fait de la peine, il aurait bien été avec Kang Ji-won. La méchante est horrible, on a envie de lui dévisser la tête. Par contre le mari Park Min-hwa tout infect soit-il dans son comportement, l’acteur Lee Yi-kyung lui fait gagner un énorme bonus sympathie et élève le personnage.
Du coup, Marry my husband est pour moi un drama qui se laisse regarder, mais qui malgré des côtés prometteurs, passe un peu à côté du résultat.
Acteurs
Park Min-young : Kang Ji-won Na In-woo : Yoo Ji-hyuk Lee Yi-kyung : Park Min-hwan Song Ha-yoon : Jeong Su-min Lee Gi-kwang : Baek Eun-ho
Scénario: Shin Yoo-dam Réalisation: Park Won-guk, Han Jin-seon
J’ai regardé Marry my husband en 2024 sur Prime Video. Le drama est adapté du webtoon éponyme de Sung So-jak. Il est disponible en France chez Michel Lafon, collection Sikku
Des humains, inconscients de la chose, servent de prison à des extra-terrestres. Mais parfois ceux-ci reprennent conscience et s’évadent. Une unité sur Terre se charge de les surveiller et de les ramener.
CJ ENM Movie – [외계+인] 1부 메인 예고편
Mes remarques, avec spoilers
La première fois que j’ai regardé Alienoid, c’était en avion au retour de Séoul. J’ai abandonné au bout d’une trentaine de minutes. Je n’ai pas compris cette histoire qui partait dans tous les sens entre passé et éléments futuristes, avec Kim Woo-bin qui se dédouble et Ryu Jun-yeol qui bondit dans tous les sens en habit bleu. C’était trop bizarre pour moi.
Entre temps d’une part mon mari m’a parlé d’une critique qu’il avait vue sur Youtube et l’avait rendu curieux, d’autre part le 2 est sorti au cinéma en France, et pour finir le film est arrivé sur Prime vidéo.
Du coup j’ai retenté l’aventure, à deux cette fois-ci, puisque mon mari a regardé avec moi.
Eh ben c’est pas mal du tout !
|CJENM
Robots, métamorphes, sabres et pistolets
Avec Alienoid, on en prend plein les yeux. Attention, il faut aimer les trucs futuristes avec des robots et des combats qui détruisent des villes ! Les effets spéciaux sont vraiment bien faits. Les extra-terrestres changent de corps et Kim Woo-bin se transforme en robot ou en voiture (ou c’est la voiture qui se transforme en Kim Woo-bin, comme vous voulez). Les scènes de combat et les cascades sont aussi très bien orchestrés.
|CJENM
CJ ENM Movie – [외계+인] 1부 CG Before & After 신세계 영상
Une histoire hors du commun
C’est marrant comme idée ces prisonniers dans des corps humains. Le scénario est bien ficelé ; tout ce qui est loufoque au début fait sens et se met en place par la suite. On comprend les aller-retour dans le temps et la place de chaque personnage. L’univers est réfléchi en détails. On aime beaucoup les 2 Kim Woo-bin et leur relation à la petite fille. Une touche d’humour émaille tout le long du film.
|CJENM
Et à la fin… ben il faut impérativement regarder le 2 ! Les deux parties ont été tournées en simultané, mais diffusées au cinéma à 2 ans d’intervalle.
|CJENM
Acteurs
Kim Woo-bin : le guarde Choi Yoo-ri : Yi-an jeune Ryu Jun-yeol : l’initié Mureuk So Ji-sub : le policier Moon Do-seok Kim Tae-ri : Yi-an adulte Lee Hanee : Min Gae-in
Un groupe de 8 personnes qui ne se connaissent pas sont enfermées ensemble dans une sorte d’immeuble de 8 étages. Elles sont soumises à un jeu dont elles ne maîtrisent pas les règles, avec un gros paquet d’argent à la clé.
