Un patron hyper intelligent et doué dans son métier, arrogant et sûr de son charme tombe des nues lorsque sa secrétaire ultra-performante lui annonce sa démission.
Comme il la tenait pour acquise, il est bien décidé à l’empêcher de s’en aller. Tous les moyens qui lui viennent en tête sont bons. Il va jusqu’à lui proposer de l’épouser, et son refus le sidère.
En parallèle, une vieille histoire de kidnapping quand le PDG était enfant refait surface.
| Viki – Trailer
Mes remarques, avec spoilers
Une grosse dose de bonne humeur dans cette comédie romantique rythmée, aux personnages ultra-attachants, adaptée d’un webtoon.
La secrétaire parfaite
La secrétaire Kim Mi-so n’a pas un cheveu qui dépasse de sa coiffure parfaite. Sa jupe de tailleur est parfaite, son travail est parfait, son sourire est toujours en place. Elle se plie en quatre pour son très exigeant patron, sans prendre de vacances ni de week-ends. Elle est un robot accompli qui dit oui à tout. Et pourtant, une fois qu’elle a décidé de prendre son indépendance, elle sait rester ferme sur ses positions et se faire traiter avec respect. Il n’y a pas non plus de drame inutile à cause de non-dits ou de situations acceptées par la contrainte morale.
Le patron arrogant
On va tout de suite le dire, on l’adore. Quand Lee Young-joon lève les bras au ciel en disant « aura », il est juste à la fois ridicule et tout à fait génial. Le charisme de Park Soe-jun rend son personnage beau. Lee Young-joon est tellement persuadé, avec force naturel, d’être extraordinaire en tout qu’il en est marrant, mais aussi touchant. J’adore voir ce personnage se donner à fond dans tout ce qu’il entreprend ; la conquête de la femme de sa vie, avec toutes ses maladresses de débutant, est trop mignonne.
Ce couple sait se parler pour aplanir les difficultés. Chacun des deux est prêt à s’excuser quand il est allé trop loin ou a blessé l’autre. Le bel équilibre qu’ils trouvent malgré toutes les différences de classe et de tempérament qui pourraient les opposer est un modèle. Après des débuts difficiles et fort drôles, ce drama romantique n’est pas avare de belles scènes de baisers et l’alchimie entre les acteurs fonctionne.
|Viki
Les entourages
Les familles peuvent parfois avoir des doutes sur la relation du couple, mais ne sont pas dans l’opposition malsaine et larvée comme on peut le voir trop souvent.
Ce sont les souvenirs des temps anciens qui servent de prétextes à une petite enquête qui donne de la tension à l’histoire.
Les collègues de bureau sont tout aussi marrants que le reste de l’histoire et fournissent des trames secondaires amusantes.
Le webtoon
En France, l’œuvre originale de Jeong Gyeong-yun (2013), adaptée en webtoon par Kim Myeong-mi, est publiée depuis juin 2021 chez Kbooks du groupe Delcourt.
|kbooks – Twitter
Acteurs
Lee Young-joon : Park Seo-jun 박서준 Kim Mi-so : Park Min-young 박민영 le frère de Lee Young-joon Morpheus: Lee Tae-hwan 이태환 l’ami de Lee Young-joon, Park Yoo-sik: Kang Ki-young 강기영 la soeur aînée de Kim Mi-so, Kim Pil-nam: Baek Eun-hye 백은혜 la 2e soeur de Kim Mi-so, Kim Mal-hee: Heo Sun-mi 허선미 la secrétaire Kim Ji-a: Pyo Ye-jin 표예진 la secrétaire Bong Se-ra: Hwang Bo-ra 황보라
Réalisation: Park Joon-Hwa 박준화 Yoo Jong-Sun 유종선
Plus de What’s wrong with secretary Kim ? sur le net
Un patron pas très sympa use et abuse de sa secrétaire ultra-dévouée, dont le plus grand rêve est de se faire engager en CDI. Quand ce patron est victime d’un accident qui lui fait perdre sa capacité à discerner les visages, sa secrétaire devient plus qu’une béquille pour lui. En même temps, sa famille veut l’engager dans un mariage arrangé avec la capricieuse croqueuse d’hommes Veronika Park, et une guerre de pouvoir se fait en douce au sein de l’entreprise.
| Kocowa Tv – Trailer
Mes remarques, avec spoilers
Mais quelle bonne comédie romantique !
C’est tout mignon,
fluffy à souhait.
On a tous les
ingrédients pour passer un bon moment : le patron, la
secrétaire, le meilleur ami, la chieuse. On mélange, on secoue, on
ajoute une bonne dose d’humour, avec un patron pas sympa au début,
une secrétaire mademoiselle-tout-le-monde totalement dévouée, des
intrigues de bureau, et des scénaristes qui manient bien les
dialogues.
Une petite intrigue
policière donne du tonus à l’histoire pour ne pas rester coincé
uniquement dans la romance.
Le tout
fait qu’on ne s’ennuie pas un seul instant.
Quelques points sur des personnages
Pour une fois j’ai
compris le jeu de mot sur le nom du héros : Do Min-ik. Loool.
L’acteur Kim
Young-kwang joue super bien le mec
heureux qui fait le bonhomme de neige sur son lit, on a envie de rire
avec lui.
La secrétaire devrait
oublier la mini-vague des années 80, la mère de Veronica aussi.
On
finit par apprécier Veronica Park, son dynamisme et ses manières de
fonceuse, peut-être grâce à Gi Dae-joo,
qui fait contrepoids avec ses manières décontractées.
| Netflix
Les familles
On reste dans le
classique : les riches sont méchants et les pauvres
gentils.
Sans cœur, les riches ne
recherchent que plus d’argent, l’élévation du statut social,
des mariages qui répondent aux 2 premiers critères. La famille
bancale de Do Min-ik ne fait pas envie, surtout que le pauvre gars
quémande jusqu’au bout le moindre signe d’affection maternelle
d’une mère de substitution, qui ne lui jette que quelques bribes
de caresse comme on lance un os à un chien affamé.
Chez
les pauvres, la fille aînée est dévouée aux autres, le frère est
aveugle pour faire bonne mesure, la cadette veut poursuivre ses
rêves, tous s’aiment d’un grand amour et se soutiennent. C’est
la happy family « on n’a pas d’argent mais on s’en
fout, on a un cœur. »
Le romantisme à la coréenne
Bwa, j’adore ! De manière schématique, nous les Français somme plutôt, dans nos films et romans, du genre à sauter au lit rapidement, ou tout du moins à faire d’abondants échanges de salive dès que possible. Les Coréens savent y aller en douceur, presque avec révérence. J’ai l’impression de redécouvrir l’amour avec eux, et je suis une fan absolue de leur façon de prendre le temps. Dans ce drama romantique, il y a une scène où le gars lave la main de la fille. Mazette ! Il y a tant de sensualité dans ces mains qui se touchent, c’est presque plus beau que la scène du premier baiser.
| Viki
Acteurs
Do Min-ik : Kim Young-kwang 김영광 Jung Gal-hee : Jin Ki-joo 진기주 Veronica Park : Kim Jae-kyung 김재경 Gi Dae-joo : Koo Ja-sung 구자성
Plus de The secret life of my secretary sur le net
Un prince sud-coréen
oisif, superficiel et capricieux, avec une haute opinion de lui-même
et une piètre des autres, met tout en œuvre pour ne pas régner ou
avoir la moindre responsabilité liée à son rang.
