Un bien gentil webdrama, enjoué, qui s’amuse du citadin confronté aux flaques de boue et aux animaux grouinants, tout ça pour envelopper une romance.
|Netlfix
Le plus gros du potentiel de ce drama réside dans la charmante campagne qui a son lot de pittoresque en matière de paysages, de village, de villageois (commères et enfants mignons inclus) et d’animaux en tous genres.
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Le héros est bien entendu très beau. J’avais déjà adoré Choo Young-woo dans You make me dance. On retrouve ici son sourire et surtout ses grands yeux (ben oui, au début de l’histoire, frustré par la situation, il ne sourit guère).
Le second lead Baek Seong-cheol, déjà croisé dans The witch’s diner, est trop attachant pour être cantonné à la friend zone. C’est pourtant là que Ahn Ja-young le repousse. La charmante policière, coincée dans son village de vieux, n’avait pourtant guère de choix en matière de partenaires potentiels avant l’arrivée de Han Ji-yul.
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L’ex petite-amie (Ha Yul-ri, la Pomme de Today’s webtoon), on la voudrait surtout fétide, mais elle est super mignonne et gentille. On aurait cependant eu envie que Han Ji-yul soit dès le départ très clair avec elle, en lui mettant les points sur les i.
Quelques cochons puants, un lapin duveteux, des gosses la morve au nez, et les commères du village ajoutent à l’ambiance. Comme l’indique le titre, ça finit bien.
L’OST laisse plein de mélodies dans les oreilles, qu’on le veuille ou non.
Acteurs
le vétérinaire Han Ji-yul: Choo Young-woo 추영우 la policière Ahn Ja-young: Park Soo-young (Joy) 박수영 (조이) jeune fermier Lee Sang-hyeon: Baek Seong-cheol 백성철 vétérinaire de Séoul Choi Yun-hyeong: Na Chul 나철 vétérinaire Young-Sook: Park Ye-ni 박예니 l’ex petite-amie Choi Min: Ha Yul-ri 하율리 de police Yoon Geun-mo: Roh Jae-won 노재원
Naksu est une redoutable tueuses de mages. Alors qu’elle est en mauvaise posture, elle réussit à s’échapper grâce à sa maîtrise de l’alchimie des âmes, qui lui permet de prendre place dans le corps de la servante Mu-deok. Mais ses pouvoirs deviennent quasi-inexistants dans ce corps très faible. Les capacités de mage de Jang Uk ont été entravées à sa naissance par son père. Alors que tous les autres mages de son âge sont maintenant parfaitement formés, Jang Uk est le seul à être impuissant. Naksu se rapproche de Jang Uk pour se mettre à l’abri de ses poursuivants. Et celui-ci, qui la démasque, veut faire d’elle son maître pour le former à l’utilisation de la magie.
Wah! Voilà un drama fantastique dont les épisodes chaque semaine sont passés comme une lettre à la poste, sans que je ne me lasse. Et l’attente entre la saison 1 et 2 a été interminable.
Un mix bien dosé
Alchemy of souls a tous les ingrédients, dosés avec sagesse et mixés avec adresse pour en faire un drama fantastique très addictif. L’époque est dystopique, ce qui est parfait pour profiter des costumes et barrer la route à ceux trop prompts à dégainer l’argument de la distorsion historique. La magie intervient souvent, mais sans pour autant dériver vers le deus ex machina; ses règles sont assez précises. Les combats à l’épée sont légion et vraiment plaisants à regarder. Les personnages principaux et secondaires sont très attachants, parfois marrants, et les rapprochements romantiques qui se font ou échouent dynamisent les relations des uns et des autres.
|TvN
Le héros fainéant et gâté
Lee Jae-wook est un Jang Uk qui va rester dans nos coeurs. Il est certes loin du héros parfait. Au début on a de la peine pour lui parce que personne n’a voulu le former, mais on se rend ensuite compte qu’il est plutôt flemmard. Même avec un maître, il est loin de se donner à fond, il prend les choses assez à la légère. Par la suite, on voit que quand quelque chose lui tient à coeur, il est capable de se donner à fond. Comme Mu-deok, on se laisse prendre au charme un peu désinvolte de Jang Uk, malgré tous ses défauts.
|TvN
L’héroïne badass qui passe le balai
Mu-deok est marrante avec son accent de bouseuse. Elle est ambivalente aussi. En bon assassin, elle passe son temps à parler de tuer Jang Uk et elle lui joue des tours dangereux. Mais au fond dès le départ elle l’aime bien. Elle a une sorte de tolérance pour lui qui fait qu’elle ne lui nuit jamais vraiment. Ce que je préfère, ce sont les regards méchants que Mu-deok lance à Jang Uk.
|TvN
Des mages et des puissants
Parmi les aînés on aime bien Jang Gang et sa tête fâchée avec ses regards de père fouettard sur le contrariant Jang Uk. Le mini triangle amoureux qui se forme à cause de maître Lee et sa façon de ne rien comprendre aux avances de madame Kim sont très drôles. On aime aussi les amis mages de Jang Uk. Sans oublier le prince, que l’on peut par moments aimer ou détester. Évidemment, le vrai méchant, on le déteste.
|TvN
Les femmes ne sont pas en reste
Il y a la superbe Oh Na-ra en madame Kim, qui régente son intérieur et ses hommes, même si techniquement elle n’est sensée qu’être la servante de la famille. J’adore aussi l’actrice Park So-jin depuis Sh**ting stars. Ici elle est une giseng qui s’implique pour ses amis. Les femmes de la famille Jin quant à elles sont puissantes mais pas toujours très aimables.
Dès le départ ce drama faisait bien envie, avec des costumes, de la magie et Lee Jae-wook. Le résultat de la saison 1 va au-delà. La fin de saison 1 est épique et les premières images de la saison 2 font tout pour qu’on ait envie de continuer.
Alchemy of souls saison 2
|Netflix K-Content – Trailer
Dans de merveilleux décors et de superbes costumes, dans cette ambiance entre magie et épées, l’histoire de Jang Uk et Nak-su continue, mais il faut s’habituer à un autre visage.
|TvN
J’ai beaucoup regretté ce changement d’actrice, car Jung So-min dégageait quelque chose de vraiment différent, dans le genre irrespectueux. Go Youn-jung, dont le personnage a perdu la mémoire, est plus lisse à tous les niveaux. Bien que cette seconde partie soit très chouette, surtout au début, les frictions entre Jang Uk et Mu-deok m’ont manqué.
|TvN
La fin se la joue un peu épique et grandiloquente, avec comme il se doit un épisode final entier consacré au combat ultime.
|seungho_shin – instagram|eunhye.p – instagram
Acteurs
Jang Uk: Lee Jae-wook 이재욱 Mu-deok / Nak-su : Jung So-min 정소민 (saison 1) Mu-deok / Nak-su / Jin Bu-yeon: Go Youn-jung (saison 2) le mage Seo Yul : Hwang Min-hyun 황민현 servante Kim: Oh Na-ra 오나라 Gang: Joo Sang-wook 주상욱 le malfaisant Jin Mu: Jo Jae-yoon 조재윤 prince Go Won: Shin Seung-ho 신승호 Jin Ho-kyung: Park Eun-hye 박은혜 Jin Cho-yeon: Arin 아린 Joo Wol: Park So-jin 박소진 Maître Lee: Im Chul-soo 임철수
Scénario: Hong Jung-eun 홍정은 Hong Mi-ran 홍미란 Réalisation: Park Joon-hwa 박준화
Dans les années 80, une tentative d’assassinat échouée contre le président de la république coréenne met en branle une chasse aux sorcières pour trouver le cerveau derrière la gâchette, et finit par dérouler une surprenante pelote de coupables potentiels.