Netflix – Trailer
Avis express sur The 8 show
Malaise
Je ressens un certain partage quant à mon appréciation de The 8 Show, un sentiment que j’ai également éprouvé en son temps à l’égard de Squid Game1. Ce programme suscite en moi une hésitation, entre curiosité fébrile et un peu malsaine face à la question « Que va-t-il se passer ensuite ? », de l’ennui face à la forme de lenteur narrative de l’oeuvre, et une aversion grandissante envers le voyeurisme inhérent à la violence qu’il dépeint.
|Netflix
Brutalités morales
En toute franchise, j’ai décidé d’abandonner au milieu de l’épisode 6, ayant atteint ma limite en matière de violence. Il semble, de surcroît, que l’intensité de cette violence ne fasse qu’augmenter par la suite. Les manifestations de brutalité dans la série ne sont pas uniquement physiques, mais s’étendent également à un niveau moral, s’insinuant insidieusement et pourrissent l’ensemble de la situation.
D’une certaine manière, c’est malsain de regarder toute cette violence humaine et de s’en délecter ou d’en éprouver de la fascination. Je comprends qu’on puisse le faire, d’autant plus que cela reste une fiction, avec des acteurs qui ne subissent aucune blessure physique.
Pour ma part, je me sens trop Bisounours pour apprécier ce genre d’exploration du côté bestial et immoral de la nature humaine. Étant donné que j’aime m’immerger dans des dramas pour en retirer du plaisir, The 8 Show ne correspond pas à mes attentes, bien qu’il trouve sans aucun doute son public.
|Netflix
Le casting
The 8 show, c’est un ovni un peu barré, avec des gens qui montent et descendent des étages, dans un jeu non maîtrisé.
Certains rôles se démarquent par leur efficacité, mais chacun joue parfaitement son rôle, de dingue à psychopathe, via manipulateur.
Quant à l’actrice qui incarne le personnage du 8e étage, je suis reconnaissante d’avoir d’abord visionné et adoré The Atypical Family, sans quoi je crois que je l’aurais haïe. Qu’est-ce qu’elle est nocive! Elle est véritablement toxique, davantage encore que le gangster du 7e étage !
Pour les spectateurs ayant apprécié la série, la conclusion a peut-être laissé à désirer, mais ils semblent capables de faire abstraction de cette faiblesse. Ma collègue de boulot, qui a été jusqu’au bout, partage le sentiment assez général que la fin est en-dessous de ce qui pourrait être attendu.
Acteurs
Chun Woo-hee : Song Se-ra, 8e étage Park Jeong-min : Yoo Phillip, 7e étage Park Hae-joon : 6e étage Moon Jeong-hee : 5e étage Lee Yul-eum : Kim Yang, 4e étage Ryu Jun-yeol : Bae Jin-su, 3e étage Lee Zoo-young : 2e étage Bae Seong-woo : 1er étage
C’est l’histoire plutôt amère de quelqu’un qui cherche l’amour. Il se trouve que ce quelqu’un est un homme qui aime les hommes. Il se trouve aussi qu’il a un secret qui pèse sur sa vie. Et en plus ce n’est pas un gars facile à vivre. Bref, ce n’est pas gagné pour Go Young.
|IMBC
On adore : les personnages
En tête, la bonne copine. Elle est sympa, rigolote, toujours là pour Go Young… Jusqu’à ce que la vie. Les mecs qui passent dans le lit de Go Young, on les aime tous, chacun a son charme malgré ses défauts. La bande de potes, ce sont les fidèles, jusqu’au bout. Sauf que Go Young ne prend pas le risque de leur dire son secret. Love in the big city, dépeint une galerie de personnages attachants ou repoussants, réalistes, archétypiques sans excès.
|Naver MBC
Le rejet
Le rejet d’une partie de la population des personnes homosexuelles est assez répandu de par le monde, mais à divers degrés. Vivre caché est souvent une option retenue, surtout dans un société où il faut avoir un test HIV négatif pour être embauché. La mère mourante est parfaitement symbolique des violences émotionnelles que peuvent subir les homosexuels dans leur famille. Elle y ajoute des violences physiques. Pourtant en fils dévoué, Go Young fait tout ce qu’il peut pour l’entourer et la protéger pour son dernier périple. Cette mère est un personnage qui laisse une lueur d’espoir. Sans parler d’acception, elle va vers une sorte de lâcher-prise. Le père est par contre une sangsue. On ne sait pas trop pourquoi Go Young accepte son p** de matelas.