Son frère le roi
l’oblige à participer à des J.O. militaires dans une équipe
coréenne conjointe nord-sud. Il y rencontre Kim
Hang-ah, une
militaire nord-coréenne au fort tempérament.
Quand son frère aîné est assassiné, l’insouciant prince n’a plus d’autre choix que de reprendre les affaires, et de se soumettre à un mariage arrangé qui sera bon pour son pays.
| Trailer
Mes remarques, avec spoilers
Une série qui vaut en premier lieu pour les interprétations de Lee Seung-gi et Ha Ji-won, sans parler de Jo Jeong-seok, qui crève l’écran.
Une famille unie
Le principe de cette dystopie qui met en place une monarchie sud-coréenne est plutôt sympa. On nous dépeint une famille royale à dimension humaine, qui pense aux autres, et qui est capable de dépasser les principes de classes sociales. Le petit dernier de la famille le prince Lee Jae-ha est l’électron libre, difficilement maniable, qui fuit toute responsabilité et ne s’appuie que sur sa belle apparence pour avancer dans la vie. Mais quels que soient ses défauts, sa famille l’aime et l’entoure, c’est ce qui fait leur force, et c’est aussi ce qui démarque ce drama d’autres, où si souvent dans les familles riches les membres s’entre-déchirent, s’écrasent ou imposent aux autres des choix qui vont à l’encontre de ce qu’ils sont.
| Netflix
Les relations nord-sud
L’axe principal de
l’intrigue tourne autour des problèmes nord-sud si préoccupants
pour la péninsule. Là-bas ce sujet est une thématique forte, et la
menace d’une guerre n’est pas qu’un sujet de scénario. Ici on
pointe du doigt la question des relations internationales dans ce
problème, et des informations que les gouvernements peuvent posséder
sans les dévoiler au public.
Le couple principal
En dehors de sa
famille et de lui-même, le prince n’aime et ne fait confiance à
personne. Il parle mal aux gens, les prend de haut, et piétine leurs
sentiments.
Avec Kim
Hang-ah, ces
deux-là n’arrivent pas à se parler. Ils sont constamment en train
de s’envoyer des piques. La chamaillerie est leur mode de langage.
Chacun se protège en ne se dévoilant pas. Leur communication est
erratique car elle n’est pas sur le principe de la sincérité et
du cœur ouvert, mais se barricade derrière des mots qui font mal.
C’est d’autant plus intéressant de voir comment Lee Jae-ha évolue pour aller vers les autres, et s’ouvrir à Kim Hang-ah quand il finit par reconnaître ses sentiments. Une grande partie de leurs problèmes se trouve résolu lorsqu’ils apprennent enfin à communiquer et à s’appuyer l’un sur l’autre ; leur couple fonctionne bien.
| Netflix
Le psychopathe
Le méchant est un
psychopathe complètement cinglé, donc ingérable
et imprévisible. On ne peut jamais le raisonner, sa folie est sans
limite. La difficulté avec un fou, c’est qu’on ne sait jamais en
appuyant sur un bouton quelle sera sa réaction, car il n’entre pas
dans les cases du normal et du raisonnable. Il est capable de tout.
Long
Dans l’ensemble, le drama est inutilement long, 16 épisodes auraient suffi. Les intrigues sont résolues, la romance est en place, pas besoin de faire durer. Parce que sinon, en tirant sur la grosse ficelle du méchant, on peut aller jusqu’à 100 épisodes sans problème, il va toujours inventer un nouveau stratagème diabolique, il peut être le fil rouge d’une histoire sans fin.
On aime
– Le capitaine de la garde Eun Si-kyeong, il a une présence très forte à l’écran. – L’actrice Ha Ji-won qui fait des scènes d’action.
Acteurs
Le prince Lee Jae-ha : Lee Seung-gi 이승기 Kim Hang-ah : Ha Ji-won 하지원
Eun Si-kyeong : Jo Jeong-seok 조정석 La princesse Lee Jae-sin : Lee Yoon-ji 이윤지
Yoo Jin-woo, l’arrogant et manipulateur PDG d’une très grosse entreprise technologique se voit proposer par un jeune programmeur un jeu en réalité virtuelle. Il est en concurrence sur l’affaire avec son ex meilleur ami. Les deux se rendent dans la ville de Grenade pour tester le jeu.
Yoo Jin-woo va loger chez la sœur du programmeur, et les débuts de leur relation, vu les manières arrogantes et insensibles du PDG, ne sont pas faciles. Mais il semblerait qu’il y ait un grave bug dans le jeu : des gens disparaissent, d’autres meurent, et l’arrogant Yoo Jin-woo va se retrouver à lutter pour sa vie.
| Netflix – Trailer
Mes remarques, avec spoilers
Des débuts laborieux
J’ai eu du mal à
accrocher sur cette série. Les deux premiers épisodes m’ont plutôt
laissée de marbre.
Monsieur RicheConnard ne donne pas l’impression qu’on va pouvoir s’attacher à lui. Mademoiselle JeSuisPauvreMaisTravailleuseDoncVertueuse change un peu vite d’avis sur Monsieur RicheConnard dès qu’il lui donne beaucoup d’argent. Les combats à l’épée ne m’ont pas transcendée, du coup je les ai trouvés trop longs, comme toutes les scènes de poursuites d’hommes en cottes de mailles, avec ou sans flèches. La localisation de l’action en Espagne, n’ajoute aucun intérêt pour moi, mais j’imagine que pour un public asiatique c’est exotique.
| Netflix
Un scénario original
J’ai continué avec l’épisode 3 car les critiques de cette série étaient massivement élogieuses. J’ai continué avec les épisodes 4 et 5 car, m’enfin, c’est Hyun Bin ! Et je crois bien que ce n’est que vers l’épisode 7 que j’ai commencé à développer un certain intérêt pour l’histoire. Le scénario de Memories of the Alhambra est vraiment original, on n’a pas du tout une impression de déjà vu en suivant la série. J’ai aimé l’intrigue autour de la recherche du développeur, du vieux en quête de vengeance, des histoires autour de la société, mais j’ai galéré tout du long autour de ces scènes de combat.
Les épouses de Yoo Jin-woo
On peut dire qu’il ne sait pas les choisir. En même temps, peut-être n’a-t-il eu que ce qu’il méritait… La première devait être le mariage arrangé parfait sur le papier, avec une femme soumise et hésitante. Dommage qu’elle l’ait trompé avec son meilleur ami… Sa seconde, Go Yoo-ra, est vraiment pathétique. Une croqueuse de diamant à forte poitrine qui sème la m*** plus vite qu’un vol d’étourneau. Sûrement un bon coup au lit, car sinon rien ne justifie de se traîner une hystérique pareille. Quant à l’épouser, ma foi, dans le vraie vie aussi on croise des hommes qui se tirent des balles dans le pied en s’imaginant que c’est le chemin qu’ils sont obligés de prendre, alors pourquoi pas dans un scénario.
| Netflix
On aime
– La jeune sœur Jung Min-joo, pétillante, maline, impertinente – Le secrétaire Seo Jung-hoon, auquel on s’attache peu à peu – Le baiser dans la cabine d’essayage, qui laisse enfin paraître des sentiments – Le petit-déjeuner commun de Yoo Jin-woo et Jung Hee-joo, qui semble préfigurer ce que pourrait être la vie d’après, tout en douceur
Acteurs
Yoo Jin-woo : Hyun Bin 현빈 Jung Hee-joo : Park Shin-hye 박신혜 Seo Jung-hoon : Min Jin-woong 민진웅 Jung Min-joo : Lee Re 이레 Marco Han: LEE Jae-wook 이재욱
Kim Joo-won, le PDG d’une grande société, hautain, imbu de lui-même, méprisant et claustrophobe, doit passer quelques heures avec une célèbre actrice pour rendre service à son cousin, un chanteur légèrement has been. Mais Kim Joo-won se trompe de personne et emmène la cascadeuse qui sert de doublure à l’actrice. A partir de là, les chemins des uns et des autres vont sans cesse se croiser, entre attirances, anciens amours, et pression sociétale. Pour compliquer un peu le tout, Kim Joo-won et la cascadeuse sont victimes d’un breuvage magique qui les fait échanger de corps.
| Trailer
Mes remarques, avec spoilers
Une très jolie
romance fantastique!