Vous en avez peut-être déjà entendu parler, et oui, c’est un excellent film. La sortie de Hunt était attendue parce que c’est le film de Lee Jung-jae, l’acteur auréolé de son rôle dans Squid game et devenu suite à cela mondialement connu. On l’attendait au tournant pour ce retour en tant qu’acteur, mais surtout pour son 1er film en tant que réalisateur. Présenté en avant-première au festival de Cannes, il ne cesse depuis de séduire.
|Lotte cinema
Hunt: Un scénario
Même si Hunt est un film d’action, avec des courses-poursuites, des explosions et de la baston, il repose aussi sur un vrai scénario. L’histoire mêle des agents secrets, des agents doubles, des agents pourris et arrive bien à semer le doute quant à savoir qui nous mène en bateau. Vous serez certainement surpris à un moment ou à un autre. Petite difficulté quand même, si on a un peu de mal avec les noms coréens, c’est parfois un tantinet compliqué de comprendre qui a fait quoi. Heureusement qu’il y a les images.
|CGV
Hunt: Des acteurs
Le jeu des acteurs ne vous décevra pas. Il y a plein de valeurs sûres du cinéma et des dramas coréens. On les a déjà vus partout et ils ont une expérience de fou, qu’ils mettent parfaitement au service de ce film. Je pense par exemple à Jung Man-sik ou à Jeon Hye-jin, pour ne citer qu’eux. Les jeunes aussi sont nickel.
|Lotte cinema
Hunt: Un réalisateur
Il a fait du très bon boulot, Lee Jung-jae. Loin de moi l’idée de me prétendre experte en réalisation, on en est même loin. Mais pour Hunt, en tant que simple spectatrice, j’ai été frappée à plusieurs reprises par la façon dont le réalisateur a choisi de filmer et de présenter certaines scènes. Il a une façon de nous faire rentrer dans l’histoire; on a parfois l’impression d’être soi-même en plein milieu du film.
|CGV
Le contexte historique
Vu de France, le contexte historique nous passe complètement à côté, car honnêtement, nous n’avons aucune idée de l’histoire coréenne. Quelques points rapides pour situer la fragile démocratie de ce pays dans les années 80: – un président autoritaire assassiné en 1979 – le mouvement démocratique de Gwangju en 1980, un soulèvement contre la loi martiale qui s’est terminé dans un bain de sang pour de nombreux civils – la défection d’un pilote nord-coréen en 1983 – une attaque terroriste contre le président sud-coréen lors d’un voyage à Rangoon en 1983 Plus généralement, les années 80 sont critiquées pour les méthodes drastiques et les tortures exercées par certains services gouvernementaux sud-coréens, sous prétexte de chasse aux communistes nord-coréens.
Hunt joue le jeu d’un contexte historique lourd, d’un scénario ciselé d’images sombres et d’un bonne dose d’action.
|Prime video
Acteurs
Park Pyong-ho: Lee Jung-jae 이정재 Kim Jung-do: Jung Woo-sung 정우성 la partenaire de Park Pyong-ho, Bang Joo-kyung: Jeon Hye-jin 전혜진 Jang Cheol-seong: Heo Sung-tae 허성태 la presque fille de Park Pyong-ho, Jo Yoo-jeong: Go Yoon-jung 고윤정 le directeur Ahn: Kim Jong-soo 김종수 l’agent Yang: Jung Man-sik 정 만식 un agent de la branche de Tokyo: Kim Nam-gil 김남길
Scénario: Lee Jung-jae 이정재 Jo Seung-Hee 조승희 Réalisation: Lee Jung-jae 이정재
J’ai regardé Hunt en 2022 au festival du cinéma coréen de Montpellier.
Choi Sang-eun gagne sa vie en épousant des hommes pour de faux. Elle leur sert généralement d’alibi, par exemple par rapport à leur famille ou pour le regard que la société porte sur eux. Aujourd’hui, elle a décidé de prendre sa retraite et de tout arrêter. Mais il lui reste un client, Jung Ji-ho, qu’elle voit 3 fois par semaine depuis 5 ans. Va-t-elle réussir à s’arrêter aussi facilement qu’elle le pense?
Un feel-good pour oublier votre boss grincheux le temps de 16 épisodes.
Le classique triangle
Après les 2 premiers épisodes, mon coeur balançait vraiment entre Jung Ji-ho et Kang Hae-jin, entre le gars silencieux mais qui en impose en quelques scènes, et l’extraverti, amoureux depuis longtemps de Jamie. Mais ça n’a pas duré. Le côté nounours silencieux et chaleureux de Go Kyung-pyo m’a fait craquer. C’est bien dommage pour Kim Jae-young qui aurait pu avoir toutes ses chances dans son rôle du gentil gars. Peut-être qu’avec un meilleur coiffeur il aurait pu remporter l’affaire?
|TvN
Le classique gentil pote
C’est Kang Hyung-seok qui endosse le rôle du coloc et meilleur ami gay (comprenez: avec lui tu crains rien même s’il te croise tous les matins en nuisette). Il est gentil, serviable, attentionné, et parfois maladroit dans sa relation aux autres. Notamment avec Madame Yoo, il commet bourde sur bourde. Mais il n’a qu’un objectif, rendre Choi Sang-eun heureuse. Franchement, on l’adore, nous aussi on lui veut du bien.
|TvN
Le classique secret de famille
Les secrets de famille des riches héritiers, voilà un bon fonds de commerce des dramas coréens. Les secrets de naissance, les taches sur la généalogie, cela donne vite de quoi finir avec une pelle à la main à creuser un trou par une sombre soirée d’hiver. Ici les secrets sont liés à de l’argent, pour qu’une fortune se transforme en une plus grosse fortune. Les filiations secrètes, c’est toujours un bon plan scénaristique. Dans Love in contract, cela sert à mettre en place un léger suspense dans la 2e partie, pour que l’histoire continue à avoir du sens.
|TvN
Le classique contrat
Le contrat, c’est un super truc qui marche toujours dans les dramas. Vous aimez, vous? Moi j’adore! On colle ensemble des gens qui de prime abord ne sont pas faits pour passer du temps ensemble, et on voit ce qui en ressort. Les contraires qui se repoussent avant de s’attirer, les gens qui évoluent pour plaire ou ressembler à ceux qu’ils aiment sont de bons personnages.
|TvN
Tout est classique?
Ben non. Ce qui rend cette comédie divertissante, c’est l’interprétation, la façon de raconter l’histoire. On aime Jung Ji-ho, qui fait passer des choses sur son visage sans même bouger un sourcil. Ses mimiques de rustre font tout son charme. Choi Sang-eun est pétillante, même si elle en fait un peu trop sur le côté femme parfaite. Kang Hae-jin mériterait une saison 2 pour lui tout seul. C’est très feel-good comme drama. On aurait juste peut-être aimé que le suspense et le jeu du chat et de la souris autour des contrats dure un peu plus longtemps. Le scénario a choisi de plutôt axer la seconde partie du drama autour de l’histoire de Jamie.