|Soompi
Le photographe introverti
Le gentil gars triste des deux premiers épisodes attire de la sympathie. C’est le genre introverti qui se tourne vers Go Young comme vers un soleil. Mais le roi-soleil est un peu hautain et n’arrive pas à comprendre ce type qui l’adule. Malgré tous les efforts de Kim Nam-kyu pour se conformer à celui qu’il aime, Go Young le traite avec cruauté. Quand il rompt avec lui, les seuls regrets qu’il peut avoir par la suite c’est parce qu’il sait que ce gars est très gentil. Mais de son côté, il n’y a pas de sentiments, et il ne peut pas les forcer.
|IMBC
L’intello philosophe
Le chercheur scribouillard de thèse des épisodes 3 et 4 reste pour moi le plus touchant. C’est un amour profond et destructeur qui le lie à Go Young. La force de leur relation est aussi intense que leur rupture. Jusqu’au bout, Na Hyun-woo ne s’assume pas. Il n’a pas le courage d’être qui il est. Pire, il prétend complètement l’inverse. Il est peut-être ce qui existe de pire. Il s’arrache autant le coeur que ce qu’il brise celui de Go Young
Le gentil infirmier
Est peut-être celui qui a le plus touché le public. Un gars simple, profondément gentil, auquel Go Young donne toute sa confiance et son secret. Pourtant le héros en quête peut-être d’une perfection chimérique ne sait pas reconnaître la valeur de sa relation à Gyu-ho. Il se chagrine des petits riens qui minent le quotidien de tout un chacun, et finit par poignarder le coeur du gentil gars.
|Allure – 2024
Love in the Big City dépeint de manière réaliste et convaincante une jeunesse qui lutte pour trouver son chemin et le bonheur. La série est adaptée du roman éponyme de Sang Young Park qui en a aussi rédigé le scénario. Le réalisateur a changé tous les 2 épisodes.
Acteurs
Nam Yoon-su : Go Young Lee Soo-kyung : Choi Mi-ae Oh Hyun-kyung : Yeom Eun-su, la mère de Go Young Kwon Hyuk : Kim Nam-kyu, le photographe Na Hyun-woo : No Yeong-su, le philosophe Jin Ho-eun : Sim Gyu-ho, l’infirmier Kim Won-joong : William Habibi Do Yu : Park Ji-tae Lee Hyun-so : Han Ho-min
Scénario: Park Sang-young Réalisation: Hur Jin-ho Hong Ji-young Son Tae-gyum Kim Se-in
|Soompi
J’ai regardé Love in the big city en 2024 sur Viki.
Kang Hee-soo est une fille de bonne famille qui s’habille en homme et se fait appeler Kang Mong-woo lorsqu’elle joue au jeu de plateau appelé baduk (Jeu de go). C’est sous ce déguisement qu’elle fait la connaissance de Yi In, avec lequel elle se lie d’amitié. Mais lorsque celui-ci devient roi, il l’abandonne à la mort. Miraculée, elle jure de revenir se venger.
Avis express sur Captivating the king
Moi aussi je suis fascinée par ce drama.
Bon, les 20 toutes premières minutes, on ne va pas ce mentir, j’ai trouvé ça ennuyeux et je n’ai pas tout compris à qui déteste qui et pourquoi. En bref, les Ming, les Qing et qui sais-je d’autre se battent pour des territoires, rien de nouveau sous le soleil des palais. Et honnêtement, on s’en fiche un peu du pourquoi. Le résultat et élément déclencheur de l’intrigue, c’est juste un énième roi qui va se faire trucider. Mais dès que Shin Se-kyung est arrivée dans le paysage, le drama a commencé à me passionner. Et puis à la fin du 2e épisode, bing, tournant tragique! Gros retournement de situation!