Hyun Bin et Ha Ji-won sont super extra dans
l’interprétation de leurs personnages, on a là deux belles
performances d’acteurs, bien servis par le scénario et les
dialogues.
La bad ass
J’adore les personnages féminins forts, qui envoient des pieds et des poings. Avec une cascadeuse, je suis servie! Gil Ra-im ne s’en laisse pas conter, sans pour autant être insensible au charme de Kim Joo-won. Je regrette juste sa soumission face à la méchante belle-mère, mais c’est là un problème culturel.
Image SBS
La relation Gil Ra-im / Kim Joo-won
Le PDG Kim Joo-won est vraiment détestable dans sa façon de se comporter avec autrui. Il méprise les gens, leur crie dessus et agit en despote tout puissant. C’est d’autant plus hilarant de le voir se transformer en fille et se dandiner en poussant de petits cris. Sa découverte de la vie des pauvres est marrante, on le voit se battre contre lui-même pour ne pas tomber amoureux d’une fille sans pédigrée, sans argent, sans mensurations idéales, et son échec est jouissif.
Image SBS
Les dialogues entre
Kim Joo-won et Gil Ra-im sont ce qu’il y a de mieux. Ils n’arrêtent
pas de se lancer de petites piques et se renvoient la balle comme
dans un jeu de ping-pong, sans qu’aucun des deux laisse l’autre
prendre l’ascendant sur lui. Cette relation égalitaire est chouette.
Le couple secondaire
J’ai beaucoup aimé
le personnage d’Oska, qui est très humain. On le découvre au début
sous son « masque » d’artiste, la façade qu’il montre au
public. Et puis petit à petit on voit apparaître l’être humain,
qui n’est que fêlures. La façon qu’a l’acteur de passer du
personnage exubérant qui fait semblant à l’homme au cœur mis à
nu, notamment devant Gil Ra-im qui finit par lui servir d’amie et de
confidente, est vraiment bien faite.
Les autres
personnages clés
Lee Philip a récupéré le rôle du pathétique éconduit qui fait de la peine parce qu’on l’aime bien. Les groupe des cascadeurs, qui forme plutôt une masse indistincte, est quand même sympathique dans son rôle de grand frère protecteur envers Gil Ra-im.
L’infecte belle-mère qui jette de l’argent à la figure de la Dulcinée n’est pas oubliée. Elle tient même un rôle fort d’empêcheuse de tourner en rond. Je trouve fascinant de voir cette société coréenne très moderne par certains aspects se heurter à ses traditions intransigeantes et toujours très marquées de nos jours; le couple a besoin de la bénédiction des ancien pour être pleinement épanoui. Heureusement qu’ils sont assez épris et modernes pour aller de l’avant malgré tout.
Image SBS
Un de mes moments préférés de Secret garden, c’est quand Gil Ra-im prend enfin de l’assurance face à sa belle-mère et lui dit: « Donnez-moi votre fils! ». Ha ha, bravo! Vas-y petite! Et Kim Joo-won qui est prêt à tout pour cette fille « aux jambes courtes », c’est adorable. On est heureux pour eux.
Deux de mes acteurs préférés ensemble, c’est double dose de plaisir.
Acteurs
Kim Joo-won: Hyun Bin 현빈 Gil Ra-im: Ha Ji-won 하지원 Choi Woo Young (Oska): Yoon Sang-hyun 윤상현 Yoon Seul: Kim Sa-rang 김사랑 Directeur Im Jong Soo: Lee Philip 이필립
Un jeune homme, Cha Tae-wung, libère sans le faire exprès une gumiho du tableau qui l’emprisonnait. Celle-ci va alors le poursuivre et s’accrocher à lui comme une tique sur un chien. Elle veut vivre comme une humaine, et menace de le dévorer s’il ne lui obéit pas. Mais comme au fond elle n’est pas bien méchante, et surtout très naïve par rapport aux mensonges des humains, leur relation va glisser petit à petit. Sur les conseils du mystérieux et sulfureux Park Dong-ju, la gumiho va se lier à Cha Tae-wung pour devenir humaine. Mais Park Dong-ju ne lui a pas tout dit.
|Trailer
Mes remarques, avec spoilers
Le gentil garçon
On adore l’interprétation des deux acteurs principaux. Lee Seung-gi promène sa jeunesse innocente tout au long des épisodes, avec son sourire « tout va bien ». Il est le gentil garçon un peu immature mais au cœur pur qui ne veut faire de mal à personne et toujours tout arranger. Alors forcément, il va au devant des ennuis. Grandir et aimer sera sa victoire.
La gumiho en décalage avec les humains
Shin Min-a fait une gumiho fort gentille qui veut juste trouver l’amour qui lui a été refusé plusieurs siècles plus tôt. Elle est maladroite dans ses relations avec les humains car elle ne connaît pas leurs codes, ce qui met en place bien des quiproquos et moments drôles. Elle est sans limites et sans filtre.
Les personnages secondaires
Jusqu’à
la fin, le beau Park Dong-ju étale son ambivalence avec raideur et
complique les relation des deux protagonistes, en leur donnant que
des informations parcellaires qui vont les conduire au bord du
gouffre. Ce personnage laisse une impression mitigée : on a
envie de l’aimer malgré lui.
La
méchante fille jalouse qui
complote et va mettre des bâtons dans les roues de la relation de
l’humain et de la gumiho est méprisable
comme le veut son rôle.
La tante de
Cha Tae-wung et le réalisateur sont des personnages secondaires
marrants et attachants, bien que terriblement dans l’excès au niveau
des clichés et du second degré. Le burlesque de leur couple ne se
dément pas jusqu’à la fin, leurs moments
sont pleins de sourires.
Un romance triste
J’ai trop souvent sorti mon mouchoir pour que cette série ait été un vrai plaisir. La corde du « je me sacrifie pour toi » est souvent tirée, les déchirements entre les deux personnages qui s’aiment sont trop prononcés pour qu’une fin heureuse arrête de faire saigner mon petit cœur sensible. Malgré tout, j’ai aimé voir ces deux-là se rencontrer.
Choi Han-gyul, fils d’une riche famille, est un presque trentenaire oisif, qui ne prend pas grand-chose au sérieux. Pour éviter un mariage arrangé, il choisit de se faire rejeter par les épouses potentielles en leur faisant croire qu’il est homosexuel. Pour ça il embauche un jeune livreur, Ko Eun-chan, qui doit faire semblant d’être son amant. Sa stratégie fonctionne, et il commence à bien s’entendre avec Ko Eun-chan, entre fous-rires et chamailleries. Quand sa grand-mère lui met un autre coup de pression et l’oblige à prendre en charge la gestion d’un café, il choisit pour concept de n’employer que des hommes, et recrute à nouveau Ko Eun-chan. Or Ko Eun-chan est en fait une fille.