Le titre en VO est une abréviation des jours de la semaine, comme cela se fait en Corée: lun-mer-ven-mar-jeu-sam. C’est une référence au 3 jours de Jung Ji-ho: lundi mercredi vendredi et aux 3 jours de Kang Hae-jin.
|TvN
Acteurs
Choi Sang-eun: Park Min-young 박민영 Jung Ji-ho: Go Kyung-pyo 고경표 Kang Hae-jin: Kim Jae-young 김재영 l’ami et colocataire Woo Kwang-nam : Kang Hyung-seok 강형석 Yoo Mi-ho: Jin Kyung 진경 Jung Gil-tae: Ahn Suk-hwan 안석환
Scénario: Ha Goo-dam 하구담 Réalisation: Nam Seong-woo 남성우
Voilà le film que spontanément je n’aurais jamais été regarder. Je vois une affiche avec des soldats aux traits fermés qui se font face, et je comprends qu’on nous parle du Nord et du Sud de la Corée, alors vraiment, non merci. Les trucs de guerre, c’est pas pour moi. Eh bien, c’est un super film. Je n’ai pas vu le temps passer. La réalisation est aux petits oignons, les acteurs sont au top, et l’histoire de cette amitié masculine impossible est terriblement touchante.
|Myung films
Le contexte historique
Après la seconde guerre mondiale, les zones d’influence russes et américaines se sont retrouvées à s’affronter en Corée, pour finalement arriver au fragile statu quo que nous connaissons aujourd’hui: la Corée a été divisée en deux pays, qui sont actuellement officiellement toujours en guerre. Une frontière autour d’une zone démilitarisée (DMZ) a été érigée. Des soldats des deux camps gardent cette zone.
|JSA – Poster
Le cadre du film
Le contexte géopolitique de JSA Joint security area positionne la localisation du tournage et certaines scènes. On voit les soldats qui patrouillent entre des hautes herbes dans des zones vierges d’habitation. S’ils passent leur zone frontière en s’orientant mal sur leur carte, ils risquent de tomber sur des champs de mines. D’où les malheurs de Lee Soo-hyuk. Les postes de garde de chaque côté s’observent en chien de faïence. Les visites des touristes en frontière ont presque l’air ridicules et décalées, comme si c’était un parc d’attraction en zone de guerre.
|Myung films
La conscription
Comme les deux pays sont toujours en guerre, il faut savoir que tous les hommes sud-coréens doivent effectuer environ 2 ans de service militaire. C’est une période qui a été récemment quelque peu réduite, mais la question de la conscription est un sujet très sensible en Corée du sud. Les soldats que l’on voit impliqué dans JSA ne sont pas des soldats de métier, mais des conscrits, ce qui explique qu’ils comptent leurs jours restants. Des affaires de violence, de bizutage et de harcèlement assez violents ont été mis à jour au sein de l’armée sud-coréenne, notamment chez les conscrits. Cela peut se relier au fait que Nam Sung-sik est inquiet de la fin du service de son ami Lee Soo-hyuk qui le protège. Pour les nord-coréens, les hommes doivent servir 10 ans, et les femmes 6 ans.
JSA Joint security area parle aussi et surtout d’amitié et d’humanité. Les acteurs interprètent avec une force très touchante ces hommes qui fraternisent à en mourir.
Acteurs
Major Sophie E. Jean: Lee Young-ae 이영애 Sergent Lee Soo-hyuk (Sud): Lee Byung-hun 이병헌 Sergent Oh Kyeong-pil (Nord): Song Kang-ho 송강호 Soldat Nam Sung-sik (Sud): Kim Tae-woo 김태우 Soldat Jung Woo-jin (Nord): Shin Ha-kyun 신하균 Maj. Général Bruno Botta: Christoph Hofrichter Capitaine Persson: Herbert Ulrich
Scénario: Kim Hyun-seok 김현석 Jeong Seong-san 정성산 Lee Moo-yeong 이무영 Park Chan-wook 박찬욱 Réalisation: Park Chan-wook 박찬욱
J’ai regardé JSA en 2022 au festival du cinéma coréen de Montpellier.
Kim Young-dae est un acteur sud-coréen né le 02 mars 1996. Je l’ai bien aimé en gentil bad boy dans Extraordinary you, et j’ai eu envie de le voir plus souvent après The penthouse. C’est sur Instagram que j’ai le plus pu le retrouver.
Oh Nam-joo dans Extraordinary you (MBC 2019) est un bad boy à moto qui mange l’écran à chaque fois qu’il apparaît, et qui est parfait pour incarner l’un des A3 de son lycée. Kim Young-dae est parfaitement convainquant dans ce rôle, au point qu’on voudrait le voir plus.
When the weather is fine
Il a le petit rôle de Oh Young-woo, une ancienne connaissance de lycée qui veut raviver la flamme de Park Min-young dans When the weather is fine (JTBC 2020).
|When the weather is fine – Viki
The penthouse: war in life
Saisons 1 à 3 (SBS 2020-2021) Le jumeau Joo Seok-hoon commence par être maléfique avant de devenir un fils parfait pour celle qui est moins sa mère qu’elle ne l’est pour sa soeur (oui, The penthouse, c’est torturé niveau scénario). Dans ce rôle, Kim Young-dae incarne un lycéen battu par son père en saison 1, qui se transforme en jeune homme sûr de lui qui prendra sa revanche en saison 3.
|SBS|youngdae0302 – Instagram
True beauty
En Cameo de Oh Nam-joo à l’épisode 15 (TvN 2021), c’est un rapide et sympathique clin d’oeil à Extraordinary you.
Cheat on me if you can
Cha Soo-ho est un agent infiltré qui s’ennuie ferme. Il travaille incognito pour la détestable Kang Yeo-joo (Cho Yeo-jeong), qui écrit des polars peut-être un peu trop réalistes.
Sh**ting stars
Dans Sh**ting stars (TvN 2022), Gong Tae-sung est une superstar qui ne peut pas se permettre grand-chose dans sa vie privée à cause de son statut et de la surveillance exercée par ses fans et ses anti-fans. Kim Young-dae joue un gars qui, alors même qu’il affiche une assurance à toute épreuve en public, est peu sûr de lui dans ses relations privées, voire parfois fragile.
Dans The forbidden marriage (Le mariage interdit, MBC 2022), Le roi Lee Heon, en habit d’époque, un arc à la main, est un roi veuf éploré, qui a depuis 7 ans interdit à quiconque de se marier dans son royaume. Avouez que cela ne doit pas rendre populaire!
|MBC
Moon in the day, ENA 2023
Quelle prestation! Les regards de haine lui vont si bien!
Disponible sur Viki.
|Ena
Perfect family
Dans cette relation complexe entre 4 étudiants, l’acteur joue le rôle secondaire de Park Kyung-ho.
Pour l’occasion et pour la première fois, Kim Young-dae chante sur l’OST du drama Perfect family.
No gain no love (Pas de profit pas d’amour) – 2024
Aux côtés de Shin Min-a dont il est le faux mari, il est extra, on l’adore dans ce super chouette drama romantique.
To the moon – 2025
« To the Moon » raconte l’histoire de trois femmes de la classe ouvrière qui peinent à vivre de leurs salaires et se tournent vers l’investissement en cryptomonnaies.
Kim Young-dae incarne Ham Ji-woo, directeur de l’équipe Big Data chez Maron Confectionery. Doué, séduisant et riche, il tout avoir. Pourtant, à la différence des trois héroïnes du drame, il ne court pas après l’argent, mais après ses rêves.
|MBC
DearX – 2025
Ouah! ça envoie cette série! Pas facile d’être ami avec une psychopathe…
Une famille d’immigrants coréens s’installe en Arkansas, à la poursuite du rêve américain. La femme veut vivre dans une vraie ville, le mari veut faire pousser des légumes coréens pour les revendre à d’autres immigrés.
On entre de plein pied dans la vie d’une famille qui essaye de conjuguer le bonheur et une aisance économique supérieure à celle qu’elle connaît.
Ma petite entreprise
Comme d’autres, les Yi sont partis à la recherche d’une vie meilleure hors de leur pays. Pour eux, c’est le rêve américain qu’ils attendent de voir se concrétiser. Ausculter les coucougnettes des poussins n’étant pas leur but ultime en terme d’épanouissement personnel, le mari veut tenter l’agriculture ciblée sur un certain marché: celui des légumes coréens. Comme toute personne qui monte son business, il va devoir travailler dur et essuyer des revers.
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Americano-coréens?
La famille Yi est clairement identifiée comme immigrée, et entre eux ils se parlent en coréen. Mais par-delà ce point presque de détail, les Yi ont exactement les mêmes problèmes que les autres: avoir un bon boulot, soigner son enfant malade, cohabiter avec sa belle-mère… Ils sont juste Monsieur et Madame Tout-le-monde. La chose qui les différencie le plus, c’est d’être nés ailleurs que là où ils vivent. Mais ça, c’est le cas de beaucoup de gens. Les Yi ont produit dans leur cellule familiale une mixité entre leur mode de vie avant en Corée, et celui de maintenant aux USA. Ils usent de cette mixité pour la langue, mais aussi pour leur quotidien. Si leur caravane fait très américaine, quand il leur arrive de dormir ensemble à même le sol ou de s’asseoir en tailleur, cela relève plus de leur éducation coréenne.