|Studio Dragon
Beaucoup de personnages
Il y en a qu’on a du mal à aimer, d’autres qu’on a du mal à détester. Par exemple je n’arrive pas à ne pas aimer le prétendant de Kang Hee-soo. Au départ je n’ai pas très bien saisi ce qu’elle lui reprochait. Ensuite elle aurait dû lui en vouloir à mort, mais elle fait alliance avec lui, ce qui m’échappe. J’ai bien aimé la gentille reine à la santé fragile. Son interprétation était vraiment bien faite. Et le gentil père aimant de la gentille reine était touchant aussi.
|TvN
Jeu de go et intrigues de cour
Que ce soit autour du plateau de jeu ou avec une langue acérée, tout est prétexte à manipuler et intriguer. Parfois je craignais que cela ne tourne en eau de boudin, à tel point je n’étais pas certaine de vouloir continuer à regarder. Mais dès que je m’y remettais, j’étais comme fascinée devant mon écran, que je n’arrivais plus à quitter avant la fin de l’épisode.
L’intrigante et le roi (Captivating the king) est une belle histoire d’amour et de vengeance, mais surtout d’amour. Aucun personnage n’est parfait, mais chacun trouve son chemin. Ils s’aiment, se détestent, mais l’amour qu’ils se portent est profond.
|TvN
Acteurs
Jo Jung-suk : Yi In / Grand Prince Jinhan Shin Se-kyung : Kang Hee-soo / Kang Mong-woo Lee Shin-young : Kim Myung-ha
Réalisation : Cho Nam-guk Scénario : Kim Seon-deok
Go Eun-ha est une gentille youtubeuse qui crée des contenus pour enfants. Des malentendus créent une situation compliquée entre elle et le PDG de l’entreprise Thirsty deers, qui n’embauche que d’anciens détenus.
Viu Singapore – [Trailer] My Sweet Mobster
Avis express sur My sweet mobster
Trop d’humour?
My sweet mobster, ce sont des images de Um Tae-goo que l’on attendait pas. On se rappelle de lui en mec implacable dans Night in paradise, on le retrouve sur un poster roses avec des papillons dans les cheveux. La différence est prodigieuse et j’étais perplexe sur ces capacités en comédie romantique après l’avoir vu tuer autant de gens de façon parfaitement convaincante.
Les posters avaient l’air drôles et faisaient envie, par contre le trailer ne me disait rien de bon, j’avais peur que l’humour ne soit trop loin de moi, top « coréen » pour tout dire.
Perdu !
|JTBC
Drôle, attachant, romantique
My sweet mobster est une super comédie romantique, drôle, attachante, et Um Tae-goo est à croquer.
Alors certes, côté humour, il faut déjà une certaine acclimatation aux extrêmes coréens pour apprécier ou à minima pour passer outre. Mais sinon, tout le reste est bien.
Le Thirsty deer, on adore
Seo Ji-hwan (Um Tae-goo) est un pdg apprécié de ses salariés, et notamment de son groupe rapproché, à savoir les hommes qui habitent avec lui. Et ceux-là, on les adore tous ! Le drama vaudrait d’être vu rien que pour cette colocation inhabituelle et les liens tissés entre ces personnages.
Sur fond de 2e chance, les ex-taulards sont super choupinous.
Plus difficile à encaisser est le regard que porte la société sur des gens condamnés par la justice, qui ont payé leur peine, mais doivent faire profil bas à vie en raison de l’opprobre des autres citoyens à leur encontre.
|JTBC
De la romance
Go Eun-ha se donne beaucoup de mal en tant que youtubeuse, mais n’a pas forcément l’audience escomptée. Elle incarne l’innocence et la naïveté, la gentille souris besogneuse qui sera récompensée à la fin.
Sa rencontre inattendue avec le monde criminel crée une relation complexe et touchante.
Le second prétendant n’est pas trop proactif, il n’est pas vraiment dans la course.
Le couple secondaire est sympathique jusqu’à ce qu’ils concluent. Après ils sont moins touchants.