Trailer
Mes remarques, avec spoilers
Un kdrama romantique
qui va épisode après épisode vers un joyeux happy end.
Un couple de garçons dont l’amitié évolue
Le couple formé par
le riche sexy et le garçon manqué est adorable. Leur relation
d’attirance, de chicanes, de franche camaraderie montre bien
comment ils s’attachent l’un à l’autre petit à petit.
Toute la première partie pendant laquelle Choi Han-gyul croit que Ko Eun-chan est un garçon est vraiment la plus intéressante. On comprend bien que sinon, peut-être que le beau garçon riche ne se serait pas rapproché de cette fille pauvres aux manières très directes s’il avait su qui elle était vraiment, car de prime abord elle ne correspond pas à ses canons de beauté. Il n’aurait pas non plus eu les mêmes attitudes, les mêmes familiarités, la même liberté de parole s’il avait connu sa nature. C’est donc bien grâce à ce mensonge initial que leur amour a la liberté de se développer.
On aime voir qu’une fois que Choi Han-gyul a pris sa décision, il s’y tient, et rien ne peut le faire s’éloigner de Ko Eun-chan. Celle-ci par contre est moins exclusive dans sa relation, en ce sens qu’elle fait passer ses rêves en premier, même si cela devait briser son couple.
La question de l’homosexualité
Le fait que Choi Han-gyul s’interroge et se torture le cerveau avec sa possible homosexualité ancre une grande partie de l’intrigue, avec son incompréhension, ses hésitation, son rejet. On voit tout le chemin qu’il parcourt pour accepter. La question est abordée avec pudeur et retenue. En plus, les autres serveurs du restaurant semblent très ouverts sur la question et à aucun moment ne jettent la pierre à leur patron.
|MBC
Le couple secondaire
Le couple secondaire est assez ambivalent dans ses relations, aussi bien envers les autres qu’entre eux. Choi Han-sung est douloureusement heureux du retour de Han Yoo-joo, mais en même temps n’arrive pas à lui pardonner vraiment. Il se rapproche de Ko Eun-chan sur un mode amical un peu trop poussé. Pourtant il voit bien que celle-ci est jeune et peu au fait de tous les codes qu’il peut y avoir entre un homme et une femme. Il devrait se rendre compte que son comportement n’est pas sain.
Han Yoo-joo souffle le chaud et le froid. Elle reste trop proche de Choi Han-gyul. Elle sait pourtant qu’il a des sentiments pour elle. Han Yoo-joo entretient aussi une relation ambiguë avec son ex. Elle le laisse revenir trop près d’elle. Cela nuit à son couple. Elle agit parfois de manière rancunière et cruelle. Choi Han-gyul agit de la même façon. Leur comportement blesse leur entourage. Mais surtout, ils se font du mal à eux-mêmes.
|MBC
Les familles
Pour une fois, on n’a pas des familles méchantes qui s’opposent à la relation avec des coups bas, des intrigues et des mensonges. Non, ici, même si tout n’est pas simple d’emblée, la famille de Choi Han-gyul est assez ouverte pour faire preuve d’objectivité et revoir son jugement. Dans la famille de Ko Eun-chan, la mère n’essaye pas de tirer profit du riche beau-fils potentiel. Il faut dire que mine de rien elle en demande beaucoup à sa fille, qui fait vivre leur noyau familial à sa place.
La sœur de Ko Eun-chan est parfois énervante. Elle reste pourtant sincèrement attachée à sa sœur. Surtout elle ne cherche jamais à lui nuire. Leur relation familiale reste globalement apaisée. Certes, elle connaît quelques tourments. On pense notamment à l’adoption de Choi Han-gyul. Mais le lien familial reste bienveillant. Ce drama se distingue ainsi de beaucoup d’autres. Souvent, les dramas utilisent le chantage affectif familial. Ici, ce piège ne se referme pas sur les personnages.
Les acteurs principaux comme secondaires incarnent parfaitement leurs personnages et nous entraînent avec beaucoup de plaisir dans cette comédie romantique légère.
Acteurs
Ko Eun-chan : Yoon Eun-hye 윤은혜 Choi Han-gyul : Gong Yoo 공유
Choi Han-sung : Lee Sun-kyun 이선균 Han Yoo-joo : Chae Jung-an 채정안 No Sun-ki : Kim Jae-wook 김재욱
De retour d’un séjour aux Etats-Unis, un jeune homme dans la vingtaine retrouve la meilleure amie de sa sœur, qui a une dizaine d’années de plus que lui. Entre eux se développe une attirance qui va se transformer en amour, allant au-delà des préjugés sociaux. L’ex petit ami, la famille, l’entourage privé et professionnel, la pression sociale, tout va se mettre en route pour les séparer.
Trailer
Mes remarques, avec spoilers
Un amour comme une évidence
Nous n’avons pas ici un drama romantique dans lequel on se demande jusqu’au dernier épisode si la fille va finir par dire oui tu peux me prendre par la main, car le générique d’introduction ne laisse planer aucun doute sur le fait que les deux protagonistes principaux vont se mettre ensemble. Le propos n’est pas sur le « est-ce que? », mais sur le chemin emprunté, sur les obstacles, et sur la possibilité d’un avenir ou une inévitable rupture.
| JTBC
Douceur, amour et esthétisme
Ce film est d’une belle esthétique, aussi douce que le rythme de l’histoire. Avec de nombreuses scènes de nuit, les jeux de lumière sont très importants. Le rythme est lent et doux pour cette romance tout en tendresse. On avance pas à pas dans la vie des deux héros, vivant leurs heures de bureau et leurs soirées arrosées. Seo Joon-hee colle à Yoon Jin-ah avec un sourire absolument adorable qui ne peut que faire craquer pour lui. Il l’entoure, la cajole, la protège, il pose son cœur à ses pieds. Je suis une fan absolue du sourire de Jung Hae-in.
| Netflix
Nous avons enfin là
un drama romantique où les amoureux se touchent. Seo Joon-hee est
très tactile, il embrasse souvent Yoon Jin-ah et ça fait du bien à
voir. Leurs scènes en mood love sont merveilleusement belles.
Ils dégagent de l’énergie, de la joie de vivre, et une énorme
tendresse l’un pour l’autre; la romance est très belle à regarder
pendant une dizaine d’épisodes.
Il est libre
Jung Hae-in incarne merveilleusement bien le personnage de Seo Joon-hee, avec ce sourire à la fois gamin rieur, son énergie et sa force d’aller de l’avant. Lui s’est affranchi des codes de la société qui le dérangent, il est libre dans sa tête, peut-être parce qu’il a séjourné à l’étranger et vu d’autres cultures, peut-être parce qu’il est juste comme ça. Pour lui tout est clair, il est amoureux de Yoon Jin-ah et veut être avec elle. J’ai tellement aimé son état d’esprit et son personnage!