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L’Arkansas
On est au fin-fond de l’Amérique. Les personnes qui vivent autour des Yi sont des gens simples, pour certains un peu bizarres, comme Paul, dont on ne sait d’emblée dire s’il est là pour les aider, pour les tenir à l’oeil ou pour les enfoncer. Le voir se déplacer avec sa croix sur le dos laisse tout de même douter de sa santé mentale. Certains ont le rire gras et la dentition hasardeuse, et dans une Amérique très pieuse, les Yi trouvent une communauté à l’église.
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La grand-mère grossière
Soon-ja est un personnage fort et déterminé. Elle est mal embouchée, elle a des idées bien arrêtées, et clairement certaines bonnes manières lui passent par-dessus. Ce qui ne l’empêche pas d’être très à cheval sur des détails comme les vêtements des enfants. Sa venue dans la famille apporte à la fois de l’inconfort, surtout pour le mari et le fils, mais est aussi une figure maternelle protectrice. Youn Yuh-jung a reçu plusieurs prix, dont un oscar pour son rôle.
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Le cheminement des Yi est une belle peinture de tranche de vie, joliment filmée en tons verts et sépias.
“Steven Yeun’s performance is terrific, a multilayered exploration of what it means to chase a dream when reality is sitting right there with you at the dinner table.” (TIME)
Acteurs
Jacob Yi: Steven Yeun Monica Yi: Han Ye-ri 한예리 David Yi: Alan Kim Anne Yi: Noel Kate Cho grand-mère Soon-ja: Youn Yuh-jung 윤여정 Paul: Will Patton
Scénario: Lee Isaac Chung Réalisation: Lee Isaac Chung
J’ai dû attendre le 2e ou le 3e épisode pour vraiment plonger dedans, mais après j’ai eu mes moments d’addiction.
Our blues est un drama « tranches de vies » qui cible plusieurs groupes de personnages, qui tous se côtoient, sur l’île de Jeju. C’est une plongée directe dans la vie et les problèmes de gens comme les autres, qui se battent pour vivre et pour trouver leur part de bonheur. Chacun fait face à ses difficultés et les aborde à sa manière. Our blues nous montre que l’amour prend toutes sortes de formes.
Son point faible, c’est qu’en choisissant un montage qui ne mélange pas ou très peu les histoires, on s’ennuie parfois lors de certains épisodes, lorsque les personnages nous touchent moins.
|TvN
L’insularité
On nous le rappelle sans cesse dans Our blues, mais sur cette île de Jeju, chacun se mêle sans vergogne des affaires des autres. Les relations entre les groupes et à l’intérieur des groupes sont fascinantes. Comme tous se connaissent depuis l’âge des couches culottes, ils ont lourd de dossiers les uns sur les autres. Les deux pères par exemple sont toujours en train de se battre pour une vieille histoire.
|TvN
Choi Han-soo et Jeong Eun-hee
Le banquier Choi Han-soo cache derrière ses beaux costumes la réalité d’un homme ruiné par les études de sa fille, qu’il n’avait pas les moyens de lui payer. Parce que lui n’a pas poursuivi ses rêves, il veut tout faire pour qu’elle aille au bout des siens. Mais son obstination mène sa famille trop loin dans la souffrance. Il est tellement désabusé et fatigué par la vie, chaque pas qu’il fait sur Jeju est un rappel de qui il a été et un questionnement. La bourrue mais gentille Jeong Eun-hee donne toujours beaucoup aux autres, se faisant passer après eux, ne s’accordant rien pour elle, sauf en dernier ressort. Bien qu’elle tente de changer, c’est pareil dans sa relation à Choi Han-soo.
|TvN
Lee Dong-seok et Min Seon-ah: La difficile question de la dépression
Avec beaucoup de tact, Our blues montre la dépression, telle qu’elle est perçue par les gens extérieurs, qui ne comprennent pas la personne en détresse, lui demandent de se secouer et d’arrêter de broyer du noir, mais aussi et surtout du côté de la dépressive. Min Seon-ah voudrait bien s’en sortir, mais ne trouve pas les ressources suffisantes en elle. Son monde est fait de noir. C’est intéressant de se déplacer dans sa perspective pour mieux la comprendre. Le marchand ambulant Lee Dong-seok est plein de colère. Sa vie le saoule, il est en rogne après sa mère et envoie facilement péter les gens autour de lui. Avec Min Seon-ah pourtant, qui est son amour depuis toujours, son comportement d’ours n’arrive pas à le protéger de ses sentiments.
|TvN
Park Jeong-joon et Lee Young-ok
Park Jeong-joon est un capitaine peu causant qui a flashé sur l’extravertie Lee Young-ok, dont il sent bien qu’elle est un aimant à problèmes. Mais peu lui importe. Calme, posé, il a réfléchi et fait son choix, qu’il assume. Lee Young-ok essaye de profiter de la vie, laquelle l’a bien des fois rudoyée. Déçue par l’attitude des hommes qu’elle a côtoyé, elle ne veut plus rien en attendre. Derrière ses manières trop expansives, elle cache sa fragilité et repousse toute attache.
|TvN
Jung Hyun et Bang Young-joo
On peut à peine imaginer la détresse de Bang Young-joo lorsqu’elle se retrouve enceinte. La situation est d’autant plus injuste qu’elle s’était protégée. Toute sa vie et chamboulée, tous ses plans de carrière sont mis à mal. Elle doit choisir entre avorter et vivre avec ce poids sur sa conscience, ou garder l’enfant, avec toutes les difficultés que cela représente. Au moins, Jung Hyun ne la laisse pas toute seule avec son problème. Il veut être là pour elle, même plus qu’elle ne le laisse faire. Il prend les choses en main pour devenir un père responsable. La question d’une grossesse non désirée est toujours délicate. Ici la situation est exacerbée du fait de l’âge des parents. L’inimitié fraternelle entre les deux futurs grands-pères donne une touche amusante à ce sujet sérieux. Les sourires que s’adressent Jung Hyun et Bang Young-joo sont touchants.
|TvN
D’autres histoires se relaient dans Our blues, avec un point commun: Qu’est-ce qu’ils jouent bien tous ces acteurs! La plupart sont des vétérans qu’on a déjà eu le plaisir de voir un peu partout, mais je trouve que Our blues leur donne bien l’opportunité de montrer leur jeu. J’ai tout particulièrement été touchée par Cha Seung-won et Lee Jung-eun, qui expriment tant de choses en dehors des mots. Et si les vieux loups sont au top, les rookies ne sont pas en reste. Un vrai top casting.
Acteurs
le directeur de banque Choi Han-soo: Cha Seung-won 차승원 la poissonnière Jeong Eun-hee: Lee Jung-eun 이정은 le marchand ambulant Lee Dong-seok: Lee Byung-hun 이병헌 Seon-ah: Shin Min-a 신민아 le capitaine de bateau Park Jeong-joon: Kim Woo-bin 김우빈 la plongeuse Lee Young-ok: Han Ji-min 한지민 la meilleure amie de Jeong Eun-hee, Go Mi-ran : Uhm Jung-hwa 엄정화 le lycéen Jung Hyun: Bae Hyun-sung 배현성 la lycéenne Bang Young-joo: Roh Yoon-seo 노윤서 le père de Jung Hyun, Jung In-kwon: Park Ji-hwan 박지환 le père de Bang Young-joo, Bang Ho-sik: Choi Young-jun 최영준
Scénario: Noh Hee-kyung 노희경 Réalisation: Kim Kyu-tae 김규태
Yunjae est un garçon un peu différent des autres. A cause d’un problème dans son cerveau, il ne ressent pas les sentiments. Même si sa mère et sa grand-mère essayent de lui apprendre à se fondre dans la masse, il n’y arrive pas vraiment. La brutale sortie de sa vie de ces deux femmes va tout changer pour lui. C’est grâce à de nouvelles rencontres qu’il va devoir apprendre à exister autrement.