Des choupi-méchants
Du côté des bandits qui veulent faire tourner la mayonnaise, on a quelques moments sauce ketchup, mais ça reste peu angoissant à regarder, chaque situation potentiellement stressante connaît son happy end.
|JTBC
« My Sweet Mobster » est un drama coréen réussi qui mêle comédie, romance et action, tout en explorant des thèmes tels que la loyauté, l’amour et le choix de vie.
Acteurs
Uhm Tae-goo : Seo Ji-hwan Han Sun-hwa : Go Eun-ha Kwon Yul : Jang Hyeon-woo Kim Hyun-jin : Joo Il-young Yang Hyun-min : Kwak Jae-soo Lee Yoo-joon :Jung Man-ho Moon Dong-hyeok : Yang Hong-ki Park Jae-chan : Seo Dong-hee
|Allure – 2024
Réalisation : Kim Young-hwan, Kim Woo-hyun Scénario : Na-kyung
La N Seoul Tower, en français Tour Namsan, est une tour de télécommunications et d’observation située dans la capitale sud-coréenne. Érigée sur le mont Namsan, elle en a pris le nom.
Visible de loin, haute, lumineuse, elle se repère partout dans Séoul, entre phare et symbole.
Le sommet de la montagne Namsan est le centre géographique de Séoul.
|La N Tower, vue depuis le quartier Bukcheon hanok village et depuis l’esplanade à son pied
Symbolique et incontournable
La Namsan Tower est un incontournable des visites de la ville de Séoul. Que ce soit à pied ou véhiculé, qu’on y vienne pour son environnement calme et boisé, pour la vue ou simplement pour le plaisir de la randonnée, il n’y a aucune bonne raison de ne pas aller à la Namsan.
Devenue un symbole emblématique, on la retrouve sous tous les souvenirs et colifichets imaginables.
D’ingyeongsan à Namsan
A l’origine, le nom de la montagne était Ingyeongsan, censé attirer les événements de bon augure.
Le 1er roi de la dynastie Joseon Lee Seong-gye (1335-1408) a accordé le rang officiel de Grand Roi à l’esprit de la montagne Namsan.
Puis pendant l’ère Joseon, la montagne s’est naturellement faite appeler Namsan, ce qui signifie Le phénix rouge au sud de Hanyang (ancien nom de Séoul).
Le meilleur moyen pour se rendre à la Namsan Tower
Il y a de nombreuses façons d’y aller. Ses 236 mètres de haut sont posés sur une colline, ce qui la met à 479 mètres au dessus du niveau de la mer.
A partir du quartier Myeongdong, on peut prendre le téléphérique pour la rejoindre. C’est un des moyens préférés des touristes, aussi bien pour la vue que pour la rapidité.
Pour les flâneurs et les amoureux de nature, on peut s’y rendre à pied. La N Tower est entourée d’un parc, ce qui le rend très prisée des randonneurs.
|Les sentiers de randonnées autour de la N Tower
Ce sont ces deux méthodes qu’ont expérimenté les youtubeuses Lara et VeryFrenchTrip (Sixtine et Inès).
|Visit Seoul with Lara
VeryFrenchTrip – Ce Coréen réalise tes rêves – Namsan Tower – Korea vlog#10
Pour notre part nous avons pris le bus depuis l’université Dongguk.
Une esplanade pour contempler la ville de Séoul
Les alentours de l’édifice sont d’accès libre et gratuit, seule la montée dans la tour est payante.
Une grande esplanade donne accès au meilleur point de vue sur la ville.
Si aucune force au monde ne peut vous empêcher de dévaliser la boutique souvenirs au pied de la tour, sachez qu’il y en a une seconde à l’intérieur.
De l’intérieur
Pour monter, c’est ascenseur obligatoire.
Vous pourrez admirer la ville de plus haut, acheter le T-shirt et les pièces souvenir qui vous font envie. Vous pourrez aussi vous restaurer. Selon votre bourse, vous pourrez choisir entre le snack du rez-de-chaussée, l’Italien du 1er, le Coréen du 2ème ou le Français du 6e. (Pour info, en Corée, comme dans d’autres pays, le 1er étage correspond à notre rez-de-chaussée).
Si vous passez par Séoul, réservez absolument une demi-journée pour la Namsan!