Elle est prisonnière
De son côté à elle par contre, rien n’est évident. Si au début Yoo Jin-ah se laisse arrêter par la différence d’âge et la relation amicale qui les lie depuis longtemps, elle finit par céder à ses sentiments. Elle partage cet amour très fort; s’y plonger lui fait découvrir la vie telle qu’elle ne la voyait pas, rayonnante et qui vaut la peine d’être vécue. Pourtant, moins forte émotionnellement, Yoo Jin-ah se laisse bouffer petit à petit par la réprobation de son entourage: son ex, le qu’en dira-t-ton, et surtout la pression sociale répercutée par sa mère. Cette mère qui l’étouffe jusqu’à les rendre malheureuses toutes les deux, et qui va presque la briser.
Yoo Jin-ah prend beaucoup de mauvaises décisions, mais là où elle est pleinement décevante, c’est lorsqu’elle s’adapte au moule et se met avec un carriériste BCGB sans qu’il y ait le moindre amour entre eux.
|JTBC|JTBC
Des pressions et contraintes sociales
La notion de richesse de la belle-famille, de classe sociale, d’arbre généalogique, de lieu d’études, les questions d’honneur sont autant de concepts qui sont moins proches de nos sociétés européennes et qui demandent de bien entrer dans les contexte pour comprendre les personnages et leurs actions. Yoo Jin-ah ne pourra trouver le bonheur qu’en arrivant à couper le cordon.
La partie harcèlement au travail développe un fil conducteur secondaire. Cela nous donne une vue sur le monde du travail sud-coréen. C’est sûr, ils ne sont pas aux 35 heures!
|Viki
La thématique de la
différence d’âge
C’est à cause de la thématique de la différence d’âge lorsque c’est la femme qui est plus âgée que j’ai eu envie de regarder cette série. Je trouve cela tellement dommage, injuste et violent envers les gens, de leur jeter cette différence à la figure. L’amour ne suffit-il pas? Ce manque d’acceptation a l’air assez universel. Pour ma part, mon mari a seulement deux ans de moins que moi, mais on ne m’a pas toujours épargné les regards en coin, les haussements de sourcils ou les petits ricanements. Bande de cons, pour rester polie. On a aussi vu ce sujet largement abordé avec l’élection à la présidence de la république française d’un président dont la femme a 24 ans de plus. Ils n’ont pas la vie facile tous les jours à ce propos et je trouve leur façon de rester souder courageuse et admirable.
Le parapluie rouge
La chanson de Carla Bruni Stand by your man (French touch, 2017) résonne tout au long de la série. Au final, j’ai vraiment adoré tout le début et les parties romantiques, souffert avec Seo Joon-hee et son sourire qui s’étiole malgré tous ses efforts, apprécié que les héros retrouvent le chemin de leur amour, et regretté que le happy end soit si rapide, sans nous donner plus d’indices sur leur futur.
Ah, j’ai terriblement envie de m’acheter un grand parapluie rouge, je trouve ça tellement sexy maintenant!
Acteurs
Yoon Jin-ah: Son Ye-jin 손예진 Seo Joon-hee: Jung Hae-in 정해인 Kang Se-young: Jung Yoo-jin 정유진 Geum Bo-ra: Joo Min-kyung 주민경
Lee Ye-eun: Lee Joo-young 이주영 le frère de Jin-ah Yoon Seung-ho: Wi Ha-joon 위하준 la mère de Jin-ah Kim Mi-yeon: Gil Hae-yeon 길해연 le père de Jin-ah Yoon Sang-ki: Oh Man-suk 오만석
J’ai regardé Something in the rain en 2020 sur Netflix.
Il n’est pas aussi simple que ce qu’on peut imaginer de compter en coréen. Ayant commencé à apprendre le coréen (voir mon article « J’apprends le coréen »), il m’arrive d’imprimer des listes de vocabulaire thématique à apprendre: les animaux, les métiers, la famille… C’est très pratique, car on finit par réentendre ces mots du quotidien, et du coup, comme ils sont déjà dans un coin de notre cerveau, on les reconnaît plus vite.
J’ai donc pensé apprendre les chiffres. Compter fait partie des bases, non? Mais une chose me tracassait: dans ma méthode de langue, les pages étaient numérotées 1: il 일 2: i 이 3: sam 삼 4: sa 사 …
Or quand j’écoute des gens compter dans des séries télé, ils disent 1: hana 하나 2: tul 둘 3: set 셋 4: net 넷 …
Mais, euh…? Pourquoi???
| Gerd Altmann – Pixabay
Eh bien figurez-vous
qu’il existe en coréen deux systèmes différents pour compter, et
que l’un ou l’autre sont employés selon les circonstances.
Pour bien comprendre, je laisse la parole à Maya, du site « Le Coréen avec une Coréenne », qui explique tout ceci très clairement.
Yoon Se-ri, une riche héritière et femme d’affaires sud-coréenne se retrouve accidentellement en Corée du Nord à cause d’une tornade alors qu’elle faisait du parapente. Elle tombe littéralement sur le capitaine Ri Jeong-hyuk, qui finit par vouloir l’aider à rentrer chez elle, plutôt que la livrer à la sécurité intérieure. Pendant ce temps, les frères de Yoon Se-ri, qui se battent pour savoir qui assurera la succession de leur père, se frottent les mains de sa mystérieuse disparition et espèrent en profiter.
| The Swoon – Trailer
Mes remarques, avec spoilers
Quel kiff cette
série! C’est une très belle romance nord/sud, toute en tension,
avec des regards qui s’effleurent, des gros méchants, des traitres,
des jaloux, des combats. Et surtout un couple Hyun Bin/ Son Ye-jin
parfait, délicat et juste dans son interprétation.
Au début, on nous montre une héroïne sûre d’elle, gâtée, hautaine, toujours la bouche ouverte, et très énervante. Et puis petit à petit, même si elle garde ses manières autoritaires, elle apprend à s’adapter aux autres, à les comprendre, les apprécier, et finit par devenir leur amie. Les gens simples l’humanisent et lui réapprennent la vie.
| Netflix
Le héros lui n’a pas besoin de beaucoup de mots pour faire passer ses sentiments à l’image. Dans sa façon de se poser en protecteur, de se mettre à tourner autour de l’héroïne comme autour de sa planète, on voit graduellement s’installer les sentiments que lui-même ne s’avoue pas encore, raide et bloqué dans sa gangue de principes. C’est mignon et triste à la fois de voir ces deux êtres passer leur temps à se repousser en douceur pour des questions totalement étrangères à l’amour qu’ils développent l’un pour l’autre.
| TvN
Un tour en Corée du Nord
J’imagine que le background « Corée du Nord » est un sujet très sensible et parlant pour les Sud-coréens, et qu’ils voient et comprennent plus de choses que nous dans les images qui sont montrées, qu’ils ont plus de références et de clés de décryptage. Mais déjà de notre côté de la lorgnette c’est très intéressant, un peu comme une plongée dans un documentaire; j’espère/ je pense qu’ils ont fait au mieux pour coller à la réalité.
| Netflix
Hyun Bin le magnifique
On aime le rapprochement qui se fait de manière tranquille entre Ri Jeong-hyuk et Yoon Se-ri. C’est très léger, par petites attentions, et ça monte tout en douceur. Hyun Bin, qui joue le capitaine Ri Jeong-hyuk, est tout simplement magistral. Non mais vous avez vu ses regards?!! Comment elle fait la fille pour ne pas être en arrêt cardiaque à chaque fois qu’il la regarde? Cette douceur, cette tendresse… Ah moi je suis en PLS. Quel acteur! Pourtant ce n’était pas gagné, j’avais déjà vu les 3 premier épisodes de Memories of the Alhambra, avec ce même Hyun Bin, et… mouais bof, la magie n’avait pas opéré. Mais dans Crash landing on you, bwa, je suis sous le charme dès le début, j’avais tellement envie que ce couple finisse par être heureux!