Un livre pour tous les âges
En France, on a tendance à ranger l’âge des lecteurs selon celui des personnages principaux. Si le héros est un ado, c’est ainsi que le roman finit en littérature jeunesse. C’est un peu ce qui est arrivé à Amande. Entre ça et le fait que le livre ait été recommandé par RM, un membre du groupe de kpop BTS, et c’en était fait de lui. Amande est un livre pour tout lecteur qui veut bien se plonger dedans. Il mérite d’être lu par des ados, tout comme il a également tout à fait sa place en littérature adulte. C’est un livre qui retrace un cheminement intérieur et qui fait réfléchir.
Un roman structuré
Le texte se découpe en 4 parties, qui représentent des périodes de la vie de Yunjae, délimitées par des êtres humains marquants pour lui. Il y a des pivots dans l’histoire, comme la perte de sa mère et de sa grand-mère, la rencontre de Gon, celle de la fille qui court, et des personnages en fil rouge. Les chapitres sont courts, la lecture aisée.
|Amande – Extrait
Qui est le monstre?
Des monstres, on en rencontre tous les jours sans le savoir, car certains sont bien cachés, parfois derrière des cravates ou des sourires aimables. Yunjae est un monstre aux yeux des autres, car il n’a pas les réactions et interactions qu’ils attendent. Pourtant dans ses actions, rien de ce qu’il fait ne relève du monstrueux. Il veut juste vivre une vie tranquille et n’importune jamais les autres. Par contre il les dérange. C’est sa différence à lui qui crée de l’inconfort chez les autres. Gon par contre a des attitudes de monstre. Lui non plus ne s’insère pas sereinement dans le conformisme de la société. Ce n’est pas par problème physiologique, mais parce qu’il rejette les attentes de son père. Il crie sa douleur avec rage, et son appel à l’aide se fait dans la violence. C’est son mode d’expression.
Le regard et le jugement des autres
Gon, dans une forme de défaitisme, décide de se conformer au regard que la société porte sur lui et de le satisfaire en étant le bad boy que tout le monde voit déjà en lui. Yunjae au contraire essaye d’évoluer. Il est soumis au flou des relations interpersonnelles car il ne les comprend pas. Le fait qu’il ne puisse pas ressentir la même chose que les autres lui crée un handicap car des réactions types qu’il peine à produire sont attendues à chaque nouvelle situation.
|Amande – Extrait
La connexion
Son amitié avec Gon est très spéciale, car chacun des deux est en difficulté relationnelle. Au départ il ne comprend pas pourquoi l’autre lui rend visite à la librairie. Et s’il finit pas aller le voir en retour, c’est par choix délibéré, pas par envie ou pour un ressenti quelconque. Il est tout le temps dans cette tentative d’imitation de ce que feraient les autres dans une telle situation. Mais il n’est pas fataliste. Il cherche à comprendre. S’il n’a pas de sentiments, il a au moins de la curiosité.
Deux personnages différents des standards qui s’entraident
Gon est encore plus perdu que Yunjae. Il est violent, mal canalisé, en recherche d’une figure paternelle qu’il rejette. Il se cherche sans faire dans la demi-mesure et sans se plier aux règles et tabous de la société. Si finalement il se perd, c’est Yunjae, dont on aurait pu penser que sa pathologie le rendrait plus problématique, qui lui tend la main.
|Amande – Couverture
La traduction d’Amande
La langue dans Amande est jolie. Simple mais jolie. Il y a cependant un fort risque des pertes de subtilités à la traduction, étant donné que le version française est une traduction de la version américaine. Et c’est bien dommage.
Amande est un roman sensible et qui porte une forme de violence. Il nous parle de croissance, de motivation, d’entraide, de conformisme, de stigmatisation.
Woo Young-woo est autiste Asperger. Très intelligente, elle a cependant de grosses difficultés à interagir avec les autres. Avocate de formation, il lui est difficile de trouver un emploi, mais elle finit presque miraculeusement par être embauchée par un grand cabinet. Elle va déclencher du rejet, de la jalousie, de l’admiration.
Mais quelle réussite ce drama! Il a connu un succès phénoménal durant sa diffusion, alors qu’il avait débuté avec seulement 1% de parts de marché en Corée. A l’international, il est monté dans le top 10 des séries les plus regardées sur Netflix. Pour ma part, chaque semaine de sortie, je me précipitais pour dévorer les deux épisodes du jour. Un drama en mode positivité à fond.
Un équilibre sur le fil
Le scénario de Extraordinary attorney Woo a la difficile tâche de trouver un équilibre entre le réalisme de la situation de Woo Young-woo, et le côté léger et positif du personnage fictif. La scénariste est connue pour avoir déjà travaillé sur le sujet de l’autisme. Sans être trop naïf et bien pensant, Extraordinary attorney Woo sait engager le sujet de la différence, en se penchant sur la question de l’autisme. Evidemment, le spectre autistique étant très large et varié, il est impossible de généraliser à partir de l’exemple de l’exceptionnellement brillante Woo Young-woo, mais on a une approche des difficultés qu’elle peut avoir dans sa communication avec les autres, sa franchise sans filtre ou sa sensibilité aux bruits. Si Extraordinary attorney Woo sait se montrer authentique, c’est aussi avant tout un drama, pas un manifeste.
|ENA
Woo Young-woo, l’extra-ordinaire
Elle n’est pas ordinaire Woo Young-woo, loin s’en faut. Au-delà de sa mémoire quasi encyclopédique, c’est sa personnalité qui séduit. Elle doit se battre au quotidien pour surmonter ses difficultés à vivre dans le monde des autres, avec tous les obstacles que sont pour elle le toucher des gens, les sons, les portes à franchir. Ce qui ne relève pour tout un chacun que de quelque chose d’habituel et de familier est une épreuve pour elle. Woo Young-woo s’astreint à franchir les difficultés, mais n’est jamais aigrie par ces résistances de la vie ou les méchancetés de certains. Dans le courant du drama, à son niveau, elle s’adapte et évolue.
Lee Jun-ho le gentil
Kang Tae-oh, que l’on connaissait déjà bien avant, notamment pour ses participations à des dramas comme Run on ou The tale of Nokdu, a connu une croissance de popularité fulgurante durant la diffusion du drama. Dommage qu’il soit obligé d’enchaîner avec presque 2 ans de service militaire! Baptisé Lee Jun-ho pour la série, comment aurait-on pu ne pas l’aimer avec un nom pareil ? (Clin d’oeil à l’excellent chanteur et acteur Lee Jun-ho). Il est gentil, serviable, mignon, attentif aux autres, on ne lui voit pas un seul défaut durant les 16 épisodes. Woo Young-woo a de la chance d’avoir rencontré un garçon pareil. Ou alors, c’est juste qu’elle le méritait.
|ENA
L’anti Lee Jun-ho
Il est envieux de tout et de tout le monde, et ne recule pas devant les coups bas. On pourrait juste le détester. L’avocat Kwon Min-woo s’estime défavorisé par rapport à d’autres, comme la « fille de », dont il pense que tout lui a été acquis de par sa naissance, ou les traitements de faveur qu’il pense être octroyés à Woo Young-woo. Son aigreur l’aveugle et le fait s’égarer. Malgré tout, figurez-vous qu’on l’aime bien quand même, Kwon Min-woo. Peut-être parce qu’on le voit parfois détendu chez lui, les cheveux fraîchement douchés, quand il a laissé de côté ses couches d’armure dont il se pare au boulot. La scénariste aussi devait bien l’aimer, elle lui a appris à réfléchir.