L’inévitable scène
de douche des drama romantiques est cette fois-ci une presque-scène,
avec juste un Kim Jung-hyun mouillé, une serviette autour des reins.
Comment?? Ce n’est pas le beau gosse d’acteur principal qui s’y
colle? Vous croyez que Hyun Bin a refusé? Ha ha, brave garçon!
| Netflix
Un super panel de rôles secondaires
L’épisode 3 voit
l’arrivée de la vilaine fiancée imposée. Les scénaristes ont tout
fait pour que d’emblée on ne l’aime pas, entre sa façon d’être
hautaine, le mariage arrangé, et le fait qu’on nous la présente
après qu’on se soit attaché aux deux autres protagonistes, c’était
du tout cuit, on allait la détester. Au final, même si elle est
obstinée, elle est moins vicieuse que d’autres héroïnes de séries.
En plus, les scénaristes ne l’ont pas épargnée, et à la fin on a
vraiment mal pour elle.
En fil rouge la
fortune de Yoon Se-ri et l’héritage de son père, avec une famille
qui se déchire autour de l’argent et du pouvoir, hermétique à
l’amour et émotionnellement malheureuse. Les frères de Yoon Se-ri
et leurs épouses respectives, c’est quelque chose!
La thématique de la
destinée, chère aux Coréens, est très présente dans cette série,
et revient tout du long. Ah c’est bon, n’en faites pas des tonnes, on
a compris qu’ils étaient faits l’un pour l’autre!
Des scènes d’action émaillent tout le scénario et nous tiennent en haleine, permettant que toute l’histoire ne tourne pas uniquement autour de la romance. C’est vraiment bien! A la fin on a droit à des scènes déchirantes. J’ai tellement trempé le mouchoir! Au secours, je déteste ça!
| TvN
On aime
– Toutes la première partie en Corée du Nord, bien plus intéressante au niveau du scénario que la partie en Corée du Sud. – Les femmes du village. Le groupe s’impose à Yoon Se-ri jusqu’à l’intégrer. Les actrices sont super chouettes. – Gu Seung-joo, le flamboyant escroc. – L’éleveur de tomates. – Le groupe des soldats sous les ordres du capitaine Ri.
Ils sont super extra, on les adooooore! Une ola spéciale pour eux, cœur avec les doigts. Archi-attachants, aux personnalités diverses, on finit par les voir comme d’adorables peluches ou un groupe de chiots remuants. Ils occupent une place importante dans le déroulé de l’histoire et les scènes avec eux sont toujours un plaisir, aussi bien au Nord qu’au Sud. C’est leur groupe qui porte le mieux la seconde partie de l’action, c’est tellement marrant et adorable de leur voir aborder avec surprise leurs préjugés sur les gens du Sud.
| TvN
La fin
J’ai eu plus de mal
avec la conclusion de l’histoire d’amour entre Ri Jeong-hyuk et Yoon
Se-ri. Peut-on vraiment être un couple heureux et épanoui quand on
se voit 15 jours par an?
Les 350 autres jours de l’année me
laissent un goût amer. J’en aurais voulu plus pour eux. Suis-je trop
gourmande?
Personnellement, je pourrais tout à fait voir en
pointillés un ami que j’adore et qui habite loin; je pourrais vivre
pleinement et dans la joie ces quelques jours partagés. Mais en
amour? Argh, achevez-moi.
Ceci n’enlevant rien
à cette merveilleuse histoire d’amour, j’écoute l’OST et j’ai déjà
envie de revoir ces si belles images. Cet amour est profond,
touchant, il atteint une forme de plénitude.
| TvN
Acteurs
Ri Jeong-hyuk: Hyun Bin 현빈 Yoon Se-ri: Son Ye-jin 손예진 Gu Seung-joon / Alberto Gu: Kim Jung-hyun 김정현 Seo Dan: Seo Ji-hye 서지혜 Cha Sang-woo (ex petit-ami de Se-ri) : Jung Kyung-ho 정경호 le soldat Geum Eun-dong: Tang Jun-sang 탕준상
Kang Mi-rae, une jeune fille laide, lasse d’être moquée, se fait complètement refaire le visage pour commencer une nouvelle vie le jour de son entrée à la fac, où personne ne la connaît. Mais tout ne se passe pas comme prévu. Elle découvre tout d’abord les jalousies dont peuvent faire l’objet les jolies femmes, et les moqueries envers les personnes ayant subi de la chirurgie. Il y a aussi dans son groupe un garçon qui était dans son ancien collège: saura-t-il la reconnaître malgré ses changements? Elle qui était jusque là rejetée va se retrouver au centre d’un triangle amoureux, ce qui la laisse totalement désemparée. Et puis, dans le petit monde des filles jalouses, tous les coups bas sont permis…
| Viu – Trailer
Mes remarques, avec spoilers
Une thématique intéressante
My ID is Gangnam beauty est une adaptation d’un webcomic de Gi Meng-gi. Le résultat est gentil et tranquille. Le scénario est sympa, mais j’ai pour ma part eu beaucoup de mal à me sentir à l’aise avec l’interprétation de l’actrice principale, qui est assez inerte au niveau de son expression faciale et manque d’épaisseur.
Son interprétation figée m’a empêchée de rentrer complètement dans l’histoire et d’avoir la moindre empathie, le moindre ressenti pour elle. Je trouve son personnage fade, alors que la thématique est intéressante: l’importance et le pouvoir du paraître, le diktat de la beauté dans notre société, l’appartenance à un groupe, le rejet social. Il y a beaucoup d’idées fortes qui sous-tendent ce scénario d’apparence léger.
|JTBC
Un personnage qui me dérange
Le personnage de Kang Mi-rae est celui d’une petite souris qui n’ose pas vivre, se terre et rase les murs, par peur de. Peur qu’on découvre son ancien visage, peur qu’on se moque d’elle, peur de ce que les gens diront, peur de… c’est sans fin. A part le passage très sympa au tout début lorsqu’elle danse devant les autres, cette fille n’a pas l’air bien vivante.
Son opération de chirurgie n’a changé que son physique, et elle n’arrive pas à faire évoluer sa personnalité; elle essaye toujours de rester dans l’ombre. Le plus gênant pour moi c’est que même dans sa vie « privée » avec sa colocataire, qui la connaît pourtant par cœur et avec laquelle elle est très amie, on n’a pas l’impression qu’elle est libérée et naturelle. Kang Mi-rae est dans la victimisation et oublie de se prendre en main. La coloc’ par contre est sympa, expressive et animée.
| JTBC
Un jeune homme en pleine découverte de la vie
Do Kyung-seok est tout mignon, bien que très raide dans son jeu. Lui aussi a des peurs, mais il se force à aller de l’avant. C’est intéressant de le voir grandir et accepter le contact avec d’autres représentants de l’espèce humaine. Son « adversaire » amoureux Yean Woo-young est fort sympathique, mais comme souvent, le « gentil toutou » ne gagne pas le cœur de la fille, et doit se contenter du rôle de bon pote.
C’est intéressant de voir les relations difficiles que Do Kyung-seok peut avoir avec le reste de sa famille, contrairement à ce que peuvent penser les gens autour qui ne voient en lui qu’un fils de riche qui aurait tout. Do Kyung-seok apprend l’indépendance, la vie dans le vrai monde. Il fait ses propres choix, et n’est pas tenté de se laisser influencer par les gens autour de lui.