Les gentilles filles
Woo Young-woo est décalée par rapport au reste de la société, mais elle a su se faire des amis précieux. Sa copine du lycée Dong Geu-rami est impayable avec ses manières directes et ses conseils à Woo Young-woo. Leur « Woo-to-the-Young-to-the-Woo » est devenu un meme sur TikTok. Quant à l’avocate Choi Soo-yeon, elle soupire parfois mais répond toujours présente pour Woo Young-woo. Elle est gentille et positive. Les deux ont une vie amoureuse compliquée, mais on leur souhaite le meilleur. Le gentil avocat senior Jung Myung-seok, qui d’abord ne voulait pas de Woo Young-woo dans son équipe, l’accepte finalement pleinement, et adopte à son encontre un comportement plutôt paternel, certes autoritaire de par leur relation de subordination, mais affectueux et bienveillant.
Les baleines et moi
Tiens oui, je m’invite dans l’article, parce que je me fais maintenant rire quand j’ai l’impression de passer en mode Woo Young-woo. L’avocate, en grande passionnée de cétacés, pourrait en parler durant des heures, au grand dam de ses interlocuteurs, peu intéressés par le sujet. Régulièrement, on la voit se mettre en garde elle-même, en s’intimant de « ne pas parler des baleines ». Mes baleines à moi, c’est la Corée, les dramas, la kpop. Souvent j’ai envie de passer en mode Woo Young-woo, et je dois m’enjoindre mentalement de me taire plutôt que de parler trop souvent de mes passions. Parce qu’à tout moment, dans une conversation lambda, je glisse mes exemples du genre « oui mais vous savez, en Corée…blablabla ». Hé hé, souvent j’évite, sinon je saoule.
La petite histoire familiale
L’histoire familiale de Woo Young-woo est très intéressante, et dépeint les difficultés qu’a eu son père pour élever seul une enfant différente. La mère est plus compliquée à cerner, prise entre ses pressions familiales dans sa jeunesse, et ses hautes ambitions professionnelles à l’âge adulte. Ajoutez-y la pression de la société coréenne autour de l’image de la famille parfaite. Mention spéciale au jeune Choi Sang-hyeon qui joue le frère de Woo Young-woo, j’ai beaucoup aimé sa prestation.
Extraordinary attorney Woo est un drama feel-good et positif dont on attend avec espoir et angoisse la saison 2 qui a été confirmée.
Acteurs
Woo Young-woo: Park Eun-bin 박은빈 Lee Joon-ho: Kang Tae-oh 강태오 l’avocat Jung Myung-seok: Kang Ki-young 강기영 l’amie de Woo Young-woo et avocate Choi Soo-yeon: Ha Yoon-kyung 하윤경 l’avocat Kwon Min-woo: Joo Jong-hyuk 주종혁 le père de Woo Young-woo, Woo Gwang-ho: Jeon Bae-soo 전배수 l’amie de Woo Young-woo, Dong Geu-rami: Joo Hyun-young 주현영 la directrice de Hanbada, Han Seon-young: Baek Ji-won 백지원 la directrice de Taesan, Tae Soo-mi: Jin Kyung 진경 le frère de Woo Young-woo, Choi Sang-hyeon: Choi Hyun-jin 최현진
Après avoir échoué à ses examens, Song Hye-won retourne sur un coup de tête s’installer dans le village de ses jeunes années. Elle y retrouve ses amis d’enfance, et y vit simplement, au rythme des saisons.
Un très beau film, très calme. Sans qu’il s’y passe vraiment grand chose, on se laisse happer par la beauté des images et par le chemin parcouru par Song Hye-won.
La fille
Song Hye-won est une jeune femme qui a eu besoin de vivre la ville. En tant que lycéenne, sa campagne reculée l’étouffait. En tant qu’étudiante, elle a pu aller vers cet autre monde qui l’attirait. Mais alors qu’elle fait face à un échec, dans ce système scolaire coréen très concurrentiel et plus brutal que ce qu’on connaît par ici, c’est vers son chez elle natal qu’elle s’est tournée, comme vers un cocon, un ventre maternel.
La mère
Cette mère, justement, à la fois absente et présente tout au long du film, continue à enseigner des leçons de vie à sa fille alors même qu’elle n’est plus là. C’est comme lorsqu’on regarde les vides alors qu’on avait l’habitude de voir les pleins et les surfaces. L’enseignement se fait par les creux, comme celui laissé par une empreinte. Mère et fille sont capables du jour au lendemain de faire table rase et d’aller voir ailleurs.
|Netflix Korea
Les amis
Lee Jae-ha et Joo Eun-sook sont le lien social auquel Song Hye-won est attachée, et qui par leur présence l’aident à aller vers les réponses qu’elle recherche. Pour autant si elle décide de tracer sa route, elle le fait sans hésiter. L’histoire qui se dessine avec Lee Jae-ha est un devenir possible, dans la lignée de l’évolution calme de l’histoire.
L’environnement
Le côté si paisible du village et de sa vie au rythme de la nature et des saisons peut l’être trop pour certains. Comme il l’a été pour la jeune Song Hye-won, comme il l’est pour Joo Eun-sook qui rêve de s’évader. Il est juste parfait pour ceux qui l’ont compris et s’y sont trouvés en harmonie; Lee Jae-haen en est le parfait exemple. La nature est omniprésente dans cet environnement très simple et quelque peu austère. Song Hye-won s’occupe les mains en cuisinant. Elle le fait avec talent, comme elle l’a appris de sa mère. Sa route spirituelle, elle la trace aussi au travers de son cheminement culinaire, lui-même résultant de sa proximité avec la nature, de ce qu’elle en extrait pour survivre, et de ce qu’elle y fait pousser.
Le tournage
Petite forêt a été tourné en décors naturels tout au long de l’année, en suivant les saisons. Pour l’anecdote, c’est le même chiot qu’on retrouve d’un bout à l’autre du tournage, et qui a grandi. Des champs ont été plantés spécialement pour le film, la réalisatrice a même appris aux jeunes acteurs à planter et à travailler la terre. L’oeuvre est basée sur le manga éponyme du janponais Daisule Igarashi.
Le livret du film
En France, le film est vendu sous forme de livret par les éditions Borealia films dans la collection Cinéma. Le livret joint présente le film, la réalisatrice, le mangaka à l’origine de l’histoire, et les acteurs. Il parle ensuite du tournage et fait une interview de David Tredler, le programmateur du Festival du Film coréen à Paris (FFCP). Ce matériel d’accompagnement permet de mieux comprendre l’oeuvre et la façon dont elle a grandi.
Acteurs
Song Hye-won: Kim Tae-ri 김태리 Lee Jae-ha: Ryu Jun-yeol 류준열 la mère: Moon So-ri 문소리 Joo Eun-sook: Jin Ki-joo 진기주 le facteur: Park Won-sang 박원상 Hoon-yi: Jung Joon-won 정준원 (special appearance)
Scénario: Hwang Seong-gu 황성구, d’après le manga de Daisuke Igarashi Réalisation: Yim Soon-rye 임순례
Eun Yeong-ro est étudiante dans un pensionnat pour filles. A l’occasion d’un rendez-vous arrangé en groupe, elle fait la connaissance de Lim Soo-ho, avec lequel une attirance mutuelle se fait très vite. Lorsqu’un jour Lim Soo-ho fait irruption en sang dans son bâtiment, elle le cache, pensant qu’il est juste un manifestant poursuivi par la police.
Ce drama a fait beaucoup de bruit en Corée avant sa sortie, car il prend pour contexte une période historique sensible pour les Coréens et encore trop proche d’eux pour qu’ils arrivent à s’en distancier émotionnellement. Certains acteurs ont été copieusement insultés sur les réseaux sociaux pour avoir participé à ce projet, une pétition a même été lancée auprès de la présidence de la République pour en interdire la diffusion. C’est donc sous haute tension que les épisodes ont été diffusés chaque semaine. Pour ma part je n’y connais rien en histoire coréenne, j’ai regardé Snowdrop que comme une oeuvre de fiction, au même titre que le serait un drama historique. Je trouve cependant important de situer ce contexte, et d’ajouter que tous les hauts cris poussés par des gens trop prompts à l’émotion ont été jugés sans fondement par l’instance de supervision des oeuvres télévisuelles coréennes. La diffusion n’a pas été interdite, aucune procédure n’a été engagée, mais beaucoup de mal a été fait à la réputation de ce drama, devenu avant même sa diffusion célèbre pour de mauvaises raisons.
|JTBC
Une romance politique
Le drama qui commence certes dans une période tendue, avec des soldats qui patrouillent dans les rues et des gens interdits de manifestation, s’oriente au départ plutôt vers une romance: deux jeunes gens qui se découvrent avec beaucoup de regards et de silences. L’ambiance oscille un peu lorsque Lim Soo-ho commence à être poursuivi par les services secrets sud-coréens. Ça tourne franchement avec la prise d’otages. À partir de là, on entre de plain-pied dans des complots politiques, avec leurs lots de trahisons, de retournements opportunistes et de manipulation des médias et des masses.
|JTBC
Les espions venus du Nord
Ils se sont infiltrés au Sud, non pas dans la clandestinité, mais à la vue de tous, avec des couvertures leur permettant de se déplacer en poursuivant les buts assignés par le Parti. Lim Soo-ho a deux visages. Dans la vie de tous les jours il est entouré de sa réputation de garçon brillant, aimable et sociable; dans sa vie d’espion il est absolument déterminé lorsqu’il s’agit d’obéir et de remplir une mission. Il est dangereux, il est entraîné, et il est prêt à tout pour arriver aux buts qui lui ont été fixés. Mais il a le défaut, pour un espion obéissant, de malgré tout réfléchir et de faire de la vie de ses camarades une priorité. Lesquels camarades ne sont pas forcément faits dans le même moule.
|JTBC
Les espions venus de partout
Plus on avance dans l’histoire, plus on découvre d’espions, passés ou actuels. Ça peut commencer avec le gars qui va cafter pour la récompense, la triste histoire de la surveillante du dortoir Pi Seung-hee, ou la palme d’or de la fouineuse aigrie et opportuniste qui va à la standardiste Gye Bun-ok. On la déteste bien bien bien Gye Bun-ok. Avant même la prise d’otage elle est infecte, comme tous ces gens amers qui sont détenteurs d’un petit pouvoir et en usent et abusent, juste pour se sentir importants. Les espionnes « pro », nord et sud-coréennes, sont deux femmes fortes du drama.
|JTBC
La gentille fille Eun Yeong-ro
Elle est l’étudiante modèle, jolie, gentille et espiègle. Elle est aimée de tous, sociable, mais quand même prête à désobéir à l’ordre en place, qu’il soit familial, politique ou institutionnel. Sa rencontre avec Lim Soo-ho en fait une fille amoureuse qui vit ses premiers émois. On apprend au fur et à mesure du drama que son histoire familiale n’est pas si simple, et la gentille fille sage se révèle capable de courage. Elle a la force de rester fidèle à ses convictions.
|JTBC
L’espion beau-gosse Lim Soo-ho
Qu’est-ce que j’aime Jung Hae-in! C’est un acteur extraordinaire. Je suis à chaque fois en admiration devant les émotions qu’il arrive à faire passer dans ses regards. Il joue énormément avec ses yeux et n’a pas besoin de surjouer les expressions faciales pour qu’on comprenne ce qui se passe dans la tête de son personnage. Dans son rôle de Lim Soo-ho, Jung Hae-in est encore une fois au top. Il est déterminé et appliqué, jamais dans l’excès, parfois incertain, mais strict avec lui-même. Le problème de Lim Soo-ho, c’est qu’il réfléchit. Ce qui ne va pas bien avec obéir aveuglément. Il pense que ses agissements sont là pour apporter des bénéfices au peuple. Découvrir qu’il sert de vils jeux électoraux et les ambitions de gens qui devraient l’aimer l’amène à revoir ses buts.
|FNC
Un huis-clos un peu étouffant
J’ai eu quelques difficultés à prendre plaisir au scénario. Le côté huis-clos peut-être? L’enfermement m’a semblé plutôt long. Je n’arrêtais pas de me demander: Mais comment vont-ils tenir 16 épisodes? Eh bien c’est simple, les alliances se font et se défont, on ne sait jamais qui va être contre qui, ni quel parent va vouloir tuer son enfant, du faux père ou de la vraie mère. Le pire de cette histoire d’hommes politiques prêts à sacrifier des innocents, ici d’autant plus métaphorisés par des jeunes filles qui ne sont pas encore entrées de plain pied dans leur vie, c’est qu’on y croit. On sait malheureusement qu’il y a des gens prêts à piétiner des vies et des destins pour passer devant.
|JTBC
Est-ce ou n’est-ce pas une romance?
Globalement, je serais tentée de répondre par la négative. L’histoire se centre principalement sur les manipulations politiques autour de la campagne présidentielle, sur les relations Nord-Sud et sur le déroulé de la prise d’otage. Cependant, trois points en font une vraie romance. Il y a d’abord la rencontre entre les jeunes gens et ces balbutiements entre eux avant que les masques ne tombent. En second il y a la fin de l’épisode 11, autour de la tasse de café, qui est particulièrement touchante et romantique. En troisième, c’est bien entendu la fin déchirante entre les amoureux, qui enfin expriment clairement leurs sentiments. Je n’ai pas aimé cette fin, mais elle était celle qu’on pouvait attendre, et sa puissance romantique était très belle.
De nombreux acteurs de qualité peuplent le drama et donnent de la saveur à leurs personnages, comme les différents couples qui se battent pour le pouvoir. On sent aussi dans Snowdrop une grande recherche d’esthétique. Les gammes de couleurs dans les bruns et les noirs, sont percées de rais de lumière qui donnent de très belles images avec des lumières dans des espaces sombres la salle de prière, ou refuge en haut du bâtiment.
|Harper’s bazaar
Acteurs
Lim Soo-ho: Jung Hae-in 정해인 Eun Yeong-ro : Kim Jisoo 김지수 la chirurgienne Kang Cheong-ya: Yoo In-na 유인나 l’espion nord-coréen violent Joo Gyeok-chan: Kim Min-kyu 김민규 l’espion nord-coréen Lee Eung-cheol: Jang In-sub 장인섭 la gardienne du dortoir Pi Seung-hee: Yoon Se-ah 윤세아 l’agent secret sud-coréen Lee Gang-mu: Jang Seung-jo 장승조 l’agent secret sud-coréenne Jang Han-na : Jung Yoo-jin 정유진 l’étudiante chanteuse Go Hye-ryeong: Jung Shin-hye 정신혜 l’opératrice téléphonique Gye Bun-ok: Kim Hye-yoon 김혜윤 l’étudiante manifestante Yeo Jeong-min: Kim Mi-soo 김미수 l’étudiante qui fait semblant d’être riche Yoon Seol-hui: Choi Hee-jin 최희진 le père de Eun Yeong-ro et directeur de l’ANSP Eun Chang-su: Huh Joon-ho 허준호 l’ancien directeur de l’ANSP Nam Tae-il: Park Sung-woong 박성웅 le chef du bureau anti communiste de l’ANSP Ahn Gyeong-hui: Lee Hwa-ryong 이화룡
Scénario: Yoo Hyun-mi 유현미 Réalisation: Jo Hyun-tak 조현탁
Kang Seo-jun est un acteur populaire qui vient injustement de se faire lyncher sur les réseaux sociaux . Le temps de se faire oublier, il s’installe dans l’appartement de Han Ji- wu, un chef cuisinier ronchon.