D’ailleurs, côté personnages abjects, la méchante Hyun Soo-a s’y casse les dents. Celle-là, j’ai vraiment eu envie de l’achever à coups de pelle et de l’enterrer bien profondément. Il n’est pas étonnant de détester un personnage dans une série, mais à ce point, pour moi c’est rare. Ce qu’elle fait subir aux autres sous des dehors de Sœur Sourire est juste d’une perversité et d’une vilénie sans fond.
|JTBC
Ce que j’ai préféré
– Do Kyung-seok – Yean Woo-young – la relation que les deux garçons développent petit à petit dans leur appartement – le brossage de dents de Yean Woo-young par Do Kyung-seok
| JTBC
Acteurs
Kang Mi-rae: Im Soo-hyang 임수향 Do Kyung-seok: Cha Eun-woo 차은우 Hyun Soo-a: Jo Woo-ri 조우리 Yeon Woo-young: Kwak Dong-yeon 곽동연 Oh Hyun-jung: Min Do-hee 민도희
Cha Dal-geon a élevé seul son neveu orphelin. Lorsque celui-ci meurt dans un crash d’avion en se rendant à une compétition sportive, Cha Dal-geon est éperdu de douleur. Il veut connaître la vérité. Quand sa piste le mène sur une hypothétique attaque terroriste, des histoires d’argent, d’armement et de politique, il devient comme fou et n’aura de cesse jusqu’à ce que la vérité éclate au grand jour, même si personne ne veut le croire. Du côté du NIS (renseignements généraux coréens), l’enquête s’oriente vers une défaillance technique. Sauf pour l’agent Go Hae-ri qui commence à croire que Cha Dal-geon n’est pas qu’un gros mythomane. Attention, ça va déménager!
| The swoon – Teaser
Mes remarques, avec spoilers
Lee Seung-gi, ça pulse!
Ça pulse dites donc! C’est sûr, Lee Seung-gi a dû prendre des barres vitaminées pour survivre au tournage. Il court. Il court encore. Et vite. Sinon il saute de toit en toit. Il se prend des pains dans la tronche. Pour changer il dérouille et dérouille encore. Il tape, il hurle. Ou alors il pleure et il crie. Hé bé! Il est sous tension en continu. Une très belle performance d’acteur. J’adore.
En plus, Lee Seung-gi est capable de faire passer beaucoup de choses dans son regard. Il n’a pas besoin d’ouvrir la bouche pour qu’on entende par exemple: « Toi, je vais te défoncer la tronche et tu vas le sentir. » Par moments, Lee Seung-gi se met à hurler ou à courir comme un dératé, et avec mon mari on se regarde, et on dit en riant: « Oh, oh, il va encore faire son Cha Dal-geon! » Et ça ne loupe pas!
| SBS
Plein de méchants
Pour amener un peu de douceur, heureusement qu’il y a Go Hae-ri pour lui faire le sourire qui détend. Le duo des deux acteurs fonctionne très bien. Les autres sont aussi au top. Mes chouchous sont le psychorigide Gi Tae-woong (Shin Sung-rok), qui arrive à se promener avec un balai dans le c** du début à la fin, même un flingue à la main, le gars du NIS Kang Joo-chul (Lee Ki-young) et le gentil gros pote du judo (Go Kuy-pil).
| Netflix
De manière globale,
après un début un peu lent à mettre en place, on est à fond dans
l’intrigue. J’irai jusqu’à dire parfois un peu trop; le méchant
démasqué, on passe au super-méchant, puis au super-super
méchant… C’est assez touffu au niveau de l’intrigue, de qui trahit
qui, qui se retourne contre qui, qui n’est pas celui dont il a l’air,
et jusqu’au bout il est difficile de savoir qui joue à quel jeu.
Comme les scénaristes n’ont pas fait l’impasse sur la scène de la douche, c’est évidemment le Dieu de la guerre Lee Seung-gi et ses abdos qui s’y colle. No comment.
Un dernier épisode qui interroge
Vagabond est vraiment une super série d’action, avec des explosions, des mecs qui défouraillent dans tous les sens, et de belles scènes de combats. Mais j’ai quand même un petit quelque chose en travers de la gorge à cause du dernier épisode. Clairement taillé pour introduire une saison 2, il y avait moyen de faire autrement que ces alliances plus que contre nature et cette transformation du chevalier blanc Cha Dal-geon en type qui se salit les mains pour atteindre son objectif (tuer le super-super-super méchant). Ma mère m’a toujours mise en garde: qui se mélange au son est bouffé par les cochons. Je crois que le Cha Dal-geon devrait écouter ma mère.
Allez, courage les scénaristes, repartez d’un bon pied si vous lancez une saison 2!
Acteurs
Cha Dal-geon : Lee Seung-gi 이승기 Go Hae-ri : Bae Suzy 배수지 Gi Tae-woong : Shin Sung-rok 신성록 Kang Joo-chul: Lee Ki-young 이기영 Min Jae-sik: Jung Man-sik 정만식 Gong Hwa-sook: Hwang Bo-ra 황보라 Edward Park: Lee Geung-young 이경영 Jessica Lee: Moon Jeong-hee 문정희
Gu Ae-jung, une ancienne star d’un groupe de kpop a touché le fond depuis des années, accusée à tort d’être à l’origine de la séparation du groupe, et détestée du public. Elle est maladroite, malchanceuse, et s’excuse au lieu de rectifier quand les gens pensent qu’elle a fait quelque chose de mal alors qu’elle n’y est pour rien. Soutenue par son manager de frère, elle cumule les petits boulots ridicules dans le milieu de la variété, et sert généralement de bouc émissaire ou de personne à éliminer en premier au cours d’une émission. Dok Go-jin est une superstar du cinéma, que l’on dit très beau, et avec un égo démesuré. Lors d’une émission de rencontre amoureuse face au gentil Jung Pil-joo, Gu Ae-jung va entrer en « collision » avec Dok Go-jin. Le triangle amoureux est lancé.
| Trailer
Mes remarques, avec spoilers
Greatest love ne restera pas ma série préférée. Et pourtant. Au début, je n’étais franchement pas fan. Je me suis dit « Mais c’est quoi ce truc? C’est vraiment le niveau -1 de l’entertainment. » Visuellement, c’est plutôt moche. On se croirait dans une soap des années 80. La caméra, les images et les décors ne sont pas tops.
Et puis j’ai ri
J’avoue, je vieillis mal. Je ris de plus en plus sur des trucs stupides que j’aurais regardé d’un œil dubitatif en étant plus jeune. Ici, dès le milieu du 2e épisode, l’envie de continuer à regarder cette série un peu débile a pris le dessus, parce que je riais. J’ai accroché un moment comme ça. Pourtant, c’est vraiment nul. Ce sont des gags level 0, en mode maxi burlesque. Mais comme je ris, je suppose que je suis le public cible. Je suis comme Dok Go-ji qui a honte d’aimer Gu Ae-jung, moi je n’assume pas bien d’avoir regardé cette série jusqu’au bout.
| Netflix
Le triangle
Difficile de prime abord de ne pas préférer le gentil Yun Pil-ju à l’irascible et versatile Dok Go-jin. Je crois que c’est environ au changement de pilosité faciale que j’ai commencé à apprécier Dok Go-jin, qui s’humanise petit à petit.