Ah, mais on aime bien ! Le scénario joue sur les évidentes et gigantesques différences de personnalité entre Kang Seo-jun et Han Ji- wu.
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Des MBTI en E et en I
Kang Seo-jun est un extraverti patenté. C’est aussi une star du cinéma qui se retrouve empêtré dans un scandale à la coréenne. Comprenez : en vrai il ne s’est rien passé de grave mais les Coréens conspuent l’artiste via les réseaux sociaux au point de lui faire perdre ses contrats et de l’obliger à se mettre au mieux au vert. Han Ji- wu est un introverti qui s’apprécie tel qu’il est. Cuisinier taciturne et bougon, il se retrouve malgré lui à devoir héberger l’ingérable et bien trop extraverti Kang Seo-jun.
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Les opposés qui s’attirent
C’est l’efficace classique des opposés obligés de passer du temps ensemble et de faire connaissance en milieu clos, alors qu’en milieu ouvert ils se seraient tenus à distance l’un de l’autre. Ici, ils partagent un appartement. On saupoudre de quelques personnages secondaires et d’une mini-intrigue, et le tour est joué. L’introverti repousse l’extraverti, qui petit à petit grignote son coeur en faisant son moulin à vent de sourires. Ce n’est pas une grande histoire, c’est juste une histoire comme on aime.
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To my star saison 2
|Tving – To my star Saison 2 poster
Ça coince quelque part
Quand j’ai vu qu’il y aurait une saison 2, j’ai un peu frémi, j’ai en tête quelques mauvaises expériences de prolongations d’un succès sur une saison suivante nulle, pathétique ou carrément catastrophique. La saison 1 se terminait sur un happy end, pourquoi, oh mais pourquoi nous infliger une saison 2 ? Car bien évidemment, aucun scénariste sain d’esprit ne pondrait une saison entière de bisous et mamours. Il fallait donc introduire un os dans le fromage.
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Abracadabra, il n’est plus là
Pour mon plus grand désespoir, la saison 2 s’ouvre sur : Han Ji- wu a disparu. Ah, nom de Zeus! Qu’est-ce qu’elle me gonfle cette grosse ficelle ! Pourquoi donc a-t-il disparu? On passe les 3/4 du drama à en chercher la raison, et finalement c’est tellement c** qu’à la fin Han Ji- wu ne sait plus très bien lui-même pourquoi il a disparu. Que dire de plus? Han Ji- wu tire la gueule 80 % du temps. Le scénario introduit des femmes, des enfants et des vieux pour faire de la variété. L’histoire ne casse pas trois pattes à un canard. Mais on aime bien retrouver Kang Seo-jun et Han Ji- wu, ainsi que le happy end nécessaire à mon petit coeur
Autant j’ai vraiment bien aimé la saison 1, autant la saison 2 était molle et plutôt fade.
|Tving
Acteurs
Kang Seo-jun: Son Woo-hyun 손우현 Han Ji- wu: Kim Kang-min 김강민 Kim Pil-hyeon: Chun Jae-young 전재영 Lee Yun-seul: Han Ji-won 한지원 Baek Ho-min: Kim Jin-kwon 김진권 Kim Hyeong-gi: Kong Jae-hyun 공재현
|tomystar.official – Instagram
Scénario: Park Young 박영 Réalisation: Hwang Da-seul 황다슬
NAM Yoon-su est un acteur sud-coréen né le 14 juillet 1997. Son MBTI est ISFP.
C’est à l’occasion de The king’s affection que j’ai vraiment découvert Nam Yoon-su et ses fossettes, même si j’avais déjà eu l’occasion de l’apercevoir dans des vidéo-clips, comme First love d’Epitone project. Son sourire est sans conteste son atout.
(Netflix 2020) Il joue le beau gosse Kwak Ki-tae, qui aime bien sous son air mignon se la jouer caïd et harceler les autres.
|The swoon – Extracurricular cast tests their telepathy skills | Say What?
|1stLook – 기태! 신인 배우 남윤수를 만났습니다🤗 | 1stLook TV
Beyond evil – 2021
Pour ce rôle secondaire, son personnage de Oh Ji-hoon dans Beyond evil (JTBC 2021) n’est pas le policier le plus méritant du siècle!
|Beyond evil – JTBC
The king’s affection – 2021
Lee Hyun est le plus adorable des princes dans The king’s affection (KBS 2021), amoureux silencieux d’une princesse qui ne dit pas son nom. L’acteur est le second lead de ce drama, et c’est à lui que va toute notre tendresse.
|KBS| The King’s affection – KBS
|The Swoon – Park Eun-bin, Rowoon, NYS, and Bae Yoon-kyung play Jenga
| nam_yoosu – Instagram – 2021
Today’s webtoon – 2022
Gu Jun-young a toujours tout réussi dans sa vie. Intégrer la petite équipe de Neon webtoon est pour lui un échec et un recul dans sa carrière qu’il ne veut pas se permettre.
Mais côtoyer les auteurs et ses collègues, surtout la gentille et positive On Ma-eum (Kim Se-jeong) vont peut-être le faire hésiter sur la voie à suivre.
|SBS
Dog knows everything – 2024
Love in the big city – 2024
C’est un défi artistique que s’est lancé Nam Yoon-su en acceptant le rôle de Go Young. Cette romance gay poignant avec notamment Jin Ho-eun en partenaire est aussi critiquée qu’attendue.
L’histoire de Love in the big city est adaptée du roman à succès de l’auteur Park Sang-young, qui s’est vendu à plus de 100 000 exemplaires depuis sa sortie en 2019. C’est Park Sang-young lui-même qui s’est attelé au script pour coller au plus près de l’original.
L’histoire est celle de Go Young, qui dans sa vingtaine puis sa trentaine traverses les épreuves de la vie, avec les erreurs, les peines et les joies.
KANG Tae-oh est un acteur et chanteur sud-coréen né le 20 juin 1994.
|Man of creation
Après avoir été membre du groupe d’acteurs-chanteurs 5prise, KANG Tae-oh est devenu très présent depuis 2019 dans des séries populaires, avant de voir sa cote de popularité littéralement exploser en 2022 grâce au drama Extraordinary attorney Woo.
|Kang Tae-oh – Man of creation – Arena – Elle 2022
Après une petite pause professionnelle obligatoire car l’acteur a dû aller faire son service militaire, début 2024 sa carrière repart.
2019. Il joue juste un cameo sous le nom de Jung Tae-oh (Cameo ep 1,6)
My first first love
(Astory 2019) – Il incarne un fils à papa assez désinvolte, qui manque un peu de consistance mais pas de charme, et qui veut absolument réussir son rêve de devenir acteur.
|Netlix
Run on
Dans Run on (JTBC 2020-2021), Lee Young-hwa est un jeune homme très attachant, épris d’art, qui ne fait pas cas des différences d’âge ou de condition sociale quand il tombe amoureux. Kang Tae-oh y joue aux côtés de Choi Soo-young.
|JTBC
Doom at your service
Doom at your service (TvN) Kang Tae-oh est Lee Hyun-kyu, le gentil gars qui tient un café.
|TvN
Extraordinary attorney Woo
Comment ne pas aimer Lee Jun-ho de Extraordinary attorney Woo (Ena 2022)? Il est charmant, attentif aux autres, bienveillant, avec le plus gentil sourire au monde. Entre le charme de l’acteur et celui de son personnage de drama, le public est tombé en pâmoison.
|Netflix|Man of Creation – Twitter
Dark market (Don’t buy the seller) – 2023
Dans Dark market, Na Seung-hyun est un jeune policier qui s’inquiète pour une citoyenne harcelée via le web.
|IMDB
The potato lab
Le gars strict en costume rencontre la fofolle du laboratoire. Je t’aime, moi non plus? (TvN et Netflix, 2025)
Moon river
Le prince qui a perdu le sourire échange son âme avec Kim Se-jeong!