Bon, c’est un peu longuet au milieu, avec Yun Pil-ju qui fait de la peine à ne pas lâcher l’affaire, comme un bon chien fidèle. Kang Se-Ri, tu veux bien la shooter au loin au lieu de faire ton gentil s’il-te-plaît? En plus c’est quoi cette Gu Ae-jun, qui passe son temps à présenter des excuses à la planète entière pour des choses qu’elle n’a pas faites?
Et si elle voulait bien arrêter de repousser Dok Go-jin, ça nous ferait des vacances. Elle est un peu pénible la fille avec ses refus alors qu’elle est amoureuse, non? Évidemment c’est facile à dire pour moi, car j’ai du mal à comprendre ce truc très coréen de différence de « niveau » entre les personnages, ce qui leur interdit de se fréquenter, sous peine de choquer et d’être harcelé. Je compatis, c’est triste de mettre des barrières à l’amour pour des raisons de classe sociale.
– les gags – le court mais excellent cameo de Lee Seung-gi – le « Ding dong! » de Dok Go-jin – la réplique culte de Gu Ae-jun: « Ta bouche en fait c’est un trou du cul, y’a que de la merde qui en sort. »
| IMBC
Acteurs
Dok Go-Jin : Cha Seung-won 차승원 Gu Ae-Jung : Kong Hyo-jin 공효진 Yun Pil-Ju : Yun Kye-sang 윤계상 Kang Se-Ri : Yoo In-na 유인나 Lee Seung-gi (cameo)
YOON Hyun-min 윤현민 est un acteur sud-coréen né en 1985.
Ancien joueur de base-ball professionnel Yoon Hyun-min s’est reconverti avec brio dans une carrière d’acteur. Il a joué dans des drama et des films, et posé sa voix sur quelques OST.
Je l’ai aimé dans son double rôle de gentil asocial dans My holo love (2020).
My holo love
Beating again – 2015
A contrario, pour Beating again (2015), il est un affreux manipulateur.
| JTBC – Beating again
A witch’s love – 2014
Dans A witch’s love (2014) il a un rôle support beaucoup plus léger, celui de Yong Soo-cheol, le meilleur pote qui se prend pour un tombeur.
Men are men – 2020
Amoureux depuis 3 vies déjà de la même femme, il fait toujours tout capoter entre eux dans Men are men (2020). Pour cette vie-là, il est bien décidé à se rattraper.
| KBS – Men are men (2020)
| Netflix – To all the guys who loved me
True to love – 2023
Il s’appelle Lee Soo-hyuk. Il est un planificateur d’édition pointilleux mais charmant qui n’aime pas Bo-ra. Mais il commence à changer au fur et à mesure qu’il se lie avec elle de façon inattendue.
Our golden days – 2025
|KBS
Chanteur
| Instagram – 드라마 ost에 참여했습이다. 플레이리스트에 담아주세요😁 모두 절대 감기 조심요🙏 I sang my drama ost! Could u put it in your playlist? The song’s name is ‘Sorry, I’m so sorry’. – 18/12/2020
윤현민(Yoon Hyun Min) – 미안해 내가 다 미안해요 (I’m all sorry) (복수해라 OST) Take Revenge OST Part.6
Witch at court OST part 6
Comme tous les Coréens célèbres, il se prête au jeu du déguisement ridicule pour amuser la galerie. Je ne suis pas assez Coréenne dans ma tête pour comprendre l’intérêt, mais soit.
Sur Instagram, Yoon Hyun-min partager ponctuellement quelques photos, le présentant dans son quotidien, ou sur ses tournages. On le voit aussi souvent pratiquer des activités sportives, comme le vélo.
Ce qu’il affectionne le plus de montrer, ce sont ses chiens, qu’il adore.
Kim Soon-jung est une jeune femme heureuse. Elle a un bon boulot, et est fiancée à un policier adorable. Dans son entreprise, elle est la très organisée et très protocolaire secrétaire du vieux renard Kang. Un jour surgit le neveu de Kang, Kang Min-ho, sale caractère, aucune empathie, comportement abject, décidé à se venger de son oncle et pour cela à mettre l’entreprise à genoux. Ce que tout le monde ignore, c’est sa maladie cardiaque. Mais l’infâme Kang Min-ho commence par se heurter à la rigide secrétaire Kim Soon-jung, et cela n’est pas pour lui plaire. Pendant ce temps, le fiancé policier est retrouvé mort. Une fiancée éplorée, un meilleur ami aux petits soins, des détournements de fonds, des produits pharmaceutiques aux composants illicites, des requins prêts à tuer tout l’aquarium pour prendre le pouvoir… Qui va tirer les marrons du feu?
Trailer
Mes remarques, avec spoilers
Super bon kdrama, romantique, avec une enquête en fil rouge. Le trio d’acteurs qui porte la série est au top. Aussi bien le couple dépareillé formé par la pragmatique secrétaire et l’affreux PDG, qui arrive à nous faire rentrer dans leur histoire commune et à y croire, que le meilleur ami Lee Joon-hee, qui s’enfonce dans la méchanceté au fur et à mesure des épisodes et dont le regard fait de plus en plus peur.
| Jtbc
Le garçon dans un corps d’adulte
Kang Min-ho est très attachant en tant que gosse dans un corps d’adulte, qui découvre la vie et ses réalités. On aime ses mimiques et son expression corporelle, très bien joués. Sa façon de s’humaniser et de s’ouvrir aux autres est aussi bien portée par le scénario que par Jung Kyung-ho. L’acteur incarne avec un rendu très réaliste la personnalité de cet homme. Kang Min-ho va découvrir la force d’avoir un cœur et d’aimer, de soutenir les autres, d’être aimé et apprécié en retour.
Sous-jacente tout au long de la série, la question du bonheur, de l’attitude face à la vie, des choix et de leurs répercussions, de la fugacité de l’instant, de l’importance de vivre chaque seconde.
| Jtbc
Quelques mystères
On adore la petite intrigue policière autour de la mort du détective Ma, même si c’est assez clair dès le début. Ce qui est intéressant est le chemin pris pour arriver à la résolution du meurtre.
|Netflix
Tout du long, on a
hâte que les méfaits de Lee Joon-hee soient révélés. On aime
détester ce personnage, qui sous des dehors propres et BCBG n’a
aucune limite émotionnelle dans le mal qu’il fait aux autres, pourvu
qu’il atteigne ses buts.
Le bémol : c’est quoi ce merdier final?
Non parce que ce n’était pas la peine de nous faire le coup du rejet de greffe (était-ce bien nécessaire à l’avancée de l’histoire?), pour finalement nous faire une sorte d’ellipse miraculeuse où, sans AUCUNE explication (je ne me suis pas assoupie pendant le visionnage, promis), voilà notre héros soudain guéri. Sérieux, aucune honte ces scénaristes. C’est vraiment prendre les spectateurs pour des teubés que de se foutre de leur g*** de la sorte. Évidemment ces quelques minutes WTF n’enlèvent rien au plaisir de regarder cette série, mais ça fait bien râler.
Cast de Beating again pour Elle
On aime
– la mamie financière, qui gère son empire d’une mail de fer – la copine policière Wendy (Jo Eun-jin 조은지) qui met des coups de taloche à tous les hommes autour d’elle et les fait filer doux – le sourire de Ma Dong-wook (Jin Goo 진) – les tournesols et les escaliers